CONSTRUCTION NAVALE À AZEFFOUN Les atouts du partenaire espagnol Northwind

Quelques semaines après la signature d’un accord de partenariat portant sur le transfert de savoir-faire et de technologie avec le constructeur naval d’Azeffoun Sakomas, la société espagnole Northwind, connue dans son pays pour être le pionnier de la conception de navires en 3D et de leur fabrication, nous a ouvert ses portes, à Barcelone, pour visiter ses installations où sont conçus et construits des bateaux professionnels ultramodernes, et dont la fabrication est désormais envisagée à Azeffoun, dans la wilaya de Tizi Ouzou.  

“C’est ici que toute l’ingénierie de l’innovation, du design et de la production, qui font de Northwind un constructeur de première classe de bateaux modernes en aluminium, en acier, en fibre de verre et de bateaux à voile de croisière et de catamarans, est développée”, lance, d’emblée, Enrique Ribot, le P-DG de la société, en se dirigeant vers le siège d’Isonaval, le site le plus névralgique, sinon le cerveau de cette société espagnole. “Dans les bureaux de cette structure implantée depuis sa création, en 2003, dans l’enceinte portuaire de Barcelone, et qui dispose d’une annexe à Castellón, une équipe de dix experts travaille d’arrache-pied à mettre au point les concepts, les designs et les procédés de fabrication les plus sophistiqués. Équipée de systèmes ultramodernes, l'équipe créative et artistique, composée d’ingénieurs et de techniciens, travaillent sur différentes sections du long processus de conception qui commence par de simples esquisses artistiques conceptuelles, proposant différentes alternatives, en passant par des rendus photo-réalistes jusqu’à l’obtention de l’esthétique et du style de bateau que le client exige, puis du produit final constitué des plans constructifs pour l’atelier ou le chantier naval”, nous explique William Pegram, un des ingénieurs rencontrés sur place. “Notre objectif est d’offrir à chaque fois au client un produit en avance sur son temps”, dit-il, avant de nous présenter quelques-unes des technologies utilisées. “Nous utilisons, par exemple, des équipements de mesure avec la technologie laser pour obtenir des dimensions principales, des techniques de photogrammétrie pour scanner en 3 dimensions, lorsque des précisions de mesure élevées sont requises, et nous menons des expériences de stabilité qui sont essentielles pour pouvoir connaître exactement le déplacement et la position réelle du centre de gravité du bateau”, détaille-t-il, ajoutant que d’autres technologies de pointe sont également développées pour étudier plusieurs autres aspects liés à l’architecture, à l’hydrodynamique et au comportement en mer des bateaux. “Dans cet espace dédié à la conception extérieure et intérieure des plus modernes grands yachts, bateaux de transport de passagers, bateaux de croisière, à moteur ou à voiles, et ce, en développant en permanence des concepts innovants de nature à maximiser le confort, l’efficacité et la fiabilité des bateaux, nous effectuons également de minutieuses études économiques, afin de réduire les coûts de réalisation et surtout significativement les coûts d'exploitation du bateau, nous préparons la documentation technique requise pour obtenir le marquage CE des bateaux et nous prenons en charge la gestion de l'ensemble du processus d'approbation”, ajoute encore Enrique Ribot.

Au cœur de la technologie de Northwind

Sur le site de construction navale, Dalmau Shipyard, que nous visitons ensuite à Arenys De Mar, à 60 km au nord de Barcelone, ce sont les différentes étapes du processus de fabrication qu’Enrique Ribot s’attelle à nous faire découvrir.
Dans un des deux bâtiments industriels de ce chantier naval de 3 000 m2, et qui emploie 25 personnes, les travaux de construction d’un catamaran en fibre de verre long de 24 mètres et pouvant transporter 150 passagers sont déjà à la phase de l’assemblage du pont et de la coque. Conçu avec deux étages dont l’un est prévu en cabines fermées et le second en cabines ouvertes, ce bateau, qui représente aux yeux de ses fabricants “un exemple de réussite conceptuelle”, sera doté d’un moteur hybride, nous explique le chef de cet atelier où a été déjà fabriqué même un catamaran hauturier d'une capacité de 150 passagers fonctionnant   à l’énergie électrique. “Le respect de l'environnement a été décisif dans ce projet”, nous explique-t-on.
D’autres encore dont la longueur atteint jusqu’à 50 mètres et la capacité en passagers jusqu’à 250 passagers sont souvent construits en utilisant la technique de ressuage par infusion pour la coque et la stratification traditionnelle pour le reste. Au total, ce sont déjà plus de 700 bateaux de différents types à être construits dans cet atelier.
Ce nombre peut ne pas paraître important pour cette société qui a plus de 40 ans d’expérience, mais pour monsieur Ribot, la qualité semble primer sur la quantité. “L'objectif de notre société n'est pas de construire des navires, mais de construire les meilleurs navires. Nous sommes dans une quête permanente de la perfection”, lance-t-il fièrement. “Le cheval de bataille de Northwind c’est ses brevets techniques qui lui permettent de se distinguer dans le domaine de la construction maritime”, ajoute son collaborateur, William Pegram.

À la faveur du partenariat signé entre la société espagnole Northwind et la société algérienne Sakomas, la fabrication de ces bateaux haut de gamme est, désormais, envisagée dans les ateliers d’Azeffoun où seulement des bateaux de pêche sont fabriqués. “Sakomas est appelée à se transformer en se dotant de ces nouvelles technologies et en se lançant dans ce nouveau créneau de bateaux de transport de passagers, de plaisance et, pourquoi, pas de croisière qui seront d’un apport, et non des moindres, à l’industrie et au tourisme locaux”, estime Enrique Ribot, expliquant que deux possibilités sont envisagées jusque-là, à savoir la fabrication de tous les composants en Algérie ou encore leur fabrication à Barcelone avant de procéder à leur assemblage en Algérie. “Tout dépendra du degré de maîtrise, au moment opportun, des technologies de Northwind par la partie algérienne”, explique-t-il.
C’est, d’ailleurs, dans cette perspective d’acquisition des technologies de ce constructeur espagnol, que son partenaire algérien a, à la faveur d’une convention signée durant l’année 2017 avec l’université de Tizi Ouzou, a ouvert ses portes pour 19 étudiants ingénieurs, afin d’y effectuer leur stage de fin de cycle sous la direction d’un staff encadreur de Northwind, avec la condition de s’engager à travailler pour une durée de 5 à 10 ans dans ce chantier, nous a expliqué le P-DG de Sakomas, Nour Benaoudia, soulignant, par ailleurs, que son ambition, désormais, est de transformer sa société, liée à sa création par un partenariat avec des Coréens : “Northwind Algérie”.  

“Northwind pourrait aider à exporter des produits algériens”
Selon les explications fournies par Enrique Ribot, Northwind n’a aucun problème à transférer la technologie ou à participer à la production avec Sakomas dans le cadre de cet accord de partenariat. “Elle pourrait aider à introduire la technologie et les marques dans cette industrie naissante en Algérie, aider l’industrie locale à s’organiser correctement et surtout aider à exporter des produits marins construits en Algérie à travers cet accord qui pourrait être bilatéral”, a-t-il soutenu, tout en considérant qu’il s’agit là d’“une grande opportunité pour les Algériens et le gouvernement de développer cette industrie”. Mais cette évolution, estime-t-il encore, “nécessite une certaine direction, et Sakomas et le reste des chantiers navals devraient travailler en étroite collaboration pour organiser la base de l'industrie”.
Le patron de Northwind se refuse, toutefois, dit-il, de s’aventurer seul sur le marché algérien. “Northwind ne trouve pas d’inconvénient à entrer dans la production de bateaux professionnels en Algérie, mais seulement avec un partenaire local. Elle n’ira pas seule à la conquête du marché algérien. Même si nous sommes méditerranéens et que nous avons plusieurs siècles d'interconnexion, il existe des différences culturelles qui font que le mieux pour Northwind est d'avoir un bon partenaire local. Nous nous sentons beaucoup plus à l'aise avec un partenaire local et nous ne pourrons jamais rester seuls en Algérie”, argumente-t-il.
Les deux partenaires, algérien et espagnol, ne semblent pas ignorer toute l’importance du défi qui les attend, mais pour eux, l’impossible n’a pas sa place. “Il y a un long chemin à parcourir, mais aussi beaucoup de défis. Le temps et les résultats nous permettront de savoir où aller”, nous répond Enrique Ribot à ce sujet. Pour sa part, le P-DG de Sakomas explique en premier lieu que ce changement de cap, qui fait que sa société passe de la fabrication de bateaux de pêche à celle de bateaux de transport des passagers et ceux de plaisance, notamment les bateaux- restaurants, est une nécessité dictée par la suspension, par le ministère concerné, des autorisations d’acquisition de sardiniers et de chalutiers.

Sources : https://www.liberte-algerie.com/reportage/les-atouts-du-partenaire-espagnol-northwind-300505

ALGÉRIE : LE TRANSPORT MARITIME DES VOYAGEURS PERTURBÉ PAR UN DÉBRAYAGE

Les travailleurs de l’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV), ont observé aujourd’hui mardi 28 aout deux arrêts de travail à Skikda et Oran, causant le retard de débarquement de trois heures aux navires d u transport de voyageurs Tassili 2 et Tareq Ben Ziad.

Cette action coordonnée des travailleurs de l’entreprise vise à tirer la sonnette d’alarme sur la situation dans laquelle se trouve l’ENTMV, indique l’un de ses meneurs dans une déclaration à Maghreb Emergent.

Tout a commencé ce matin vers 9h30, au port de Skikda lorsque les passagers du navire Tassili 2 ont été surpris par la décision de l’équipage d’observer un arrêt de travail de trois heures pour réclamer la satisfaction de leur plateforme de revendications. « Nous avons bloqué la porte du bateau pour empêcher les passagers de monter à l’heure prévue. Nous avons agi ainsi parce que toutes les portes du dialogue et du règlement à l’amiable de nos problèmes socioprofessionnels ont été fermées par la direction de notre entreprise », explique par téléphone un gréviste à Maghreb Emergent. Il ajoute : « La quasi-totalité de l’équipage de Tassili 2 a adhéré au mouvement ».

Interrogé sur la réaction des passagers du navire qui assure la liaison entre le port de Skikda et celui de Marseille en France, notre contact nous dira que la plupart de ces derniers se sont montrés compréhensifs voire solidaire avec notre cause, toutefois, quelques passagers ont déploré la démarche des travailleurs.

Vers 13h, les passagers ont monté normalement, note notre source qui précise, par ailleurs, que cet arrêt de travail a été décidé par les travailleurs de l’entreprise sans passer par la section syndicale.

A Oran, c’est le départ du navire Tareq Ben Ziad vers la ville Espagnole d’Alicante qui subit le même sort. A 17h00, les 1200 voyageurs et les 450 voitures qui devaient monter sur ce joyeux du transport maritime national ont été informés par la direction de l’entreprise d’un retard de pas moins de trois heures en raison du refus de la quasi-totalité de l’équipage du navire de prendre leur poste. Du coup, l’embarquement est reporté de 3 heures. « Suivant de nos collègues de Tassili 2, nous avons observé un arrêt de travail de 3 heures pour lancer un message clair à la direction de l’entreprise », affirme un membre de l’équipage joint par nos soins. « Nous avons réussi à mobiliser la quasi-totalité de l’équipage pour mener cette action de protestation », poursuit-il.

Contrairement à Skikda, la tension a monté d’un cran au port d’Oran où des passagers ont utilisé les klaxons de leurs voitures pour marquer leur colère contre cette action surprise.

Le risque d’une grève illimitée plane

Surprise par l’ampleur de ces deux actions de protestation, la direction générale a invité en urgence le partenaire social à une séance du travail en vue de trouver des solutions aux problèmes posés et éviter le recours à une grève illimitée. La rencontre, selon une source syndicale s’est terminée sans accord ce qui renforce la possibilité d’un recours à une grève illimitée sous couvert de la section syndicale de l’entreprise cette fois-ci. « Le procès verbal de la réunion sera déposé à l’inspection du travail en vue d’enclencher les procédures légales de lancement d’une grève », affirme notre source. Nous avons tenté en vain d’avoir l’avis de la direction de l’entreprise.

Une longue de liste de revendications

Les protestataire ont rendu publique leur plateforme de revendications. Dans cette dernières, ils revendiquent la révision de la prime de nuisance selon les catégories marines et perception de la prime des corvées pour tous les membres de l’équipage. Les travailleurs demandent aussi l’actualisation et la régularisation des années de travail des marins recrutés après 1995 ainsi qu’une prise d’encouragement digne des efforts fournis par les marins et la révisions de la prime de court escale, le montant des allocations en devise et changement de fournisseur d’habillement en exigeant une qualité meilleure digne d’un marin embarqué sur un navire à passager.

Ils demandent également la satisfaction des besoins de formation des équipages, l’ouverture des commissions de participation et de formation sur des bases logiques, embarquement équitable des contractuels, amélioration de la qualité des vivres ainsi que la révision des frais de prise en charge. De plus, ils revendiquent l’instauration du 13è mois, la mise en place d’une nouvelle grille de salaire et un congé avec un système de salaire 30 jours d’embarquement et 30 jours de congé avec un calcul des heures supplémentaires conformément au code de travail en prenant compte le travail de nuit. Ils réclament une actualisation des frais de route et une prime de risque selon la fonction du marin et une prime d’arrêt technique équitable.

Sources : https://www.maghrebemergent.info/algerie-le-transport-maritime-des-voyageurs-perturbe-par-un-debrayage/

Balades en bateaux: une tendance en vogue parmi les vacanciers à Annaba

ANNABA - Les balades à bord d’embarcations artisanales durant l’été constituent une nouvelle tendance en vogue parmi les vacanciers sur les plages de la wilaya d’Annaba.

Ainsi après les jeunes, notamment les amateurs de pêche qui étaient les premiers à utiliser les embarcations artisanales pour accéder aux zones rocheuses afin de se détendre, cette activité s’est déployée ces dernières années pour devenir une tendance estivale "rentable" tant pour les  propriétaires de bateaux que pour les vacanciers.

En raison de l’attrait évident de vacanciers de tous âges pour les balades en mer, ce passe-temps récréatif et rafraîchissant s'est développé, selon Abdelhamid, propriétaire d’une embarcation traditionnelle et son assistant Haroun, qui activent sur la plage d'El Kharouba (la Caroube) d’Annaba, affirmant que cette activité s’est imposée comme une nouvelle tendance attractive.

Selon Abdelhamid et Haroun, les jeunes et les familles avec leurs enfants n'hésitent pas à monter à bord de simples embarcations, parfois anciennes, pour voguer sur la mer et ses vagues rafraîchissantes, et profiter du charme des plages, source de bien-être et de tranquillité.

Que ce soit au niveau des plages d'Annaba, de Seraïdi ou de Chetaïbi, les allers et retours des embarcations ne s’arrêtent pas, autant que la demande, constituant une préoccupation supplémentaire pour les agents chargés de la surveillance des plages et ceux de la protection civile qui veillent à la sécurité des vacanciers.

Si le plaisir à bord de ces embarcations est assuré pour les passagers le long du littoral annabi, "la vigilance et la prudence restent de mise pour assurer la sécurité des estivants", estime Oualid, l'un des agents veillant à la sécurité des vacanciers sur la plage de Oued Boukrat dans la commune de Seraïdi, qui s'étend sur 1500 m.

Il a ajouté que de nombreuses embarcations utilisées par les vacanciers en mer ne garantissent pas les conditions de sécurité les plus élémentaires.

Sources : http://www.aps.dz/societe/76827-balades-en-bateaux-une-tendance-en-vogue-parmi-les-vacanciers-a-annaba

Alger : Création des premiers récifs artificiels au large de la plage d'Aïn Benian en septembre

ALGER - La Direction de la pêche de la wilaya d'Alger procèdera, en septembre, à la création des premiers récifs artificiels sur le littoral algérois, au large de la plage d'Aïn Benian, dans une première expérience dans la wilaya visant à renforcer les ressources halieutiques, en attendant sa vulgarisation ultérieure aux autres plages de la capitale.

Dans le cadre d'un programme élaboré par la Direction générale de la pêche et de aquaculture au niveau du ministère de l'Agriculture, il sera procédé, le mois prochain, à la création des premiers récifs artificiels dans la wilaya d'Alger, au large de la plage d'Aïn Benian, en partenariat avec plusieurs associations activant dans le domaine de l'environnement et des clubs de plongée sous-marine, a affirmé la directrice de la pêche de la wilaya d'Alger, Rabia Zerrouki à l'APS.

Le projet sera réalisé en coordination avec l'École nationale supérieure des sciences de la mer et de l'aménagement du littoral (ENSSMAL) et le club de plongée sous-marine d'Aïn Benian "el Mordjane", a-t-elle poursuivi, affirmant que les travaux de réalisation de la structure devant être immergée ont été finalisés, en prévision de son implantation le mois prochain. L'expérience sera encadrée par les membres du club de plongée sous-marine d'Aïn Benian et les étudiants en doctorat de l'ENSSMAL qui veilleront à noter toute évolution enregistrée au niveau de la structure.

Sources ; http://www.aps.dz/regions/77032-alger-creation-des-premiers-recifs-artificiels-au-large-de-la-plage-d-ain-benian-en-septembre

62 personnes mortes noyées


Le bilan des noyades ne fait que s’alourdir.

Les services de la protection civile font état à 62 décès par noyade dont 14 dans des plages autorisées.

La majorité des incidents sont parvnues en dehors des horaires de surveillance et 12 dans des plages interdites à la baignade.

La wilaya d’Oran qui vient en tête avec 4 morts, suivie des villes de Tlemcen, Alger, Skikda et Tarf avec 3 morts chacune.

Durant la même période, 36 personnes sont décédées par noyade dans des réserves d’eau (4 dans des barrages, 6 dans des oueds, 14 dans des mares d’eau, 9 dans des retenues colinéaires et 3 dans des bassins d’eau).

Sources : https://algerie-direct.net/lactualite/62-personnes-mortes-noyees/

Jijel : les clubs de plongeurs à la recherche du" trésor perdu"

Le plaisir de l’exploration des fonds marins rassemble à nouveau les clubs amateurs et professionnels de la plongée sous-marine venus à la wilaya de JIjel de plusieurs régions du pays et même de l’étranger.  Objectif, assister à la quatrième compétition de la chasse au trésor perdu, à savoir l'épée de diamant de Baba Arroudj. Une compétition lancée hier dans les fonds marins de la corniche jijilienne et initiée par le Club local de cette willaya de plongée sous-marine « Raie Manta Club ».

Cet évenement rentre dans le cadre du planning de la Fédération nationale de sauvetage et de secourisme et de plongée sous-marine. Un spectacle à ravir les touristes de la perle de l’Est. Le plaisir de mêler la légende à la réalité créé en effet des passions et des curiosités. C’est dans cet esprit que des clubs amateurs et professionnels se sont regroupés pour se lancer dans cette aventure unique, « la chasse au trésor », qui émerveille les estivants de cette région dans un spectacle de suspense à couper le souffle.

L’aventure comprend plusieurs étapes. La première consiste à faire des séances de plongée afin d'explorer les fonds marins et de prendre des photos de la faune et la flore marines, puis faire construire un plan, une sorte de carte au trésor aidant à atteindre des cibles sous-marines, en utilisant un outil d’orientation tel que la boussole.

Outre l’objectif historique qui retrace l’histoire des personnages de la période ottomane, dont les frères Baba Arouj et Kheir Edine barberousse, et la légende de la fameuse épée fabriquée en diamant, perdu dans le large de Jijel, la compétition est une opportunité d’inculquer l’éducation éco-marine aux estivants durant le déroulement de la plongée et leur faire découvrir le chantier grandiose de la faune et flore sous-marines algériennes, considérées comme la plus riche dans le bassin méditerranéen.

Tous les détails dans ce compte rendu de Abdelhamid Zouad, correspendant permanant de Radio Chaine 3 à Jijel. 

Sources : http://www.radioalgerie.dz/news/fr/article/20180811/148065.html

Balance ta fédération, le mal du sport en Algérie

Nabil Chiali, ancien international algérien et entraîneur de la meilleur équipe d’aviron en Algérie, a posté une vidéo sur son mur Facebook pour dénoncer ce qu’il a jugé comme la source du mal dans le sport en Algérie.

L’entraîneur appelle à ce le dossier du sport en Algérie, plus spécialement le dossier des fédérations soit ouvert, il explique que les blocages ne sont pas au niveau du ministère, mais des fédérations, et il raconte sa propre expérience.

Nabil Chiali a posté un message sur Facebook, parce qu’il n’a pas de contact avec le président de la fédération algérienne d’aviron, cependant, ce dernier n’a pas apprécié que l’entraîneur dénonce l’annulation du voyage des deux athlètes, il dénonce un régionalisme et une « hogra »…


Sources : https://algerie-direct.net/lactualite/balance_ta_federation-le-mal-du-sport-en-algerie/

Alger : Inauguration prochaine de la nouvelle gare maritime

Il s’agit d’une opération d’aménagement et d’extension de la gare maritime actuelle du port d’Alger.

La nouvelle gare maritime d’Alger sera inaugurée prochainement, a indiqué mardi le Directeur général de l’entreprise portuaire d’Alger, Mohamed Larbi.

Selon lui, il s’agit d’une opération d’aménagement et d’extension de la gare maritime actuelle du port d’Alger, dont le coût de la première tranche des travaux a été estimé à 1,3 milliard de dinars, sachant que les travaux sont achevés à 99%. Ce qui permettra d’augmenter les capacités de transit des voyageurs tout en assurant une meilleure fluidité du mouvement des passagers et de leurs véhicules et une meilleure maîtrise des formalités policières et douanières, a-t-il expliqué en marge de la visite du ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane, au niveau de cette nouvelle gare maritime.

« Avec l’extension de la gare maritime d’Alger, nous souhaitons augmenter la capacité d’accueil annuelle de 300.000 voyageurs et de 200.000 auto-passagers (passagers qui ont embarqué leurs véhicules à bord du bateau) dans les cinq (5) prochaines années. »

En 2017, le nombre des passagers qui ont transité par le port d’Alger a atteint 263.491, en plus de 122.979 auto-passagers, contre 235.365 passagers en 2016 et 100.452 auto-passagers.

Sources : https://www.huffpostmaghreb.com/entry/alger-inauguration-prochaine-de-la-nouvelle-gare-maritime_mg_5b603cf7e4b0b15aba9c9885?utm_hp_ref=mg-economie-algerie

JAJ-2018 (voile) : Nette domination des véliplanchistes algériens avec 7 médailles dont 4 en vermeil

ALGER - La sélection algérienne de voile a réalisé une excellente moisson dans les épreuves de voile, des 3es Jeux africains de la jeunesse d'Alger (JAJ-2018), en s'adjugeant sept médailles dont quatre en or dans les spécialités de "Bic-Techno" (garçons et filles) et "Laser 4.7" (garçons et filles), clôturées jeudi à Alger-Plage.

Les quatre médailles d'or algériennes, ont été raflées par Islam Bennaka et Naila Rezouani dans la catégorie de "Bic-Techno" et Mohamed Kebaili et Racha Touabi dans l'épreuve de "laser 4.7". La sélection algérienne a également décroché deux médailles d'argent grâce à Rami Boudrama et Lynda Ait-Ali Slimane (Bic techno) auxquelles s'ajoute une médaille de bronze remportée par la véliplanchiste Malia Karasane au "laser 4.7".

L'Algérie a failli obtenir une seconde médaille de bronze par Imad Brighet dans l'épreuve de Bic-Techno, mais les appels formulés par les deux équipes tunisienne et algérienne à la commission d'arbitrage ont fait l'objet d'un visionnage de vidéos de la course. Finalement, le Tunisien Khalil Benasker, a été déclaré vainqueur qui décroche ainsi la médaille de bronze.

Après le triomphe algérien, le sélectionneur national de la catégorie de Bic techno, Manar Bouhadjira s'est déclaré satisfait des résultats de ses éléments:"Nous sommes fiers de nos sportifs. La compétition n' pas été facile vu, le niveau assez élevé des épreuves présenté par les Tunisiens et Égyptiens" a t-il déclaré à l'APS, et d'ajouter: "Mes véliplanchistes ont beaucoup souffert de l'absence d'un vent violent, mais dieu merci, les efforts consentis depuis deux ans pour la préparation de ces jeux n"ont pas été vains. Tout le mérite revient aux jeunes qui se sont beaucoup dépensés pour décrocher les médailles. Il a fallu attendre la dernière course pour connaître les lauréats".

M. Bouhadjira a conclu en soulignant que "l'équipe angolaise a été un adversaire redoutable, composé d'élements habitués aux compétitions internationales, mais n'ont pas empêché la victoire finale de notre équipe qui a bénéficié de nombreux stages durant toute la saison".

Sources : http://www.aps.dz/sport/76806-jaj-2018-voile-nette-domination-des-veliplanchistes-algeriens-avec-7-medailles-dont-4-en-vermeil

JAJ-2018 (Voile): l'Algérie avec 12 véliplanchistes en quête de 3 titres

ALGER - La sélection algérienne de voile, composée de 12 véliplanchistes, participera dans les spécialités Laser 4.7 et Bic-techno aux Jeux africains de la jeunesse (JAJ-2018) prévus du 17 au 28 juillet en Algérie avec l'ambition de décrocher trois médailles d'or sur les quatre mises en jeu.

Huit éléments dont quatre chez les dames seront engagés en Bic-techno, alors que quatre autres dont deux féminins concourront en Laser 4.7. Le président de la Fédération algérienne de voile (FAV), Hassen Djillali, a indiqué à l'APS, que l'objectif assigné est de décrocher 3 médailles en vermeil sur quatre possibles, notamment en Bic-techno, en raison du nombre limité de participants, contrairement à la spécialité de Laser 4.7 qui verra une concurrence assez rude entre tous les pays engagés.

Trente-deux (32) éléments dont l'âge varie entre 17 et 18 ans, représentant 8 pays, seront présents à cette compétition à savoir l'Algérie (pays organisateur), la Tanzanie, la Tunisie, le Maroc, l'Egypte, les Seychelles, l'Angola et le Mozambique. En prévision de ce rendez-vous juvénile continental, la direction technique de la FAV a programmé deux stages de préparation dont le premier a eu lieu du 1er au 10 juillet, alors que le second est prévu du 15 au 20 du même mois, au niveau de l'Ecole nationale de voile à Alger-Plage (commune de Bordj El-Bahri, Alger).

Sources : http://www.aps.dz/sport/76247-jaj-2018-voile-l-algerie-avec-12-veliplanchistes-en-quete-de-3-titres

62 personnes mortes par noyade depuis début juin

Soixante-deux (62) personnes, dont l’âge varie entre 6 et 16 ans, sont mortes par noyade dans des plages et des réserves d’eau depuis le début du mois de juin 2018, a-t-on appris dimanche, auprès des services de la Direction générale de la Protection civile.

«Nous avons enregistré, depuis le début du mois de juin, la noyade de 62 personnes âgées entre 6 et 16 ans, dont 14 dans des plages autorisées en dehors des horaires de surveillance et 12 dans des plages interdites à la baignade», a déclaré à l’APS, le chargé de la communication à la DGPC, le lieutenant Nassim Bernaoui.

Evoquant les villes dont les plages ont enregistré le plus de décès, Bernaoui a cité la wilaya d’Oran qui vient en tête avec 4 morts, suivie des villes de Tlemcen, Alger, Skikda et Tarf avec 3 morts chacune.

Par ailleurs, le même responsable a rappelé que durant la même période, 36 personnes sont décédées par noyade dans des réserves d’eau (4 dans des barrages, 6 dans des oueds, 14 dans des mares d’eau, 9 dans des retenues collinaires et 3 dans des bassins d’eau).

Les services de la Protection civile ont également sauvé durant cette période plus de 9 000 personnes de noyade sur les plages autorisées.

Sources : https://www.algeriepatriotique.com/2018/07/08/62-personnes-mortes-noyade-debut-juin/

Seize traversées quotidiennes programmées : Lancement, aujourd’hui, de la ligne maritime Alger - Tamentfoust

Le décret exécutif fixant les conditions et modalités d’exercice des activités de transport maritime urbain et de plaisance maritime à but lucratif est en vigueur depuis le 27 juillet 2016
Tant attendue, la ligne maritime reliant Alger (la Pêcherie) à Tamentfoust  sera lancée aujourd’hui.

L’annonce a été faite hier par  l’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV), qui précise que ce service sera assuré de 8h à 19h, à raison de seize traversées par jour. Côté coût, les tarifs appliqués sont plutôt abordables puisque fixés à 250 DA pour les adultes et  à 100 DA pour les enfants de moins de 12 ans, apprend-on de même source.
Il convient de signaler, dans ce contexte, que la navette maritime d’Alger est un service de bateaux bus qui a été très bien accueilli par les estivants. La première ligne du genre a, faut-il le rappeler, relié le port d’Alger à la Pêcherie au port de pêche et de plaisance d’El-Djamila (La Madrague) dans la wilaya d’Alger et a été mise en service en août 2014.
Deux années plus tard, soit durant l’été 2016, l’extension Alger-Cherchell a été inaugurée dans le même souci de développer davantage le sous- secteur du transport maritime, de promouvoir le tourisme interne et, bien entendu, de répondre à la demande des estivants.
Lors de cette même période de l’été 2016, des liaisons maritimes reliant Alger à Jijel avaient été lancées. La durée de la traversée comprenant des escales au niveau des ports d’Azzefoun et de Béjaïa était de 6 heures et demie. Il faut savoir que pour cette période estivale, l’ENTMV a programmé plusieurs navettes sur des villes côtières, comme Alger-Béjaïa (avec une traversée de 4 heures) et Alger-Jijel. Remarque à retenir, dans ce cadre, une escale à Azeffoun peut éventuellement être observée pour ces deux destinations (Alger-Béjaïa et Alger-Jijel).
Outre ces destinations, on peut citer également les navettes maritimes entre les villes d’Oran et   d’Aïn El-Turck, assurées par des bateaux de transport de voyageurs, et qui ont repris le 2 juillet, pour la deuxième année consécutive, à l’occasion de la saison estivale.   À l’occasion de l’inauguration de la réouverture de cette ligne, la responsable par intérim de l’ENMTV a, pour rappel, souligné, dans une déclaration à la presse, que «deux bateaux seront utilisés pour le transport des estivants du port d’Oran vers la plage Les Dunes, dans la commune d’Aïn El- Turck, qui dispose d’un quai d’embarquement et de débarquement. Ces deux navires offrent une capacité globale de 600 places et assureront 8 navettes quotidiennes (aller et retour).
Le décret exécutif fixant les conditions et modalités d’exercice des activités de transport maritime urbain et de plaisance maritime à but lucratif est en vigueur depuis le 27 juillet 2016

La traversée durera 30 minutes. Le tarif pratiqué est de 250 DA le billet pour les adultes et 100 DA pour les enfants là aussi. Mme Zerouali a indiqué également que «cette ligne maritime saisonnière, lancée l’été dernier, permettra de désengorger la circulation routière sur la corniche   oranaise et de développer le tourisme balnéaire dans cette région qui connaît une forte affluence des estivants et des touristes venant de toutes les régions du pays». 
Le décret exécutif fixant les conditions et modalités d’exercice des activités de transport maritime urbain et de plaisance maritime à but lucratif est en vigueur depuis le 27 juillet 2016. Les activités de transport maritime urbain et de plaisance maritime entrant dans le champ d’application de ce décret sont au nombre de cinq, à savoir le transport maritime urbain, le pescatourisme,  la balade en mer,  le bateau-restaurant et la plaisance sur des engins nautiques à moteur. Ainsi, il est entendu par transport maritime urbain, toute activité de transport maritime régulier de personnes entre les ports nationaux, effectuée à bord de navires à passagers.

Pour ce qui est du pescatourisme, c’est une opération d’embarquement de passagers à bord des navires armés et équipés à la pêche ou navires aquacoles, à titre d’activité complémentaire de plaisance, pour leur faire découvrir le métier de marin pêcheur ou d’aquaculteur, ainsi que le milieu marin. D’autre part, et s’agissant de la balade en mer, il s’agit d’une activité de plaisance d’embarquement de passagers pour une virée en mer à bord de navires à proximité du littoral. Le bateau-restaurant est une activité de plaisance et de restauration à bord d’un bateau itinérant ou bateau stationnaire conçu ou aménagé, amarré à quai à l’intérieur des ports de pêche et/ou ports de plaisance. Concernant le concept de «plaisance sur des engins nautiques à moteur», ce dernier est défini comme une activité de plaisance au moyen de location d’engins nautiques à moteur au profit de tiers. Enfin, il faut comprendre par «engin nautique à moteur», tout engin nautique équipé d’un système de propulsion et pouvant être conduit par une personne en position assise, debout ou agenouillée sur la coque. Le décret exécutif fixant les conditions et modalités d’exercice des activités de transport maritime urbain et de plaisance maritime à but lucratif signale, dans ce contexte, que les engins de type scooter de mer, moto de mer ou jet-ski, ainsi que les planches à moteur entrent dans la catégorie des engins nautiques à moteur.

Sources : http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/125489

BOUMERDÈS Les ports de pêche saturés

Au port de Zemmouri, entre autres, les marins pêcheurs ont dû entasser les 228  embarcations l’une contre l’autre, afin de permettre au plus grand nombre possible de bateaux d’accoster.

Les principaux ports de pêche de la wilaya de Boumerdès ne disposent plus de place pour de nouvelles embarcations. En effet, sur les trois existants, ceux de Zemmouri et de Dellys sont saturés, vu le nombre important de bateaux qui y accostent. Quant à celui de Cap-Djinet, il connaît des problèmes d’ensablement et de courants marins. Ainsi, les éventuels investisseurs dans le domaine de la pêche dans la région de Boumerdès n’ont plus la possibilité d’acquérir de nouvelles embarcations et de surcroît, ils sont condamnés à aller accoster leurs bateaux dans d’autres régions du littoral du pays ou changer carrément de créneau. Les quelque 4 800 marins pêcheurs de la wilaya de Boumerdès continuent à exercer encore cette activité, sur un littoral de 75 km, et ce, dans des conditions pénibles.
La circulation des embarcations est très difficile dans les ports, et de longues files d’attente se forment au retour de la pêche ce qui rend difficile le déchargement de la cargaison. À noter que sur 555 bateaux de pêche qui sont en activité, une grande partie est très vétuste. Ce qui représente 10% de la flotte exerçant sur le territoire national. La saturation des ports n’a fait que compliquer l’activité. C’est le cas au port de Dellys où sont accostés 226 bateaux. Un responsable de la direction locale de la pêche nous confie que cette infrastructure est saturée à 200% et ne peut plus accueillir d’autres embarcations.
Au port de Zemmouri, les marins pêcheurs ont dû entasser les 228 embarcations l’une contre l’autre, afin de permettre au plus grand nombre possible de bateaux d’accoster.
Ils sont contraints d’attendre pendant des heures avant de pouvoir décharger leurs cargaisons. Par ailleurs, le port de plaisance et de pêche de Cap-Djinet mis en service en 2016 et qui dispose d’une capacité totale de 115 embarcations, n’a pas été d’une grande utilité pour les professionnels de l’activité de la pêche, ceci en raison des défaillances techniques qui sont apparues peu de temps après son inauguration. Ce dernier a nécessité plusieurs opérations de dragage afin de dégager les quantités importantes de sable qui gênent les mouvements des bateaux. Par ailleurs, les courants marins provoquent des collisions des bateaux contre le béton du quai, ce qui endommage l’ossature des embarcations en question. Cette situation a contraint les propriétaires d’embarcations à quitter ce port qui se retrouve, aujourd’hui, presque vide. En effet, selon un professionnel de la pêche, des erreurs dans l’étude initiale du projet ont fait que la grande digue, censée protéger les bateaux, a été réalisée dans le mauvais sens, ce qui réduit son efficacité contre l’ensablement et les courants marins.

Sources : https://www.liberte-algerie.com/centre/les-ports-de-peche-satures-287395

Bouira Option pour les sports nautiques

La direction du Centre national des sports et loisirs de Tikjda (CNSLT) a lancé samedi dernier la saison estivale 2018 au niveau du barrage hydraulique de Tilesdit, situé dans la commune de Bechloul, à 25 km à l’est de Bouira.

La nouveauté pour cette année est l’introduction des activités nautiques et aquatiques sur le plan d’eau de Tilesdit. La direction du complexe a mobilisé d’importants moyens matériels et humains pour la réussite de cette manifestation visant essentiellement à promouvoir les disciplines des sports nautiques, jusqu’ici méconnues du grand public.

En effet, des professionnels dans le domaine ainsi qu’un équipement sportif ont été mobilisés à cette occasion qui a drainé une affluence remarquable de visiteurs, notamment des familles. Les pouvoirs publics ont toujours fait part de leur volonté de développer, et surtout de valoriser, les sports nautiques, notamment les disciplines olympiques.

L’initiative des responsables du complexe touristique de Tikjda est, dans ce sens, encourageante. Les autorités locales sont impérativement appelées à accompagner ces initiatives, d’autant plus que les potentialités et les structures pouvant abriter ce genre d’activités à la fois sportives et de détente, existent.

Présents à l’occasion de la préparation du lancement de la saison estivale, des professionnels et des spécialistes dans le domaine ont, à l’unanimité, appelé à une meilleure exploitation du plan d’eau en question.

Le premier responsable du CNSLT, Smaïl Meziani, a insisté sur l’impératif de créer d’abord des écoles de sports spécialisées dans le domaine et qui prendront en charge, selon lui, l’orientation et la formation des pratiquants. Néanmoins, c’est la gestion de l’infrastructure hydraulique en question, où beaucoup de secteurs interviennent, à l’image de l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), la direction des services agricoles (DSA), le secteur des forêts, qui pose problème.

L’accès aux clubs ou aux amateurs des sports nautiques demeure impossible, et cela en dépit des orientations et instructions données notamment par les ministres qui se sont succédé à la tête du secteur de la jeunesse et des sports, appelant à l’implication de toutes les parties concernées pour une bonne exploitation du plan d’eau de Tilesdit et relancer ces sports.

Le DJS de Bouira a indiqué que le développement de ces disciplines au niveau du barrage nécessite «une forte mobilisation des moyens et des équipements». Il a précisé que, dans la région, il n’existe qu’une seule association qui œuvre à développer la pratique des sports nautiques, mais «timidement», faute de moyens.

Le responsable a ajouté aussi que des activités ont été organisées dans un passé récent au niveau du barrage, et ce, à l’initiative de son secteur. Cependant, l’acquisition des équipements et du matériel destinés à la pratique des sports nautiques dans la région pose problème aux associations, et même à la direction du complexe de Tikjda. Afin d’y remédier, le CNSLT a fait appel à une société spécialisée dans la fabrication du matériel aquatique, à l’instar des barques, kayaks et autres. 

Sources : http://www.elwatan.com/regions/kabylie/bouira/option-pour-les-sports-nautiques-17-05-2018-368358_145.php

Les constructions illicites prolifèrent sur le littoral de Mostaganem L’étrange silence des responsables !

C’est scandaleux, la pagaille des constructions illicites reprend au niveau de la plage de Petit Port à Sidi Lakhdar, à l’est de la wilaya de Mostaganem. Une ZET de surcroît.

Le phénomène prend une ampleur dramatique. La démolition partielle des constructions illicites et autres extensions effectuée, il y a à peine deux mois au niveau du rivage de Petit Port, et plus précisément au lieu-dit «DNC» côté ouest de la plage, ne semble pas avoir d’effet. Au contraire, les propriétaires de cabanons redoublent de férocité cette fois-ci. Ils ont reconstruit tout ce qui a été démoli par la commission de l’urbanisme.

Pis encore, ils se sont appropriés d’autres espaces et en toute illégalité. Une déprédation à outrance et la plage continue à se rétrécir en cet endroit. Les élus et les services concernés ont été sollicités, malheureusement, rien n’a été fait sur le terrain. Personne ne bouge le petit doigt. «Y a-t-il une complicité ailleurs, du fait que ces derniers jouissent d’une totale impunité ?» déplorent de nombreux citoyens mécontents qui se sont déplacés, hier, à notre rédaction, pour dénoncer cette violation de la loi au niveau de la ZET. Sur les lieux, le constat est amer, a-t-on observé.

Même les observateurs se sont étonnés de la passivité et de l’immobilisme des responsables concernés. A les en croire, les citoyens révoltés ont décidé de saisir le wali de Mostaganem pour stopper ces pratiques scandaleuses qui soulèvent déjà l’indignation de centaines de citoyens qui sollicitent l’intervention des autorités concernées, seules habilités à en finir avec ce fléau qui gangrène nos plages.

Sources : 

JIJEL : 8 collégiens noyés, lors d’une excursion

Huit collégiens, en sortie lors d’une excursion, se sont noyés le vendredi 27 avril à la plage d’Andreu dans le chef-lieu de la wilaya de Jijel, a-t-on appris de sources concordantes. Selon les mêmes sources, la sortie de ces collégiens s’est faite dans le cadre d’une excursion organisée par leurs écoles en direction de la plage d’Andreu, dans la ville de Jijel, où plusieurs d’entre eux ont tenté de se baigner dans la mer. Huit enfants se sont ainsi noyés, ont indiqué les mêmes sources qui précisent que sept d’entre eux ont pu être sauvés, tandis qu’un huitième a perdu la vie et a été repêché inerte par les services de la protection civile. À noter qu’à l’approche de la saison estivale, plusieurs noyades sont ainsi enregistrées chaque année sur les plages du pays, un phénomène principalement lié au non-respect des normes de sécurité par les personnes qui vont s’y baigner.                   

Sources : https://www.reflexiondz.net/JIJEL-8-collegiens-noyes-lors-d-une-excursion_a51346.html

Algérie: cinq disparus dans le naufrage d’un bateau de pêche

Une équipe des gardes-côtes algériens a secouru , aujourd’hui dimanche, 3 pécheurs à El Tarf, 5 autres ont été portés disparus, a-t-on appris de sources concordantes.

Selon les mêmes sources, les marins pécheurs qui étaient au nombre de 8 au total, étaient à bord d’un bateau de pêche dénommé, Mohamed Kenzi. Celui-ci s’est renversé à 12 miles nautiques de la plage Cap Rosa dans la commune d’El Kala (wilaya d’El Tarf).

Les recherches sont en cours pour retrouver les 5 disparus, qui sont tous originaires de la wilaya d’Annaba. Les gardes cotes ont mobilisé à cet effet de gros moyens.

Aucun détail n’a filtré, à l’heure actuelle, concernant les conditions et les raisons du naufrage.

Sources : https://observalgerie.com/actualite-algerie/societe/algerie-cinq-disparus-dans-le-naufrage-dun-bateau-de-peche/

Exercice de débarquement naval de l’ANP à Oran La démonstration de force

Le discours du général de corps d’armée illustre l’importance de ces manœuvres en termes d’effectifs et de moyens techniques. «(...) J’ai veillé personnellement à prendre part à cet exercice, premier dans son genre et de cette ampleur», a-t-il indiqué aux soldats présents.

L’exercice n’a rien de nouveau. L’armée algérienne effectue, chaque année, des exercices et des manœuvres afin de tester la cohésion de ses troupes et leur disponibilité au combat. Mais les moyens mis en œœuvre cette année sont exceptionnels.

En présidant les manœuvres d’embarquement, hier à Oran, le chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, semblait ne rien ignorer de l’enjeu. Il sait que le pays est entouré de dangers.

Et il le fait savoir. Aux soldats à qui il a rendu visite après la fin de l’opération «Toufan 2018» (Ouragan 2018), le chef d’état-major de l’armée rappelle que le contexte actuel se signale par des «problèmes qui règnent à nos frontières» et de «crises» qui se «multiplient» dans la région.

Malgré cela, le vieux général a affiché une sérénité hors norme. Assis aux côtés du général-major Saïd Bey, chef de la 2e Région militaire, et du du général-major Mohamed Larbi Haouli, commandant des forces navales, Ahmed Gaïd Salah a supervisé, à Mers El Kébir, un entraînement d’une grande ampleur.

Selon des images diffusées par l’armée, l’exercice a réuni des unités navales, à l’image de sous-marins, bâtiments de commandement et de déploiement des forces, des frégates polyvalentes, des navires lance-missiles, des bâtiments de débarquement et de soutien logistique, des remorqueurs de haute mer, des dragueurs de mines, des vedettes des garde-côtes, des vedettes et des hélicoptères de sauvetage, ainsi que des unités de fusiliers marins et des unités de plongée et d’actions sous-marines.

«L’ensemble de ces unités navales, appuyées d’unités aériennes et de défense aérienne du territoire, ont sécurisé et exécuté l’opération de débarquement d’unités conjointes relevant des forces navales et des forces terrestres avec toutes leurs troupes et leurs matériels et équipements», précise un communiqué du ministère de la Défense nationale.

Le discours du général de corps d’armée illustre l’importance de ces manœuvres en termes d’effectifs et de moyens techniques. «(...) J’ai veillé personnellement à prendre part à cet exercice, premier dans son genre et de cette ampleur», a-t-il indiqué aux soldats présents. Le chef militaire n’a prononcé aucun nom de pays. Mais il a insinué que cet exercice est beaucoup plus une démonstration de force, visant à montrer les capacités défensives de l’armée algérienne qu’une velléité d’agresser un autre pays.

«En dépit des problèmes qui règnent dans notre environnement immédiat et distant et de la multiplication de ses crises, soyez certains que nos efforts s’articuleront à jamais sur la défense de chaque parcelle de l’Algérie sur toutes ses frontières nationales et ses eaux territoriales, et ce, dans l’objectif de ne point servir d’issue pour les risques d’instabilité», a indiqué Gaïd Salah dans un discours diffusé par le ministère de la Défense.

Pour montrer les bonnes «intentions» de l’armée algérienne, Gaïd Salah a insisté sur sa seule «finalité» : «Défendre sa souveraineté.» «Nous voulons que l’Algérie demeure toujours une source intarissable de paix et de sécurité, car défendre sa souveraineté et son indépendance nationales constitue notre ultime finalité», a-t-il précisé.

C’est donc un exercice «dissuasif». A l’image de celles qui se sont déroulées récemment à Béchar, ces manœuvres interviennent dans une conjoncture marquée par une montée des tensions régionales. Les déclarations des autorités marocaines qui accusent l’Iran d’armer et de former les militants du Polisario s’ajoutent à un environnement électrique fait du chaos libyen et de l’insécurité permanente des frontières sud.

Sources : http://www.elwatan.com/une/la-demonstration-de-force-07-05-2018-367640_108.php

TIKJDA - En prévision de la saison estivale 2018 Le CNSLT se lance dans les sports aquatiques

Le Centre des sports et loisirs de Tikjda (CNSLT) lancera la saison estivale 2018 jeudi prochain. En plus des traditionnelles activités d’animation touristiques, de nouvelles activités sont prévues cette année, notamment au niveau du barrage de Tilesdit. Situé à proximité du site de Tikjda, cet ouvrage hydrique constitue un véritable atout pour le développement du tourisme dans cette région. En effet, et selon M. Blekacemi Mohammed Ameziane, chargé de communication du CNSLT, le centre a prévu, pour cette saison, des activités aquatiques au niveau du barrage de Tilesdit, au profit de dizaines de touristes et de visiteurs de la région. Dans un premier temps, des disciplines comme le canoë kayak et la pêche sportive seront lancées au niveau du barrage de Tilesdit, dès le jeudi prochain : «En prévision de la saison estivale 2018, nous avons initié une grande nouveauté pour cette année. En plus des activités de montagne, nous lancerons des activités aquatiques au niveau du barrage de Tilesdit. Du matériel spécifique pour le canoë kayak et la pêche sportive, par exemple, a été acquis par le CNSLT. Les touristes et les visiteurs de Tikjda pourront aussi profiter de ce genre d’activités au niveau du barrage de Tilesdit. Ils seront encadrés par des spécialités du domaine en toute sécurité», précise M. Belkacemi, qui ajoute qu’une étude technique sera prochainement lancée, pour l’installation d’une antenne spécialisée dans les sports aquatiques au niveau du barrage de Tilesdit : «Nous pensons au développement du tourisme dans la région, via les sports aquatiques. D’autres disciplines seront aussi pratiquées au niveau du barrage, en plus de l’aménagement d’une plage artificielle ainsi que la tenue d’autres activités d’animation au niveau du site», précise-t-il. Par ailleurs, et concernant le programme d’activité prévu pour le vendredi prochain, le CNSLT a retenu plusieurs activités et animations au profit des visiteurs, colles les expositions et autres activités culturelles. La piscine de l’hôtel «Djurdjura» sera aussi ouverte au grand public dès vendredi prochain. Des randonnées pédestres seront aussi organisées quotidiennement, notamment, vers des sites naturels aux alentours de Tikjda d’autres, chaque semaine, vers le lac Tamda Ugulmim. 

Sources : http://www.depechedekabylie.com/national/189487-le-cnslt-se-lance-dans-les-sports-aquatiques.html

Export : le port de Zemmouri El Bahri signe une convention avec la Maurétanie, pour la construction de 30 bateaux

L’activité de la construction navale et de la réparation des bateaux de pêche au port de Zemmouri El Bahri (est de Boumerdes) a connu ces dernières années un véritable essor en termes de satisfaction de la demande locale et nationale pour s’orienter vers l’exportation à la faveur d’une convention signé récemment avec la Mauritanie.

L’Entreprise Corenav, spécialisée dans la construction, la réparation et la maintenance navales a reçu récemment une commande de la Mauritanie pour la construction de 30 bateaux de pêche en polystyrène, d’une longueur de 18.5 m, a indiqué à l’APS le directeur de la pêche et de l’aquaculture, M. Kadri Cherif.

Corenav devra signer d’autres conventions avec le secteur privé du même pays pour la construction de bateaux de pêche de différents types et gabarits, a ajouté le même responsable.

Corenav est l’unique entreprise nationale qui fabrique des bateaux en polystyrène et la seule spécialisée dans la construction, la réparation et la maintenance des bateaux à Zemmouri El Bahri, l’un des plus vieux port au niveau national, a précise M. Chaouch Ali, chef de l’entreprise Corenav, qui a fait savoir que son entreprise recevait annuellement des commandes de toutes les wilayas du pays pour la construction de 30 à 40 bateaux, de tous types et gabarits, contre 5 à 6 bateaux dans les années précédentes.

Corenav prend en charge annuellement la réparation et la maintenance de 80 à 100 différents bateaux, selon le chef d’entreprise.

La hausse de la demande sur les prestations navales s’explique par l’engouement des jeunes pour l’investissement dans ce domaine avec l’appui de l’Agence nationale de Soutien à l’Emploi de Jeunes (ANSEJ), notamment après l’augmentation du montant de l’aide accordée à cet effet, outre la  qualité des prestations prodiguées à des prix accessibles.

L’installation d’un pont flottant et d’une relève portique parmi les investissements de Corenav

Les principaux investissements réalisés par l’entreprise pour améliorer ses prestations sont l’installation au port de Zemmouri el Bahri- objet récemment d’une opération de désenvasement qui a permis l’enlèvement de près de 17 000 m3 de vase et d’élargir à 7 mètres le tirant d’eau de

l’entrée du port- d’un pont flottant pour l’accostage des bateaux et d’un relève portique d’une capacité de 150 tonnes, soit le plus imposant à l’échelle nationale, a constaté l’APS.

Mise en service en 2010, cette équipement permet de répondre à la demande des pêcheurs des wilayas du centre, de l’est et de l’ouest du pays en termes de levage des bateaux de différents volumes et poids en vue de leur réparation ou entretien réguliers et dans les meilleurs délais.

La grue acquise avec l’appui de l’Etat à hauteur de 60% du montant global permet de réduire les délais d’attente et les coûts au grand soulagement des pêcheurs et armateurs, obligés par le passé à se rendre jusqu’aux ports de Beni Haroun (Tipasa) ou de Ain Temouchent, a affirmé le directeur de la  pêche et de aquaculture.

Corenav a ouvert ces dernières années une annexe à proximité de l’atelier principal du port de Zemmouri El Barhi, destinée à la vente de moteurs de bateaux et de pièces de rechange.

Une entreprise familiale aspirant à élargir et à diversifier ses activités à travers de nouveaux investissements

Crée en 2002, cette entreprise à caractère familial, qui occupe une position importante au niveau du port de Zemmouri El Bahri, est gérée par M. Chaouache, ses quatre fils et l’un de ses frères employant des jeunes issus des instituts de formation professionnelle.

Au fil du temps, Corenava pu maitriser la construction et la maintenance des bateaux fabriqués en bois (de 12 à 25 mètres) ainsi que les bateaux fabriqués en polyester allant de 4,80m à 18,50m.

Aspirant à élargir et à diversifier les activités de son entreprise, M. Chaouch, qui a commencé ce métier en 1980, a introduit une demande pour acquérir un terrain de près de 5000m² mitoyen à son atelier principal et a lancé un autre investissement dans la zone d’activité de pêche et d’aquaculture, crée récemment près du port de Zemmouri, qui consiste en un atelier de construction de bateaux de loisir et de tourisme.

La wilaya de Boumerdès compte d’autres ateliers de réalisation et de maintenance navales au niveau de la localité de Chebacheb, commune de Khemis El Khechna, dont Midit Pol spécialisée dans la construction, la réparation et la maintenance des bateaux de pêche fabriqués en bois et dont  la longueur allant de 4,80 m à 16 m.

Le directeur de wilaya a indiqué en outre que le port de Dellys comprend également deux autres unités industrielles, la première est spécialisée dans la réalisation et la maintenance des bateaux en bois dont la longueur varie entre 12m et 18m et la deuxième spécialisée dans la réalisation des  bateaux en polyester d’une longueur de 4,80 m.

Sources : https://www.algerie-eco.com/2018/02/15/export-port-de-zemmouri-el-bahri-signe-convention-mauretanie-construction-de-30-bateaux/

SPORT NAUTIQUE : 1ER CHALLENGE RÉGIONAL D’APNÉE Hippocampe sort du lot

Le sport nautique à Oran a connu, le 14 avril, un saut qualitatif qui fera assurément date dans les annales des disciplines subaquatiques régionales et permettra, en cas de persévérance, de régularité et de continuité, un nivellement par le haut qui ne sera que doublement bénéfique à tout le mouvement associatif concerné. C’est que la Ligue oranaise de secours, sauvetage et activités subaquatiques (Lossas) a frappé fort. Sous la houlette du dynamique Belarbi Mohamed, en sa qualité de président de la commission régionale d’apnée, ainsi que les moniteurs d’apnée de la ville d’Oran en tant que juges, la piscine de Boutlélis a, ainsi, été le théâtre du premier challenge régional d’apnée. Neuf clubs de plongée ont pris part à cette manifestation, à savoir Hippocampe, Sport Bleu, Kristel, SHM, Nautilus, Octopus, CSO, Afak Tlélat et CSANO pour un total de quarante-trois athlètes participants. À l’issue d’une longue et passionnante journée de compétition acharnée, les résultats ont finalement été conformes aux attentes. Ainsi, en apnée statique, c’est Abderrahmane Morsli avec 5’22’’93 qui a raflé la mise, suivi sur le podium de Amrani Mohamed (Hippocampe) avec 5’17’’30, et Sahraoui Sofiane qui a tenu 4’57’’74. En apnée dynamique avec palmes, Chater Baroudi (Hippocampe) avec un résultat de 116,80 m a devancé la rude concurrence symbolisée par Djilali Youcef (Sport Bleu) et ses 114,50 m et Benabderrahmane Kacem (Hippocampe) et ses 110,80 m. En apnée dynamique sans palmes, c’est le même Chater Baroudi (Hippocampe) avec 79,90 m qui a remporté la compétition, devançant Agherbi Miloud (Hippocampe) avec 79,20 m et Habchi Sahin (Kristel) et ses 75 m. Enfin en speed (2 x 50 m), c’est Khalil (CSNO) qui est monté sur la plus haute marche du podium, suivi de Ghazoui (Octopus) et Benaboura (ASN Kristel). Sans surprise donc, le classement par équipes a consacré le team Hippocampe comme meilleure équipe régionale, devant Sport Bleu et l’ASN Kristel.

Sources : https://www.liberte-algerie.com/omnisports/hippocampe-sort-du-lot-291510

Sport nautique d’Alger : déjà 150 ans d’existence !

Doyen des clubs et associations sportives en Algérie, le Sport nautique d’Alger continue de «ramer» contre vents et marées pour maintenir la discipline, touchée de plein fouet par la crise financière et la marginalisation.

Créé officiellement en 1867, le Sport nautique d’Alger (SNA) est le doyen des clubs sportifs et nautiques en Algérie et même en Afrique. Le doyen, parce que dans les années 1860 le sport moderne en Algérie coloniale n’en est qu’à ses débuts. Le football, la boxe, les autres disciplines n’existaient pas encore.

Le SNA a de l’histoire. Il a été fondé par un certain Félix Guend et la majorité de ses dirigeants appartenait à l’élite française de l’époque (militaires, hauts fonctionnaires, directeurs d’école...). Il était situé dans la darse de l’Amirauté d’Alger, un endroit idyllique, aux pieds de La Casbah.

Durant l’époque coloniale, la darse était considérée comme un port de plaisance par excellence. L’ancien port était devenu un lieu de sports nautiques : aviron, yachting à voile ou à moteur, natation. Il paraît hors de doute que la population algérienne n’y était pas admise à cette époque-là.

Le SNA n’était pas ouvert aux Algérois ; l’élite française de l’époque pensait que le sport nautique était dédié uniquement aux riches et aux intellectuels. Par contre, durant la période postérieur à 1945, des anciens athlètes du SNA affirmaient que le club a ouvert ses portes à tous, même s’il n’y avait pas beaucoup de musulmans (témoignage de René Soliveres, inscrit au SNA aviron en 1957-1961).

Le local abritant le Sport nautique d’Alger est un ensemble architectural de grande valeur historique, le premier local construit à base de bois. La date exacte de sa construction n’est pas connue, mais il certain que le local a plus de cent ans d’âge. De nos jours, malheureusement, peu de choses restent de la darse de l’Amirauté d’Alger.

Elle est désormais classée terrain militaire, mais heureusement que le SNA a survécu, il est toujours là, au même endroit depuis sa création. L’aviron y est toujours pratiqué par la jeunesse algéroise. Contrairement aux autres sports pratiqués en Algérie, l’histoire des sports nautiques reste inconnue. Bien des clubs ou associations sportives nautiques, à l’image du SNA, ont plus de cent ans d’âge par rapport aux clubs de football connus en Algérie comme le CS Constantine, le MC Alger, la JS Kabylie et l’ES Sétif.

Difficultés

Le Sport nautique d’Alger est aujourd’hui le club d’aviron le plus titré en Algérie, considéré comme le «roi» dans les disciplines d’aviron et de canoë-kayak. Le SNA se distingue à chaque compétition par rapport à ses concurrents et adversaires  nationaux et même internationaux. Le Sport nautique algérien remporte toujours des titres et des médailles ; il possède plus de 25 titres internationaux entre les Championnats africains et arabes. Sur le plan national, ce club rafle le Championnat et la Coupe d’Algérie dans pratiquement toutes les catégories. 80% des titres nationaux s’inscrivent dans le palmarès du Sport nautique d’Alger.

Le club forme des athlètes de haut niveau dans toutes les catégories. Il compte dans ses rangs la majorité des rameurs de l’équipe nationale, athlètes qui représentent l’Algérie dans les grands événements nautiques africains ou arabes. Et même les premiers participants en sports nautiques aux Jeux olympiques étaient issus du SNA lors des JO Pékin 2008. Actuellement, le club forme 110 athlètes, toutes catégories, entre l’aviron et le canoë-kayak.

Malgré ces prestations et cette grande performance, le club est abandonné, délaissé, livré à lui-même, comme l’indique son président, Abdeldjalil Gueroumi : «Nous réalisons chaque année de bons résultats, mais on n’a toujours aucun sponsor qui nous accompagne, seulement des contributions de la DJS.

Ceci, en plus du fait que notre local est vétuste.» M. Gueroumi ajoute que le matériel des sports nautiques coûte excessivement cher par rapport aux autres disciplines : «L’équipement est cher. Un skiff d’une seule place de qualité moyenne peut coûter jusqu’à 3200 dollars sans le dédouanement et les rames. On ne peut pas améliorer nos performances avec uniquement l’argent qui nous provient de la DJS. C’est impossible.»

Difficultés

Le SNA envisage de porter haut le drapeau national lors du Championnat mondial d’aviron et des prochains JO. Mais il souffre d’un problème majeur : l’argent, comme le regrettent les membres du staff technique. L’autre problème évoqué par un ancien rameur du club, actuellement arbitre international et membre de la Fédération algérienne d’aviron, Toufik Akloul, est  «le manque de formateurs, ce qui se répercute sur la qualité de la formation. Le SNA n’a pas les moyens de recruter des formateurs étrangers afin d’encadrer ses athlètes. Il est aussi dans l’incapacité d’envoyer les formateurs algériens se perfectionner en Occident.

Pour espérer avoir un jour un athlète de haut niveau, il nous faut absolument des spécialistes et de bons formateurs.» Toufik Akloul nous fait savoir que le SNA ne peut compter que sur les bénévoles et les amoureux de cette discipline pour espérer former de futurs rameurs à l’échelle internationale : «Si on veut préparer un futur champion olympique, nous devons payer son entraîneur ou formateur professionnel.

Personne ne peut travailler sans percevoir un salaire et des primes, d’où la nécessité de trouver, plus que jamais, un sponsor qui nous accompagne.» Le président du SNA, Abdeldjalil Gueroumi, se joint à l’arbitre international Toufik Akloul pour déclarer que si de grands groupes économiques ou industriels s’intéressaient au sport nautique, l’Algérie pourrait organiser des régates internationales. «Avec un littoral de plus de 1400 km et avec des régates, on ne pourrait que tirer des profits, surtout si on ouvre les portes aux yachting clubs», précise-t-il.

Nos deux interlocuteurs reviennent sur un autre point noir, à savoir la salle d’entraînement. L’aviron comme le kayak sont des sports qui se pratiquent généralement en mer, mais parfois si celle-ci est agitée, les athlètes doivent poursuivre leurs entraînements. «Quand la mer est agitée, on doit continuer à s’entraîner en salle. C’est pour cette raison que le club doit être doté d’une salle aux normes avec le matériel nécessaire pour la pratique de l’aviron», affirme le président.

Malgré tous ces obstacles, le Sport nautique d’Alger existe toujours grâce aux passionnés de cette discipline, et aussi aux amoureux de la mer et à la ville d’Alger, car le SNA fait désormais partie de l’histoire de la capitale. Il a vécu avant et après l’indépendance. Comme chaque association sportive, l’aspect festif et social est toujours présent surtout chez les jeunes rameurs. Le SNA vit depuis 150 ans et espère vivre encore longtemps pour que la jeunesse algéroise pratique encore et toujours l’aviron et le kayak. 

Sources ; http://www.elwatan.com/sports/sport-nautique-d-alger-deja-150-ans-d-existence-27-04-2018-367079_110.php

Voile/JAJ-2018: l'Algérie vise au moins trois médailles d'or sur les quatre possibles

ALGER - La Fédération algérienne de voile (FAV) espère reporter "au moins trois" des quatre médailles d'or qui seront mises en jeu lors des prochains Jeux africains de la Jeunesse (JAJ), qui se dérouleront du 18 au 28 juillet 2018 à Alger, a annoncé mardi le président de l'instance, Hacène Djilali.

"La direction technique nationale table sur quatre médailles d'or sur les quatre possibles lors des prochains JAJ, mais personnellement, je préfère présenter les choses de manière plus modérée, et promettre sous toutes réserves un minimum de trois médailles d'or sur les quatre qui seront mises en jeu" a annoncé Djilali en conférence de presse, au Complexe sportif Ahmed-Ghermoul d'Alger-Centre.

Sources : http://www.aps.dz/sport/71067-voile-jaj-2018-l-algerie-vise-au-moins-trois-medailles-d-or-sur-les-quatre-possibles



Un navire de luxe sera construit par les chinois

Dans un délai fixé à 26 mois, un groupement d’entreprises chinoise livrera  à la l’ENTMTV un car ferry long de 199,90 mètres et d’une vitesse de 24 nœuds. Le cout du projet est de  175 millions de dollars.

Le contrat a été signé aujourd’hui par le PDG de l’entreprise maritime nationale Entmv et les PDG des deux entreprises chinoises GSI et CSTC en présence du ministre des transports et la représentante de l’Ambassade de Chine à Alger donnant suite à l’attribution du marché en avril 2017.

Ce projet entre dans le cadre de la modernisation et le renforcement de sa flotte, l’entreprise nationale ENMTV va acquérir 26 navires pour le transport de containers et de marchandises selon instruction du président de la république, a fait savoir aujourd’hui le ministre des transports qui a annoncé qu’à ce jour, 10 navires ont été acquis alors que 16 navires sont encore en phase de négociations. 

La construction du navire par ce groupement chinois, aura une capacité de 1800 passagers et 600 véhicules. Il sera réalisé dans un délai de 26 mois. Il est un peu plus long que Tarek Ibn Ziad car, mesurant 199,90 mètres et une largeur de 29,95 mètres avec une vitesse de 24 nœuds équivalent à 43,68 Km à l’heure. Quant aux commodités internes, le navire disposera de 2 restaurants, un salon de thé, des aires de jeux pour enfants, un espace prière et d’une salle de sport, tout est prévu pour le confort du voyageur. Les cabines 1ere classe auront des salles de bains privées et ce, en plus de 10 suites dont 2 d’entre elles de types présidentielles. Coté technique, le navire bénéficie d’une autonomie en carburant et vivres pour 10 jours offrant en plus des traversées, des croisières en basse saison.Il est garanti 3 ans avec une extension de garantie de 2 ans sur la coque et équipements principaux. Le contrat de construction prévoit par ailleurs la formation de techniciens à la charge du constructeur. Il est également à signaler qu’un programme de formation de six (6) mois.

Sources : http://www.leconews.com/fr/actualites/nationale/transport/un-navire-de-luxe-sera-construit-par-les-chinois-11-03-2018-182750_294.php

La société française Ecorep-Piriou remporte la commande de trois navires en Algérie

La France s’impose dans la fabrication des navires en Algérie. En effet, l’entreprise commune Piriou- Ecorep vient de remporter la commande de trois navires de servitude pour STH, entreprise de gestion et d’exploitation des terminaux marins à hydrocarbures, selon Econostrum.  Affectés dans les ports d’Arzew, Bejaia et Skikda d’ici l’été 2018, ces bateaux longs de 13,85 mètres seront équipés de deux moteurs de 450 chevaux et d’un bollard-pull (puissance de tractation) de 8,8 tonnes.

A souligner qu’Ecorep-Piriou  a enregistré la commande d’un catamaran pour l’exploitation de la ferme aquacole de l’Eurl ZIZOU située à Chlef. La livraison de cette unité est prévue en juin 2017 à Ténès.

Implantée à Concarneau en Bretagne, l’entreprise Piriou a posé le pied en Algérie en 2013 puis a fusionné avec Ecorep en 2014. La société française fabrique, à Bou-Haroun Wilaya près de Tipaza (40 km d’Alger), des navires de pêche et de servitude portuaire de 16 à 35 m, avec de l’acier et de l’aluminium, et de 4 à 16 m avec de la fibre de verre.

Notons en outre que même l’Algérie s’est lancé dans la fabrication des navires et le premier plus grand bateau de pêche de fabrication nationale est sorti du chantier de construction navale, Sakomas, d’Azeffoune, en mars 2016. Ce bateau, d’une longueur de 19 mètres et d’une puissance de 450 CV, est construit suivant de nouveaux procédés technologiques, à savoir un mélange de fibre de verre et de résine, des matières connues et reconnues pour leur solidité et leur résistance même en haute mer.

Ce bateau de fabrication locale coûte trois fois moins cher qu’un même bateau d’importation. Son prix est de 23 millions de dinars alors que, par exemple, des bateaux de même longueur importés de Turquie ne coûtent pas moins de 600 000 euros. Rappelons que les ateliers de fabrication de ce chantier situé dans l’enceinte du port d’Azeffoune, ont été réalisés depuis 2011, mais il aura fallu deux longues années d’attente avant de voir les plans établis suivant les modèles coréens être validés par le ministère concerné.

Sources : https://www.algerie-eco.com/2017/06/15/societe-francaise-ecorep-piriou-remporte-commande-de-trois-navires-algerie/

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