La sardine interdite à l’exportation


Le thon, la sardine et le corail sont des produits sensibles que le ministère veut protéger.

«L’exportation de la sardine devrait être interdite», a soutenu Abdallah Khanafou, ministre de Pêche et des Ressources halieutiques, lors de son passage hier sur les ondes de la Radio nationale.Cette option permettra au citoyen algérien d’augmenter la part de poisson dans son alimentation, a déclaré le ministre.Estimant que «l’exportation des espèces à forte valeur ajoutée peut être maintenue et compensée par l’importation de produits à large consommation» le ministre pense «qu’une régulation s’impose pour faire l’équilibre entre l’exportation et la consommation nationale et avec le concours du ministère du Commerce».Le ministre a, par ailleurs, annoncé que «l’interdiction de la pêche du corail sera levée après l’élaboration d’un plan de gestion de cette ressource». Ce plan sera basé sur une étude qui a émis des variantes d’exploitation reparties tout le long du littoral algérien.Chaque secteur bénéficiera de 10 concessions d’exploitation à raison de 300 kg par concession, soit 6 tonnes à extraire par an. Mais un seul secteur sera ouvert pendant cinq ans alors que les autres seront au «repos» tour à tour pendant 20 ans afin de préserver les écosystèmes et permettre la reconstitution des bans de corail.S’agissant de la préservation de la sécurité alimentaire, le premier responsable de ce secteur sensible a annoncé que «l’acquisition de nouveaux bateaux de pêche est suspendue». Il a indiqué que les 4500 unités de pêche opérationnelles, peuvent suffire à couvrir les besoins de l’Algérie en matière de pêche. Le programme de soutien de l’Etat au secteur est de 26 milliards/DA. Ce programme a permis le rajeunissement de cette flottille, dont la moyenne d’âge est passée de 20 à 12 ans.Regrettant la mauvaise gestion des ports de pêche, qui reste un «obstacle» à la bonne exploitation des ressources, il a souligné qu’«il est anormal de gérer la ressource en amont et en aval et de ne pas intervenir en matière de commercialisation et de transit du poisson» et partant, à recommander «visibilité et transparence» dans la gestion de la ressource halieutique.S’exprimant sur les prix élevés du poisson, il a écarté l’existence de spéculation sur le poisson, rappelant que «produit hautement périssable, le poisson ne peut être stocké et ce n’est que l’offre qui peut en réguler le prix».Le même responsable a annoncé l’interdiction, à l’avenir, aux sociétés mixtes l’exploitation du poisson dans les eaux algériennes, pratique qui reste source de trafic.Concernant la pêche du thon, le ministre a précisé que l’exploitation de cette variété de poisson est désormais dévolue aux seuls armateurs algériens qui ont bénéficié d’une aide de l’Etat à hauteur de 60% pour l’acquisition de 15 thoniers. Khanafou a regretté toutefois que le quota de l’Algérie de 1000 tonnes de thon pour 2009 n’ait pas été pêché.Evoquant l’aquaculture en Algérie, le ministre suggère un programme spécial pour son développement, relevant le retard important accusé. Un développement rapide s’impose dans cette filière, qui, a-t-il dit, représente 50% de la production mondiale et brasse quelque 78 milliards de dollars selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Abdelkrim AMARNI
le 13/10/2010

Chasse sous-marine - Un business qui rapporte gros


Qu'il soit d'est ou d'ouest, le vent ne sera pas un handicap pour les mordus de la pêche, nombreux cet été à ferrer le sar, la dorade ou le pagre, contrairement aux amateurs de chasse sous-marine pour qui le moindre zéphyr est sujet de préoccupations. Entre ceux-ci et ceux-là, les revendeurs de matériel de pêche font de belles affaires... Rencontré au marché de Ténès, Younes est venu 'approvisionner en hameçons, leurres et autres matériels de pêche.

«C'est comme ça, il faut investir en matériel pour avoir les plus belles prises», souligne t-il, avec un clin d'oeil complice, au propriétaire du petit magasin de matériel de pêche. Pour un matériel basique, une bobine de fil de pêche de marque réputée, une canne, un moulinet, des hameçons et des leurres, la note ne descend pas des 5 000 dinars, même si parfois des arrangements se font entre les pêcheurs et les revendeurs. «Généralement, il faut compter entre 4 000 et 5 000 dinars pour avoir un matériel plus ou moins acceptable pour pêcher du bon poisson», affirme Younes, venu camper cette année

du côté de Damous, dans la wilaya de Tipasa. Dans son local installé juste sur les hauteurs du marché couvert de l'antique Cartenna, le propriétaire de ce magasin conseille les pêcheurs sur la qualité du matériel, les oriente sur les coins de bonne pêche, et, surtout, ne va pas au-delà de simples conseils sur la manière de ferrer un poisson. «Tu sais, ici, les pêcheurs sont susceptibles, ils savent tout, au départ, donc pas besoin de leur montrer comment ils vont pêcher, même s'ils t'écoutent poliment», confie un vieux... loup de mer de passage dans cette boutique hérissée de cannes à pêche.

La gigue ou comment ferrer le gros poisson



Mais, le «must» du matériel de pêche à la ligne c'est celui spécifique à la gigue, une méthode de pêche de profondeurs et au gros. Le matériel de la gigue oscille entre 50 000 et 60 000 dinars, et, en sus, il faut être équipé d'une embarcation. A Blida, c'est la grande tendance de cet été: aller faire de la gigue du côté de Damous et Gouraya. Le matériel, cher s'il en est, et notamment une canne en fibre de verre et un moulinet pour le très gros poisson, permet «de pêcher des pièces absolument fantastiques, comme le denti, le gros pagre, le mérou ou le sériole, entre autres poissons de profondeurs», assure Smaïl, qui a laissé de côté momentanément la chasse sous-marine pour la pêche à la gigue. «Oui, le matériel de la gigue est coûteux, mais au final, tu rentres pratiquement avec ta barque pleine de gros poissons, que tu vends après pour amortir ton investissement», ajoute Smaïl

Le matériel de pêche a été de tout temps un créneau porteur pour les revendeurs, mais les pêcheurs aujourd'hui, avec l'arrivée de la gigue, qui bénéficie en Europe et aux Etats-Unis de sites dédiés à cette technique de pêche au gros, reprennent du poil de la bête et font de grosses recettes. «Généralement, un mérou est revendu par les pêcheurs ou les chasseurs à 800 - 900 DA/kg, un sar à 500 - 600 DA/kg, un courbe à 600 - 700 DA/kg», indique Toufik, un professionnel de la chasse sous-marine, avant de calculer qu'avec une bonne pêche ou une bonne chasse, on peut rentrer le soir avec une recette de plus de 50 000 DA.

Les pêcheurs et les chasseurs vendent leurs prises en général à des mareyeurs des pêcheries des villes du littoral, ou bien à des restaurateurs. «La chasse sous-marine reste, cependant, plus rentable en termes de chiffre d'affaires», précise Toufik, selon lequel une bonne prise par sortie en mer équivaut à une quantité de 30 à 40 kg de poissons, généralement des pièces de gros mérous, des badèches, des sars ou des courbes. «Deux mérous de 10 kg chacun, trois courbes de 2,5 kg pièce, et quatre beaux sars et dorades de 1,5 kg chacun, agrémentées d'une à deux cigales est une chasse parfaite, un plat varié comme on dit dans notre jargon», relève encore Toufik

Chasse sous-marine : un filon juteux



Pour autant, le matériel de chasse sous-marine n'est pas donné : un masque de plongée est vendu entre 3 500 et 5 000 DA, le tuba est généralement offert par le revendeur, des palmes «pro» entre 5 000 et 8 000 DA, une tenue de plongée entre 15 000 et 25 000 DA, et les fusils harpons qui se négocient de 10 000 à 20 000 DA. Un chasseur, assure Smaïl, installé actuellement à Témouchent, ne sort jamais en mer sans trois fusils harpons au moins, dont un avec moulinet, un pour la chasse à l'agachon et un troisième, puissant, pour les grottes et les dalles d'accès difficile. «Le matériel est cher, mais on s'y adapte», laisse tomber de son côté Toufik, qui ajoute qu'à cet attirail, «il faut ajouter une paire de gants à 2 500 DA, une torche à environ 3 000-4 500 DA, des bottines à 3 000 DA, et un poignard à 1 500 DA environ». Très peu loquaces sur leur bizness, les revendeurs de matériel de pêche et de chasse sous-marine font, assurément, de bonnes affaires

La filière est tellement rentable que de grands équipementiers de la chasse sous marine se sont installés ces trois dernières années en Algérie, notamment à Alger, Oran et Annaba. «Il y a du poisson, du beau poisson sur nos côtes lesquelles sont, hélas, polluées à une vitesse vertigineuse», regrette un chasseur selon lequel le littoral «doit être protégé, notamment contre, les déversements des eaux usées des villes et, surtout, contre la pêche à la dynamite, qui se pratique impunément dans certaines wilayas du centre et de l'ouest du pays». Et, plus qu'une activité sportive, la chasse sous-marine, en apnée et la seule

autorisée avec un permis de chasse, est pour des centaines d'Algériens un métier à plein temps, à longueur d'année. Pour Khaled, Chérif et tant d'autres accros des profondeurs, natifs de Bab El Oued, la chasse est devenue vraiment leur «raison de vivre», estime encore Toufik, ingénieur de son état qui pratique cette activité «de temps à autre, de peur d'en devenir accro». Et Smaïl de rêver les yeux grand ouverts, fixés sur l'horizon clair de ce beau matin d'été «Les profondeurs marines, les gorgones ondulant au gré des courants, les tombants pleins de petits poissons picorant le corail, des mérous qui te surveillent du fond de leurs trous, des courbes planant au-dessus d'incertaines épaves mangées par le temps, c'est un spectacle extraordinaire que seul la mer peut te procurer. Et, en sus, tu peux vivre de ce monde magnifique.»

www.allafrica.com
le 03/10/2010

Le meurtrier du jeune Boubekeur bientôt identifié ?


L’auteur du meurtre du jeune Boubekeur, tué par un hors-bord alors qu’il faisait de la plongée sous- marine à quelques mètres de la plage de Moretti, n’a pas été encore identifié, apprend-on auprès de la Gendarmerie nationale.L’enquête se poursuit, nous dit-on, en collaboration avec la Marine nationale qui, rappelons-le , est chargée de la sécurité de la façade maritime de la zone d’Etat du Sahel (ex-Moretti ) et doit par conséquent avoir des éléments d’information clés pour identifier les embarcations présentes sur les lieux du drame.

La gravité des lésions relevées sur le corps du jeune Boubekeur, notamment au niveau de la tête, suggère un choc extrêmement violent qui a dû laisser des traces au niveau de la coque de l’embarcation incriminée.Les responsables de l’enquête assurent qu’ils feront tout pour remettre l’auteur du crime entre les mains de la justice.Boubekeur a été enterré dimanche à Blida, jour où il devait fêter son vingt-troisième anniversaire. La douleur de sa disparition est très profonde chez sa famille et ses nombreux amis.

el watan
le 05/10/2010

Il est nécessaire de mettre à jour la réglementation sur la pêche


A l’issue des trois jours de travaux d’ateliers sur l’aire marine protégée du parc de Taza à Jijel, organisés la semaine dernière, nous avons profité de la présence du Dr Marina Gomei pour lui poser quelques questions sur la future aire marine protégée.

-Qu’a-t-on de concret pour démarrer ce projet ?

Il y a eu la première étape de démarrage pour lancer officiellement ce projet. Après juin 2009, les experts nationaux, en collaboration avec les étrangers, ont complété les études pour avoir les informations de base sur les données biologiques et socio-économiques de la région du parc national de Taza. Avec ces données et ces résultats en ce moment, nous avons finalisé toutes les études, nous sommes en train de terminer les rapports, à ce stade, il y aura la troisième étape. Premièrement, partager les résultats avec toutes les parties concernées, donc diffuser l’information. Après, à travers un processus fait par étapes, développer chaque partie du futur plan de gestion. Qu’est-ce que ça veut dire ? Identifier les objectifs, voir comment nous pouvons ensemble développer les stratégies de gestion, et après, comment nous pourrons améliorer la réglementation de toutes les activités humaines dans la mer. Ca sera la 3e étape qui sera lancée d’ici l’année prochaine.

-Les professionnels de la pêche ont montré une certaine inquiétude, qu’avez-vous à leur dire ?

Quand il s’agit d’une réglementation d’un espace terrestre ou marin, cela signifie qu’il faut mettre à jour la réglementation, peut-être la changer. Et quand il s’agit de secteurs économiques, cela signifie avoir un impact très fort sur les personnes, des familles avec des enfants. C’est clair qu’il y a des inquiétudes parce que bien sûr il y aura peut-être des restrictions. Le message, c’est que le parc ne veut pas prendre des décisions qui ne respectent pas les valeurs et les intérêts des uns et des autres. La stratégie d’aménagement des espaces marins prend en considération l’intérêt des parties prenantes. Bien sûr, il faudra discuter et négocier cela. Ce qui est important, c’est de faire une réglementation de la pêche de façon qu’elle soit durable pour le futur parce que les études ont déjà montré que la ressource halieutique diminuera de plus en plus, et le secteur économique sera menacé de façon sérieuse.

-Les experts qui ont étudié la future Amp soutiennent que la qualité des eaux demeure assez bonne, d’où pourrait provenir le danger, de la pêche ou d’autres chose ?

C’est une question clé. Le milieu marin, comme tous les écosystèmes naturels, est influencé par plusieurs facteurs : des facteurs humains, naturels, indirects, comme la pollution. Il s’agit d’un mélange, d’une interaction des menaces, ce n’est pas simplement la pêche. Nous ne pouvons pas agir sur les changements climatiques par exemple, mais en assurant un meilleur état naturel des écosystèmes, ils seront plus forts contre des menaces externes. Ca c’est une première partie. L’autre partie, c’est bien sûr la réglementation de l’impact négatif humain sur l’écosystème, ça ne veut pas dire interdiction.

Fodil S
el watan : le 02/10/2010

Réparation des conteneurs


l’ERENAV a relancé durant le premier trimestre 2010 la réparation des conteneurs, activité qu’elle avait pratiqué durant plusieurs années sur les trois sites de l’entreprise (Alger, Oran et Bejaia) pour le compte de plusieurs clients parmi lesquels on peut citer la société CALTRAM, la SNTM-CNAN ainsi que des transporteurs étrangers. Cette activité avait atteint un niveau très élevé au milieu des années 90 durant lesquelles l’ERENAV réalisait la réparation de plusieurs centaines de conteneurs par mois (Alger plus de 500 boites/mois, Oran plus de deux cent boites/mois et Bejaia plus de cent boites/mois).

La réparation des conteneurs avait été abandonnée par l’ERENAV par la suite en raison de la concurrence déloyale pratiquée par la concurrence privée, caractérisée par des coûts extrêmement bas (favorisés par l’utilisation de très peu de moyens techniques et une main d’œuvre peu qualifiée).

La relance de cette activité a été possible grâce à la bonne coopération avec la société NASHCO, filiale de CNAN Group, avec laquelle l’ERENAV est liée par une convention pour la réparation des conteneurs de la CNAN sur trois sites : Oran, Bejaia et Skikda. L’activité a démarré sur les trois sites.

www.erenav.com

Sonatrach : Réception d’un nouveau GPLier, le «Berga II»


Hyproc Shipping Compagny, filiale à 100% de Sonatrach, a réceptionné et mis en exploitation à Arzew, le 16 septembre dernier, un nouveau navire, un GPLier baptisé Berga II, selon un communiqué de la compagnie nationale.

La commande a été placée le 1er septembre 2008 auprès du chantier de construction coréen, Hyundai Heavy Industries, pour deux navires «sisterships» transporteurs de GPL d’une capacité de 35 000 m3 chacun. La supervision et le suivi de la construction du GPLier ont été assurés sur le chantier par des cadres de la compagnie.Le second navire baptisé Rhourd El Fares sera réceptionné en novembre 2010, a indiqué la même source. Avec la réception de ces deux navires, le potentiel de transport de GPL de Sonatrach va doubler, passant de 58 000 m3 à 128 000 m3. Ces dernières acquisitions s’inscrivent dans un vaste programme d’investissement visant le renouvellement de la flotte maritime de l’entreprise et confortent la stratégie de valorisation et de commercialisation des hydrocarbures du groupe Sonatrach. Le Berga II, digne héritier de l’ancien GPLier Berga fait référence au Djebel Berga, situé au sud d’In Salah, dont le premier gisement de gaz a été découvert en 1954, selon les indications de Sonatrach

el watan
le 26/09/2010

Vers la réalisation du projet de l’institut maritime


Un terrain vient d'être dégagé à la sortie ouest de Ténès pour la réalisation du futur institut des sciences maritimes, rattaché à l'université Hassiba Ben bouali de Chlef, avons-nous appris auprès des services concernés.

D'une superficie de 14 hectares, cet espace a été officiellement délimité et intégré dans le nouveau plan directeur d'aménagement et d'urbanisme (PDAU) de la ville de Ténès, selon la même source. Il servira ainsi à la réalisation du premier institut des sciences de la mer qui répondra parfaitement à la vocation de la région. Selon les informations en notre possession, le dossier y afférent a déjà été transmis au ministère de l'Enseignement et de la Recherche scientifique pour inscription. La direction de l'université Hassiba Ben bouali a, d'ores et déjà, pris les dispositions nécessaires pour concrétiser ce projet, conformément aux résolutions de son conseil de direction. Ce sera le second établissement universitaire à voir le jour en dehors de l'université centrale, après celui d'Ouled Farès, sur la route reliant Chlef à Ténès.

Ahmed Yechkour
el watan
le 14/09/2010

Amar Ghoul supervise les travaux de la nouvelle voie

Le taux d’avancement de la première tranche (9,5 km) a franchi la barre des 80% alors que les travaux de réalisation de la deuxième tranche, d’une longueur de 15,5 kilomètres, n’ont pas encore été entamés.

Le chantier de réalisation de la nouvelle voie devant relier la ville portuaire d’Arzew au village agro-maritime de Kristel a fait l’objet, hier, d’une visite d’inspection du ministre des Travaux publics en visite à l’Ouest à l’occasion de l’inauguration du tronçon autoroutier Oran-frontières algéro-marocaines. Longue de vingt cinq kilomètres à partir de la localité balnéaire Cap Carbon, cette nouvelle route, appelée autrement la voie du littoral de la corniche Est d’Oran, s’ajoutera aux deux pénétrantes d’Arzew qui n’en comptait qu’une seule il y a à peine une année, rappelle-t-on. Durant sa visite, il a été fait savoir au ministre que le taux d’avancement de la première tranche (9,5 km) a franchi la barre des 80% alors que les travaux de réalisation de la deuxième tranche, d’une longueur de 15,5 kilomètres, n’ont pas encore été entamés.

Ceux-ci ne sauraient tarder, selon les explications fournies par le responsable des travaux publics qui a saisi cette occasion pour informer le ministre des études et travaux préliminaires actuellement en cours pour la réalisation du grand axe autoroutier devant relier le port d’Arzew à l’autoroute Est-Ouest. A ce propos, le membre du gouvernement a instruit le responsable de ce projet d’ouvrir ce nouvel axe qu’il a qualifié d’hautement stratégique avec trois fois deux voies et loin des artères urbaines afin de préserver celles-ci des dégradations pouvant être provoquées par les véhicules poids lourds venant du port ou y allant, a-t-il rappelé. De retour à Oran le, le cortège ministériel s’est dirigé vers la corniche supérieure où M.Amar Ghoul a supervisé les travaux de modernisation et de dédoublement du tronçon allant de Mers El Kebir à Aïn El Turk et dont les travaux ont débuté en octobre dernier avec un délai de réception fixé au mois de mai 2011, rappelle-t-on.

Azzedine Belkedrouci
el watan
le 14/09/2010

I.S.M. Bou Ismail


Créé en 1975, l'Institut supérieur maritime de Bou Ismaïl (ISM) est un établissement public national qui forme des officiers de pont, des officiers mécaniciens de 1ère classe et des ingénieurs en mécanique navale. Cet établissement public d'envergure nationale, arabe et africaine, avait formé plus de 7 000 diplômés, toutes filières confondues, dont 300 étudiants africains et arabes. A ce titre, il a délivré à ce jour plus de 32 000 certificats de stages de courte durée. C'est à la lumière de cette notoriété que cet Institut bénéficie de toute l'attention des pouvoirs publics et, partant, d'un programme d'opérations décentralisées au profit d'acquisition d'équipements pédagogiques à l'instar du simulateur de propulsion machine acquis au prix de 30 millions de dinars. Plusieurs autres opérations de réhabilitation des infrastructures existantes avec acquisition d'équipements pédagogiques modernes atteignant la somme colossale de 160 millions de dinars furent acquises au profit de cet Institut.

Il convient de rappeler, par ailleurs, que cet Institut avait bénéficié, dans un passé récent, de dons de plusieurs pays, notamment du Japon qui avait offert un don de près de 400.000 dollars destiné à financer la remise en état du simulateur radar et à l'achat de pièces de rechange ainsi qu'à la formation d'experts chargés de l'installation et de la maintenance de cet équipement. Ce don s'inscrivait dans le cadre de la réparation du simulateur radar qui est un outil de base acquis par l'Algérie lors du démarrage en 1975 de cet Institut.

Cet Institut, qui délivre des brevets pour le personnel navigant, est devenu un passage obligé pour l'ensemble du personnel navigant maritime devant être détenteur de ces brevets, notamment pour le long et moyen cours

Précisions, par ailleurs, que ce type de brevet répond à une exigence de la convention STCW, qui est la norme mondiale standard de formation permettant la délivrance de ce type de brevet. Dans le cas de la remise à niveau et de la vérification de ces conformités, ainsi que de la certification ISO 2000, l'ISM de Bou Ismaïl avait reçu plusieurs visites d'inspecteurs de l'organisation maritime internationale.
Des observateurs experts de renom, tant algériens qu'internationaux, admettent que le travail de l'ISM de Bou Ismaïl contribue à l'accompagnement du secteur des transports maritimes et du développement de la flotte algérienne, par le biais d'une formation de qualité.

Précisons en outre que l'ISM de Bou Ismaïl est une branche de l'université maritime mondiale de MALMO (Suède) qui a obtenu, en 2004, sa certification ISO/9001/2000 du bureau de qualité canadien. Cet Institut, s'est lancé dans la formation de courtes durées dans le cadre de la lutte contre la pollution et le sauvetage en mer. C'est depuis 2006 que l'Institut national supérieur maritime (ISM) assure des formations de post graduation spécialisées dans le code ISPS de la sûreté maritime, en collaboration avec l'institut américain NEMI.

Informations complémentaires :

STATUT : E.P.A. - INFS ( Décret N°85/243)
CREATION : Ordonnance n°74/86 du 17 /09/ 1974
Décret n°88/208 du 18/10/1988.
TUTELLE ADMINISTRATIVE : MINISTERE DES TRANSPORTS,
TUTELLE PEDAGOGIQUE : MINISTERE DES TRANSPORTS,
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE.
MISSIONS :
Formation perfectionnement
Recyclage du personnel navigant et sédentaire de la marine marchande et des ports.
CAPACITES PEDAGOGIQUES : 450 étudiants.

INFRASTRUCTURES :
Bibliothèque : 24 000ouvrages.
Salle de cinéma : 320 places.
Salle de réunion : 150 places.
Amphithéâtre : 100 places.
Salles de cours : 30.
Laboratoires et ateliers : Automatique, électronique, informatique, radio, simulateur radio, météorologie, simulateur radar, atelier machines, soudure tournage, moteur diesel -GM DSS- salle multimédia et étude des langues.
- Centre des techniques de sécurité comprenant un centre de feu - bassin de survie en mer.

Superficie : 17ha (en bordure de mer) 05 ha bâtis.
INTERNAT :
300 chambres (05 blocs de 60 chambres).
01 foyer d’étudiants.
RESTAURATION : 300 couverts/jour.

ENCADREMENT :
24 enseignants permanents.
15 enseignants vacataires et associés.
FORMATION : Post-graduation spécialisée (PGS) 12 mois
(cadres titulaires d’une graduation, détachés par l’entreprise).
Shipping
Sécurité maritime
Management portuaire
Gestion et administration maritime
Logistique du commerce international
Ingénieurs :
Ingénieur mécanicien de la marine marchande
Ingénieur polyvalent de la marine marchande
Autres :
Capitaine au long cours
Lieutenant au long cours
Capitaine au cabotage
Officier de port
Officier mécanicien de 2ème classe.
Cours spécialisés et stages :
Automatique radar plotting aid (ARPA)
Moteur diesel
Sauvetage et survie en mer
Lutte contre l’incendie à bord des navires
Exploitation des moyens de sauvetage
Soins d’urgence
Anatomy of shipping
Draft survey
Transport de pétrole
Transport de gaz
Contact :

I.S.M.
INSTITUT SUPERIEUR MARITIME
BOU-ISMAIL - TIPAZA.
Route d'Alger. BP 61
42415 Bou Ismail
TEL : (024) 46/19/71 et 46-15-1

Sources :
Le Quotidien d’Oran Larbi Houari
Ministère des transports.
www.elmouja.over-blog.com/

Bechar : Pratique de la planche à voile au barrage de Djorf Torba


La direction de la Jeunesse et des Sports de Bechar envisagerait d’introduire la pratique de la voile au niveau du barrage de Djorf Torba (350 millions de m3 et à 50 km à l’extrême ouest du chef-lieu de wilaya). Une première dans le Sud du pays !

L’idée fait son chemin à travers une réunion qui a regroupé, le 23 mars dernier, le DJS, le vice-président de la fédération de voile, le directeur technique de la fédération et le président de la ligue de voile de Bechar. Au cours de cette réunion, on retiendra que les quatre axes retenus ont fait l’objet d’une discussion. Le premier axe, c’est le développement de la discipline sportive qui n’est pas connue dans la région. L’embryon mis en place en 1994, qui n’a pas vu le jour, a été abandonné compte tenu du contexte de l’époque. Il s’agit, selon les ardents défenseurs du projet, de tenter cette expérience dans le Sud et relever le défi des préjugés quant à l’aboutissement du projet, fait-on remarquer. Le deuxième axe a porté sur la création d’un pôle de développement de la pratique de la voile de façon équilibrée, modérée et harmonieuse en vue d’arriver graduellement au diapason de la discipline telle qu’elle est pratiquée au Nord du pays.
Le troisième axe de la réunion avait pour préoccupation la création d’une école de formation des jeunes voiliers qui sera rattachée à la ligue de wilaya. Le quatrième axe serait relatif aux besoins exprimés en matière d’équipement tels les petites barques, les planches à voile, vauriens (voilier à deux places), solitaires et matériels pédagogiques accompagnateurs de la discipline. Enfin, le cinquième et dernier axe discuté portait sur la réalisation d’une base nautique et la fédération a remis dans ce sens un document y afférent qui fera l’objet, dit-on, d’un cahier des charges du dit projet. Mais la réunion au niveau de la wilaya a fortement insisté sur les retombées bénéfiques socioéconomiques qu’entraînerait la réalisation de la pratique du sport à voile, notamment en matière de création d’emplois de jeunes, de restauration, d’hébergement et autres activités récréatives.

el watan 2009

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