Voile – Championnat arabe : les Algériens visent les podiums

Le 20/12/2016

La sélection nationale de voile se trouve aux Emirats Arabes Unies (EAU) pour disputer le championnat arabe, prévu du 21 au 24 décembre à Abu Dhabi, avec l’ambition de décrocher le plus grand nombre possible de podium.
C’est le grand retour du championnat arabe de voile. 3 ans après le déroulement de la dernière édition, disputée en Egypte (2013), ce rendez-vous arabe fait son come-back organisé par la formation d’Abu Dhabi Sailling & Yacht Club.
Selon la presse locale, 80 athlètes représentants six nations (Algérie, Maroc, Koweït, Oman, Bahreïn et les Emirats Arabes Unies) sont attendus pour prendre part à cette compétition qui se déroulera sur la corniche de la capitale émiratie.
Les participants vont concourir dans les quatre séries retenus par les organisateurs, à savoir, Optimist, Laser Standard, Laser Radial (Garçon) et Laser 4.7.
12 Algériens au rendez-vous
De son coté, la délégation algérienne est composée de 12 athlètes, 9 garçons et 3 filles. D’après les objectifs tracés par la direction technique nationale, nos véliplanchistes auront pour mission de décrocher un podium dans chacune des quatre spécialités.
Une chose qui pourrait arriver dès la première journée de compétition, soit mercredi, qui débutera par la course par équipe dans la série Optimist, dont le coup d’envoi est prévu à partir de 7h30 du matin (heure algérienne).
Afin de préparer cet évènement, l’équipe nationale, dirigée par le trio Merzougui, Cherkite et Ghalouz a participé à une compétition à Bahreïn où elle a fait très bonne figure.
Composition de l’EN :
Optimist : Hichem Mokhtari, Oussama Bendjaoui, Walid Bouhaddi, Amani Boussouar.
Laser standard : Wassim Ziani, Bilel Nedjari.
Laser radial (Garçon) :  Abdelkalek Boussouar, Salim Seddoud.
Laser 4.7 : Nihed Karassane, Mohamed Kebaili, Malia Karassane, Nina Ait Ali Slimane.
Programme complet du championnat :
Mercredi : course par équipe Optimist, course individuelle Laser
Jeudi : courses individuelles pour les 4 séries
Vendredi : suite des courses individuelles pour les 4 séries
Samedi : suite et fin de toutes les courses
Mohamed Kermia

Sources : http://www.radioalgerie.dz/news/fr/article/20161220/97771.html

Voile - Championnat d'Algérie : 105 athlètes attendus à Alger-Plage


15/12/2016 - 17:21

105 athlètes se donnent rendez-vous du 27 au 29 décembre prochain pour disputer la phase finale du championnat d'Algérie de voile, séries Optimist et Planche à voile (RSX, Raceboard, Bic Techno), prévue à l'école de voile d’Alger-plage.

C’est le dernier grand rendez-vous de l’année pour les véliplanchistes algériens. Une ultime étape qui verra la participation des meilleurs athlètes dans chaque spécialité inscrite au programme de ce championnat.

Selon la Fédération algérienne de voile (FAV), 105 sportifs seront à pied d’œuvre dans cette phase finale du championnat national de voile. 60 seront présents dans la série Optimist et 45 en Planche à voile (10 RSX, 15 Raceboard, 20 Bic Techno).

Les 105 participants sont issus de 20 clubs représentants 8 ligues de wilaya : Alger, Ain Timouchent, Bejaïa, Skikda, Mostaganem, Boumerdes, Oran et Tipaza.

Selon le planning, de l’évènement établi par la FAV, 8 courses sont programmées durant les deux premiers jours, soit le 27 et le 28 décembre, alors qu’il n’y aura qu’une seule course lors de la dernière journée pour clôturer le championnat.

Mohamed Kermia

Sources : http://radioalgerie.dz/news/fr/article/20161215/97217.html

Tipasa : production du 1er catamaran de Bouharoun


El Watan : le 17.12.16

Le partenariat (51/49 %) conclu au mois de février 2015entre l’EPE/ Ecorep et le groupe français Piriou, vient d’aboutir à la construction du 1er catamaran.

L’embarcation en aluminium, d’une longueur de 17m et d’une largeur de 6,20 m, est équipée d’une grue d’une capacité de levage de 1,3 tonne avec une prise d’une longueur de 15 m. Le prix de cette catégorie de catamaran varie entre 60 à 65 millions de dinars. Le partenaire français Piriou s’est servi des  plans des catamarans produits par ses chantiers à travers le monde, avant de concevoir un design adapté à l’aquaculture en mer en Algérie.

Selon Christol Eric, directeur général du chantier de construction navale de Bouharoun, le groupe français  Piriou construit aussi les catamarans « Wind-Farm », un engin destiné pour l’entretien des éoliennes en  mer et  les catamarans pour le transport des voyageurs, y compris pour les activités touristiques. 

Ce 1er catamaran se réalisera en 06 mois. Certes la technologie est complexe mais la construction du catamaran se réalise suivant le souhait de l’investisseur. Les universitaires et les ouvriers algériens à Bouharoun avaient  démontré leurs aptitudes dans ce domaine. « Il  suffit de maintenir le rythme de travail et les objectifs de production seront dépassés, les salariés viennent de le  prouver », reconnaît  le gestionnaire français.
Dans l’attente de l’extension du chantier de Bouharoun (Tipasa), la capacité du groupe Ecorep/Piriou se limite pour l’instant à construire au maximum trois catamarans par année, après le recrutement de 20 autres ouvriers. La production des embarcations petits métiers de 12 m à l’unité de Bouharoun est passée de 14 en 2014 pour atteindre en 2016 un nombre de 50 embarcations, « toutes livrées », précise Eric Christol. 

A présent, l’entreprise algéro-française est en mesure de doter les fermes aquacoles en mer du catamaran de Bouharoun. C’est un outil qui s’inscrit dans le processus du développement de l’aquaculture en mer, d’autant plus que la maintenance et la réparation des catamarans sont assurées par le groupe Ecorep/Piriou. L’idée d’alchimie engagée par ce partenariat algéro-français  vient de donner ses fruits.
Le programme de l’aquaculture en Algérie s’annonce prometteur. C’est un créneau créateur de réelles richesses, si les actes suivront les engagements verbaux. Un investisseur algérien en aquaculture issu de la ville de Ténès (Chlef) vient de passer une commande d’un catamaran en aluminium pour l’aquaculture en mer d’une longueur de 17 m et d’un bateau support  pour l’aquaculture d’une longueur de  07,5 m, auprès de l’entreprise. C’est un précurseur qui s’est  engagé avec ses propres fonds. Sera-t-il encouragé par les pouvoirs publics ?

Un autre point qui demeure énigmatique. Il s’agit de l’acquisition, par le biais d’un avis d’appel d’offres international, d’un remorqueur de 70 tonnes par une entreprise publique auprès d’un constructeur naval français. Grâce à son expérience, sa  technologie, ses compétences et ses produits de qualité, Piriou, constructeur naval  de notoriété internationale, avait livré quatre remorqueurs qui  sont opérationnels au niveau des ports algériens. Ecorep/Piriou  avait participé au dernier appel  d’offre dans le but de construire en Algérie le 1er remorqueur de qualité similaire que ceux construits  en France et livrés déjà par Piriou,  avec un coût  moindre, notamment en ces moments de crise économique.

L’opérateur algéro-français a été éliminé de la « course » par la société nationale. La construction du remorqueur en Algérie aura permis au moins, le recrutement, la formation et le transfert technologique au profit de notre pays. Patriotisme économique et défense des intérêts nationaux, où êtes-vous ?                                                                    

M’Hamed H

Le chantier Merré enchaîne les livraisons pour le Maghreb


À Nort-sur-Erdre (Loire-Atlantique), le chantier SEE Merré, spécialisé dans les navires de dragage et de servitude, n’a pas chômé de l’été. Il s’apprête à livrer un ponton motorisé à pieux de 40 mètres de long et 15 de large destiné aux travaux maritimes, après avoir envoyé en juillet deux pilotines en acier et aluminium (sur cinq commandées), destinées au port de Mostaganem et à celui d’Annaba en Algérie, ainsi qu’un chaland fendable.

Sources : http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/chantiers-navals/26398-le-chantier-merre-enchaine-les-livraisons-pour-le-maghreb  

Les bateaux-restaurants, le transport maritime urbain et la plaisance ouverts au privé

Le gouvernement a élaboré un document, dont TSA a obtenu une copie, relatif aux activités de transport et de plaisance maritimes. Le projet de décret exécutif ouvre pour la première fois ce secteur à l’investissement privé et devrait permettre un essor de ces activités.
Quatre activités ouvertes
Le document du ministère des Transports englobe quatre activités jusqu’à présent réservées aux entreprises publiques : le transport maritime urbain, le pescatourisme (pêche de plaisance et de tourisme), la balade en mer, les bateaux-restaurant ainsi que la plaisance sur des engins nautiques à moteur (jet-ski, planches à moteur…).
Dans l’exposé des motifs, le département de Boudjemaa Talai met en avant le « développement et l’encadrement des activités de transport de personnes et des loisirs en mer ». Ce texte vise donc « l’encouragement de l’investissement dans ce domaine considéré comme un moteur de croissance et un véritable facteur de création de nouvelles sources de richesses », poursuit la même source.
Les modalités et cahiers des charges
Chacune de ces activités fait l’objet d’un cahier des charges particulier, fixant les modalités et les normes de sécurité notamment. Le projet de décret vient surtout combler un vide juridique, permettant ainsi l’ouverture à l’investissement privé. L’ensemble des activités sera soumis à une autorisation, délivrée par une commission interministérielle (Transports, Défense, Tourisme, Intérieur et Commerce).
Le transport maritime urbain concerne les voyages entre les ports du pays et peut s’effectuer « de jour comme de nuit », avec des dessertes à valider auprès du ministère des Transports. L’exploitant doit disposer d’un navire neuf (sauf dérogation pour un navire ne dépassant pas les 5 ans d’âge). Le bateau doit être d’une longueur comprise entre 24 et 40 mètres, et être « conforme aux normes de sécurité de la construction, de l’équipement et de l’exploitation », tout en respectant les conditions de « prévention de la pollution », toujours selon le projet de décret. Enfin, les passagers, dont le nombre doit être scrupuleusement respecté, doivent être informés de l’utilisation adéquate des équipements de sécurité notamment.
Les autres activités font l’objet de conditions similaires, avec des navires de catégories différentes. Toutes doivent, en tout cas, disposer de certains équipements de sécurité (issues de secours, trousse de premiers soins, gilets de sauvetage…). Pour le « pescatourisme », l’activité doit se faire de jour et doit être réalisée concomitamment à l’activité habituelle de pêche. L’exploitant devra disposer d’un navire professionnel d’une longueur supérieure à six mètres.
Les bateaux-restaurants devraient également faire leur apparition : cette activité, exercée de jour comme de nuit, doit se faire « dans les limites de cinq miles marins du port d’attache ». Classés de 1 à 4 étoiles, les restaurants pourront être stationnaires ou itinérants, avec des sorties et itinéraires validés par le ministère de tutelle, précise le texte. Surtout les navires dont la longueur est comprise entre 24 et 40 mètres qui doivent être spécialement conçus ou aménagés pour cette activité et répondre aux normes « d’hygiène, de salubrité publique et de la qualité des prestations », détaille le projet de décret.
Pour les engins nautiques à moteur de type jet ski, le document insiste sur les conditions de sécurité : cette activité ne peut s’exercer à moins de 100 mètres des zones de baignade, mais ne doit pas aller au-delà de un à deux miles nautiques selon le type d’engin, toujours selon la même source.
Toutes ces activités entreront en vigueur une fois le décret publié au Journal officiel.

La côte algérienne est un littoral magnifique : La promotion touristique des Sports et Loisirs nautiques en Algérie :

Par Me Serge PAUTOT
De façon schématique, il existe deux modèles de développement de l’offre de sports nautiques dans le monde. On peut les résumer de la façon suivante :
Une offre sportive et loisirs fruit d’une pratique nautique historique. Ce modèle s’observe dans les pays de traditions maritimes (France, Royaume-Uni, Belgique…). Le tissu de l’offre nautique est alors souvent organisé par les acteurs sportifs (institutionnels, regroupement de pratiquants…). Il est diffus et composé d’associations et très petites entreprises (TPE). L’offre nautique est complémentaire de l’offre d’hébergement touristique mais rarement intégrée à celle-ci.
Exemple : France, Royaume-Uni, Etats-Unis…
Une offre touristique créée pour une clientèle étrangère. Ce modèle s’est surtout développé dans les pays disposant de bonnes conditions de pratiques (qualité des rivages et des fonds marins) mais où le nautisme ne relève pas d’une pratique culturelle. Ces destinations nautiques internationales proposent alors une offre nautique souvent « intégrée » à l’offre d’hébergement (hôtel, village-club, resort). La pratique nautique est organisée par les acteurs du tourisme.
Exemple : Maroc, Tunisie, Algérie,  Egypte…
1°/ Le modèle algérien et les enjeux de la valorisation touristique
L’offre algérienne, historiquement organisée par les acteurs du sport, est avant tout constituée de  PME,PMI voyagistes,  Associations, Fédérations … un tissu extrêmement diffus sur le territoire. Cette situation a deux conséquences :
Une faiblesse de la filière professionnelle et industrielles en équipements et aussi en termes de communication/promotion sur l’offre à destination des clientèles touristiques algériennes et internationales. Les producteurs disposent en effet de peu de moyens pour faire la promotion de l’offre ;
Une lisibilité limitée de l’offre, en amont du séjour et pendant le séjour, pour le visiteur qui souhaite pratiquer une activité nautique sur son lieu de vacances. Il est en effet confronté à une offre parfois pléthorique dont les éléments de différenciation sont difficiles à identifier (trouver et contacter le producteur, sur quelles bases choisir ? quelle garantie de qualité ? etc.) alors qu’il existe une demande réelle.
Ce contexte explique que le secteur, qui s’est principalement développé pour les besoins des pratiquants sportifs réguliers, soit encore peu ouvert à la clientèle touristique et à la clientèle loisir de proximité.
Principalement organisées par les acteurs du sport, les activités nautiques s’ouvrent chaque année un peu plus à la pratique touristique et/ou de loisirs.
La valorisation touristique des sports et loisirs nautiques représente de nombreux enjeux, tant pour les acteurs de la filière, que pour le territoire de pratique ou pour les clientèles en visite et les résidents locaux.
La commercialisation d’une offre nautique touristique (avec des gammes de produits adaptées au profil des touristes) confère aux destinations littorales une identité nautique, accroit leur notoriété et leur attractivité. Si cela ne contribue pas toujours automatiquement à l’augmentation de la fréquentation touristique, la présence d’une offre nautique participe à la satisfaction des touristes à la recherche d’un éventail d’activités. L’attractivité se fonde et se renforce en mettant en place une densité d’offre telle qu’elle suscite d’une part le déplacement, d’autre part le séjour et pourquoi pas un nouveau séjour. L’aménagement  des lieux de pratiques de ces activités nautiques est nécessaire ainsi que les doter d’équipements.
Le projet de la baie  d’Alger est un lieu idéal pour la pratique du sport nautique et aussi pour diverses activités et de spectacle et animations.
2°/ La professionnalisation et la présentation des pratiques et loisirs nautiques
Le secteur associatif est dominant dans l’offre d’encadrement des sports nautiques. L’objectif principal des associations sportives est avant tout de transmettre une expérience et de former de nouveaux sportifs malgré des moyens limités.  L’accueil de clientèles touristiques y est rarement le cœur d’activité et de métier.
Le développement d’une offre touristique commerciale nécessite une professionnalisation du secteur afin de répondre aux attentes et exigences des différents publics. Une évolution rendue difficile par le modèle économique prédominant des clubs qui repose sur le bénévolat. Il y a donc   nécessité de professionnaliser ces activités pour les pérenniser en plus du courant associatif.
L’entrée progressive des acteurs du secteur dans le « circuit touristique » nécessite une sensibilisation et une formation adéquate des responsables (marketing touristique, élaboration de produits adaptés, gestion des clientèles et des aléas,…) afin d’accompagner cette évolution.
L’Ecole Nationale Supérieure de Tourisme a bien évidemment un rôle de premier plan à jouer sur ces 1200 kms de côtes, criques, plages, fonds sous-marins. Notamment par la formation de cadres et voyagistes qui peuvent faire de l’activité nautique un élément de base de leurs produits de tourisme.  Apporter la découverte des plaisirs de la mer sous toutes ses formes. Voilà un challenge.
Nous présentons ci-après les différentes activités nautiques existantes à ce jour.
Il s’agit de 1 :
Voile légère (supports, conditions de pratique, installations nécessaires, public concerné, motivations et comportements, tendances et évolutions de la pratique),
Planche à voile (supports, conditions de pratique, installations nécessaires, public concerné, motivations et comportements, tendances et évolutions de la pratique),
Surf (supports, conditions de pratique, installations nécessaires, public concerné, motivations et comportements, tendances et évolutions de la pratique),
Stand Up Paddle (supports, conditions de pratique, installations nécessaires, public concerné, motivations et comportements, tendances et évolutions de la pratique),
Kite Surf (supports, conditions de pratique, installations nécessaires, public concerné, motivations et comportements, tendances et évolutions de la pratique),
Kayak de mer (supports, conditions de pratique, installations nécessaires, public concerné, motivations et comportements, tendances et évolutions de la pratique),
Aviron de mer (supports, conditions de pratique, installations nécessaires, public concerné, motivations et comportements, tendances et évolutions de la pratique),
Longe Côte (supports, conditions de pratique, installations nécessaires, public concerné, motivations et comportements, tendances et évolutions de la pratique),
Sauvetage côtier (supports, conditions de pratique, installations nécessaires, public concerné, motivations et comportements, tendances et évolutions de la pratique),
Plongée (supports, conditions de pratique, installations nécessaires, public concerné, motivations et comportements, tendances et évolutions de la pratique),
Ski Nautique – Wakeboard (supports, conditions de pratique, installations nécessaires, public concerné, motivations et comportements, tendances et évolutions de la pratique),
Véhicule Nautique à Moteur (supports, conditions de pratique, installations nécessaires, public concerné, motivations et comportements, tendances et évolutions de la pratique),
Parachute Ascensionnel Nautique (PAN) (supports, conditions de pratique, installations nécessaires, public concerné, motivations et comportements, tendances et évolutions de la pratique),
Char à voile (supports, conditions de pratique, installations nécessaires, public concerné, motivations et comportements, tendances et évolutions de la pratique).
3°/ Les acteurs institutionnels du tourisme nautique
Il convient de distinguer les acteurs institutionnels nationaux, décentralisés et le secteur privé.
Les acteurs nationaux sont les suivants :
Les  Ministères en charge de la Jeunesse et des Sports et celui du Tourisme
Le Comité National Olympique et Sportif
Les diverses  fédérations sportives nautiques
L’Office National du Tourisme
L’Ecole Nationale Supérieure du Tourisme.
Placées sous la tutelle du Ministère en charge des sports, les fédérations sportives se situent au cœur de l’organisation du sport en Algérie. Constituées sous forme associative, elles sont chargées de gérer  et animer l’ensemble des pratiques sportives (amateur
Le rôle de ces fédérations sportives varie en fonction de la mission qui leur est confiée par l’Etat.
En voici  une  liste :
Fédération Algérienne des Sociétés d’Aviron
Fédération Algérienne de Canoë-Kayak
Fédération Algérienne de Char à Voile
Fédération Algérienne d’Etudes et Sports Sous-marins
Fédération Algérienne Motonautique
Fédération Algérienne de Ski Nautique et de Wakeboard
Fédération Algérienne de Surf
Fédération Algérienne de Voile
Fédération Algérienne de Vol libre
Fédération Algérienne de Pêche sportive au coup
Fédération Algérienne des Pêcheurs en mer
Fédération de Sauvetage et Secourisme
Les syndicats professionnels s’ils en existent dans ces activités.
Les acteurs territoriaux :
Les Wilayas et les Directions du Tourisme  et de la jeunesse et des sports, les communes, les offices locaux du tourisme, les Maisons des jeunes, les comités sportifs locaux de ces disciplines nautiques …
Les « producteurs » d’activités sportives et de loisirs nautiques :
Les éducateurs sport de nature
Les Etablissements d’activités physiques et sportives, selon la loi sur le sport
Les Instituts d’éducation physique et sportive rattachés aux Universités
Clubs, centres et bases nautiques
Les autres acteurs, agences de voyages, tours opérators ;..
4°/ Les clientèles touristiques et segmentation de l’offre nautique
Le littoral de 1 3OO kilomètres regorge de nombreux endroits pour la pratique des sports nautiques.
La présence de bassins de navigation et de spots de qualité constitue un argument de promotion touristique des destinations et de vente de séjours nautiques auprès d’une clientèle de sportifs et de non initiés, algériens et étrangers.
Il est nécessaire de répertorier la localisation et les types d’activités de ces bassins nautiques de la côte Est à Ouest en passant par celle du centre (Alger et environ).
Sur la Côte Est, il y a Béjaia, Didjel, collo, skikda…avec lses plages,plongée et toutes autres activités nautiques.
Au Centre, les plages du littoral Algérois, Alger, Zeralda, Ain-Bénian, Fort de l’eau,
Alger    : Bassin de navigation, voile
Sidi Fred : centre touristique
Côte ouest , Oran, Ain Temouchen,  Mostaganem,                         
Le Schéma Directeur d’Aménagement du Tourisme (SDAT) a parfaitement développé la notion de pôle d’excellence en situant trois grands pôles en matière d’aménagement  où on peut développer des activités nautiques de grande envergure face à une grande diversité du public.
On note en effet dans la diversité du public :
Pratiquants en club
Elèves stagiaires, étudiants
Scolaires, périscolaires
Enfants accueil collectif de mineurs
Touristes, particuliers
Œuvres sociales et culturelles des entreprises, séminaires
Oblige à une polyvalence et à une adaptation de l’encadrement en fonction du type de pratiquant, les motivations étant bien entendu différentes. Au sein du public touristique, une segmentation apparaît également. En raison des offres variées.
En effet, les producteurs d’activités de sports et loisirs nautiques doivent répondre à des publics variés aux attentes bien distinctes selon leur âge, niveau d’autonomie dans la pratique et motivation :
L’âge : jeune, adulte, sénior, en famille ;
Le niveau d’autonomie dans la pratique : faible, moyen, important, handicap ;
La motivation : pratique sportive, ludique, découverte touristique, bien – être / santé.
On peut schématiquement distinguer deux comportements2 :
Le pratiquant sportif, qui est actif et participe pleinement à l’avant et l’après sortie (préparation,  nettoyage et rangement du matériel…) dans les clubs en particulier ;
Le client/consommateur d’activité, qui paie pour une prestation et attend un service en conséquence, rôle des voyagistes.
Entre les deux existe une catégorie de « pratiquant régulier de sport/loisir », ni à la recherche de performance, ni en attente d’un service où il serait intégralement pris en charge, le pratiquant du vendredi – samedi.
Dans le cadre d’une pratique touristique ou de loisirs grand public, on observe une demande :
De « consommation immédiate » (réduction des temps d’apprentissage), touristes et vacanciers ;
D’approche multi-supports ;
De produits plus accessibles
5°/ Vers des projets sportifs et de loisirs supports de pôles d’excellence internationaux
Comme nous l’avons déjà souligné, le SDAT a déjà beaucoup travaillé dans ces perspectives. Il est intéressant de sélectionner ou créer des projets pour concentrer, autour d’un grand équipement sportif, de véritables pôles d’excellence accueillant sportifs de haut niveau, organisations sportives nationales, valorisations ludiques, centres de recherche et développement, entreprises de matériels…
La recherche de  sites exemplaires est nécessaire. Par exemple, vers Tipaza, un  projet de pôle d’excellence du kayak et de l’aviron, nécessité de rechercher et sélectionner d’autres sites, baie d’Alger, et aussi Dijel, Collo….
Fonctionnant comme un véritable pôle de compétitivité, le pôle mêle :
Sport de haut niveau : entraînement et compétitions nationales et internationales ;
Spectacle sportif : accueil de compétitions ;
Pratique d’activités de loisirs (initiation, base de loisirs,…);
Recherche et développement en lien avec l’ENS ;
Liens avec les industriels de la filière ;
Services connexes : centre de bien-être et hôte
Au regard de ce qui vient d’être exposé divers acteurs du sport nautiques ont  l’opportunité de lancer un plan d’action en faveur de ces activités par exemple en Cinq axes, réalisés par les élèves :
 Disposer d’un état des lieux de la réalité des pratiques nautiques en Algérie
Réaliser une analyse prospective de leur évolution,
Mener des contacts pour des actions avec ou au service des diverses Fédérations  des divers sports nautiques énumérées ci-dessus
Développer des réseaux régionaux des sports nautiques avec les divers acteurs de ces pratiques
Promouvoir la pratique des sports nautiques à travers le tourisme, sport nature ….
Tous les sujets qui sont abordés ici, peuvent  faire l’objet d’un mémoire de la part d’étudiants, de l’Ecole Nationale Supérieure du Tourisme, des universités, des STAPS , d’études de Fédérations ….peut faire l’objet d’un colloque, de journées d’études.
Serge PAUTOT
1-    Ingéniérie et développement touristique, Editions Atout France.
2-  Ingéniérie et développement touristique, Editions Atout France.

Port de Annaba : Gîte sur tribord d’un bateau battant pavillon panaméen


le 24.11.16 El watan
Le problème est dû à la mauvaise répartition du poids.
Accosté au quai n°7 au port de Annaba depuis le 16 novembre, un bateau battant pavillon panaméen, le Serenay 1, chargé de bobines galvanisées, a pris, hier, une gîte sur tribord, a-t-on constaté. De nationalités turque, azerbaïdjanaise et géorgienne, l’équipage, de quatorze individus, a été évacué sain et sauf.
Pour sécuriser le lieu, un double cordon a été mis en place sur ordre du Comité local de la sécurité port (CLSP) et de la police des frontières. En provenance de Russie, Serenay 1 transportait à son bord plus de 400 bobines en acier, totalisant une cargaison de 8315 tonnes. Du côté de la direction de l’Entreprise portuaire de Annaba (EPA), on rassure qu’il n’y a eu aucun dommage à déplorer.
Concernant les raisons ayant créé cet incident, la même source affirme : «Le problème est dû à mauvaise répartition du poids lors du chargement du navire au niveau de l’un des ports de Russie. Le déséquilibre s’est produit lors du déchargement du 3e niveau, où le centre de gravité du bateau a engendré une gite à tribord.
Alertés, les services portuaires ont dépêché immédiatement deux grandes grues de type Liebheer, qui ont permis un déchargement rapide de la cargaison restante des bobines. La mobilisation de deux autres puissants remorqueurs a, quant à elle, assuré le maintien de la traille en usant de gros cables en acier.» Ainsi, le bateau a retrouvré son équilibre et compte quitter le port de Annaba immédiatement après l’achèvement de l’opération de déchargement. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité à l’effet de situer les responsabilités pour faire payer aux responsables la facture de la prise en charge de cet incident.
Mohamed Fawzi Gaïdi

Des photos envoyé de Saint Nazaire, la 3ème pilotine De l'entreprise portuaire d'Alger el Bahdj


Zygmunt Choreń, l'architecte naval polonais qui a conçu El Mellah 938



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