Béni Ksila : il offrira 720 postes d’emploi : Le port de pêche et de plaisance livré en 2015

La wilaya de Béjaïa s’offre un deuxième port de pêche et de plaisance, après la réalisation d’un projet de même type dans la localité de Tala Guilef, non loin de Boulimat. Cette nouvelle infrastructure portuaire, dédiée à l’activité halieutique et touristique, prend forme à Béni Ksila, une station balnéaire située à une cinquantaine de Kms à l’Ouest du chef-lieu de wilaya. Lancé depuis le denier trimestre de l’année 2011, les travaux de ce projet structurant avancent à cadence soutenue, nous apprend un responsable de la direction des travaux publics (DTP), l’organisme en charge de son management. «En dépit de quelques anicroches, nous sommes bien partis pour livrer l’infrastructure dans les délais impartis», assure un représentant du maître d’œuvre. Une société mixte, composée de deux entreprises spécialisées, à savoir Meditram et Sotramest, est engagée dans la réalisation de ce projet. «Une autorisation de programme de l’ordre de 3 milliards de dinars a été dégagée dans le cadre du programme de soutien à la relance économique, pour prendre en charge le coût des travaux», nous confie une source proche du maître de l’ouvrage. La maîtrise d’œuvre relative à l’étude de ce projet est, quant à elle, confiée au laboratoire d’études maritimes, basé à Alger, nous indique-t-on. Un responsable de la DTP nous informera, par ailleurs, que les entreprises réalisatrices disposent d’un délai de 3 années pour livrer le projet. Ce nouveau port disposera d’un terre-plein étalé sur une superficie de 4,8 hectares. On y projette l’édification d’un ensemble super structurel, comprenant notamment des chambres froides, des cases pêcheurs et une cale de halage. Pour protéger les installations de la houle, deux jetées seront érigées sur les deux flancs du port. Le mouillage de la flottille se fera au moyen de deux appontements munis de 80 postes d’accostages, dont 60 petits métiers et 20 sardiniers, nous apprend-on encore. L’impact économique et social de ce projet est loin d’être négligeable, à se fier aux responsables du secteur. Ces derniers tablent sur la création de 240 emplois directs et 480 postes de travail indirects. Mais ce n’est pas tout, puisqu’on compte, à travers l’exploitation de ce port, redynamiser le secteur touristique et booster la production halieutique qui oscille, bon an, mal an, autour de 3000 tonnes.




PROJET DE RECONSTRUCTION DU CHEBEC, NAVIRE DES RAÏS ALGERIENS

Un modèle du navire utilisé par les corsaires Algériens, jusqu’au début de la colonisation de l’Algérie, va être reconstruit à l’identique, a annoncé l’architecte et chef du département des collections au musée national de la Marine.
Le «  Chebec Boubrek   », l'un des voiliers à  bord duquel le raïs Hamidou, en particulier, sillonna la Méditerranée pour faire la chasse aux flottes occidentales, «  représente un patrimoine marin prestigieux denotant l'originalité de notre passé   » a déclaré, à  Mostaganem, Tiar Manel Djazia, lors d'un Colloque organisé à  Mostaganem sur le patrimoine culturel marin de l'Algérie.
Elle a indiqué que ce projet sera concrétisé par le ministère de la Culture en collaboration avec le ministère de la Pêche et des ressources halieutiques.
Ce navire, long de 17 mètres et doté de huit canons, dont il ne subsiste plus qu'un modèle exposé dans un musée océanographique du Maryland, aux Etats-Unis, va, une fois reconstruit, se rendre dans plusieurs ports du pays pour y faire connaitre aux visiteurs sa contribution dans les batailles menées par les marins Algériens durant la présence Ottomane au nord de l'Algérie.
Lors du colloque, Mme Cherkaoui Radia, du même musée national, a appelé à  réhabiliter certains sites et vestiges marins témoins de la grande histoire de la marine Algérienne, parmi lesquels figurent notamment Bab el Bahr, Bordj Ettork et le port de la ville de Mostaganem.
Attaché au musée national, Talis Fatima a de son coté mis l'accent   sur l'importance du patrimoine marin dans l'écriture de l'histoire en s'appuyant sur des qacidate relatant   «  La bataille de Mazagran   » et et «  l'histoire de Cherchell   »  de Sidi Lakhdar Benkhelouf, décrivant avec minutie ces deux batailles livrées par les marins Algériens aux Espagnols.

Sources : http://www.algeriesite.com/fr/news-d-algerie/94802-projet.php


 
سيكون الجمهور العريض على موعد بمدينة بومرداس مع أكبر تمرين استعراضي للقوات البحرية الجزائرية التابعة للجيش الوطني الشعبي، المتمثل في تمرين انقاذ سفينة تعرضت لخطر بعرض البحر، وذلك بتسخير كافة الوسائل المتاحة للقوات البحرية من وحدات عائمة وطائرات مروحية (حوّامات) التي تأتي بالموازاة مع احتفالية الذكرى الـستون لإندلاع الثورة التحريرية المجيدة، والذي يؤكد جاهزية وحدات القوات البحرية للتدخل في كافة الظروف.
وذلك يوم الأربعاء 29 أكتوبر 2014 في حدود الساعة العاشرة صباحا (10:00سا) بالواجهة البحرية المقايلة لحديقة النصر بحي 800 مسكن ببومرداس

Association PECHE Sportive Tlemcen : concours peche sportive Eau-Douce 17.10.2014.



à l'occasion de la journée nationale sur l'émigration du 17.10.2014 qui a coïncider avec la journée mondiale de la nutrition qu'on a l'habitude de célébré parte...naires D.J.S./O.D.E.J./A.N.B.T /Direction Barrage BENI-BAHDAL/ A.P.C.BENI-BAHDAL /Maison de jeune BENI-BAHDAL . Équipe (TLEMCEN CENTRE/ COMMUNE SIDI M'DJAHED / COMMUNE BENI-BAHDAL.
NOS REMERCIEMENTS A TOUS NOS PARTENAIRES AUSSI A LA BRIGADE DE LA GENDARMERIE DE BENI-BAHDAL POUR SA COOPÉRATION AMICALEMENT (A.P.S.T.) .Y.T
 
 


اجرت مديرية الصيد البحري لولاية قالمة بالمشاركة مع الغرفة المشتركة ما بين الولايات للصيد البحري وتربية المائيات يوم 18/10/2014 بسد بوهمدان بولاية قالمة:
1-مسابقة صيد ترفيهي .
2-حملة لتنظيف محيط السد .
3-تظاهرة استعراضية لمستغلي السد.
 

Abdelouahab Rahim à la pose de la première pierre du projet Marina Bay

L’Algérie participe à l’industrie de la plaisance et du tourisme
 
C’est en présence de M. Abdelkader Zoukh, wali d’Alger, et M. Abdelouahab Rahim, président de Dahli et de l’Union nationale des investisseurs, qu’a été posée, hier, la première pierre de la Marina Bay d’Alger
 
Par Badiâa Amarni

C’est en présence de M. Abdelkader Zoukh, wali d’Alger, et M. Abdelouahab Rahim,
président de Dahli et de l’Union nationale des investisseurs, qu’a été posée, hier, la première pierre de la Marina Bay d’Alger, l’une des pièces maîtresses qui couronnent la première phase d’Alger Medina.
«Cette Marina apportera une ouverture et marquera la participation d’Alger à l’industrie florissante de la plaisance et du tourisme maritime en Méditerranée», explique
M. Abdelouahab Rahim, Président-directeur général de Dahli, ajoutant que Marina Bay d’Alger permettra, à terme, la création de
400 emplois directs et plusieurs centaines d’emplois indirects en favorisant l’émergence de nouveaux métiers et de nouvelles disciplines sportives et culturelles.
D’un montant de 7 milliards de dinars, ce projet d’une capacité d’accueil de 700 bateaux de 12 à 180 mètres, se composera d’une gare maritime qui desservira Alger, la Grande Mosquée d’Alger et la Foire, d’un atelier de maintenance, d’un bâtiment de services (magasins, restaurants…) d’une surface de 36 000 mètres carrés et d’un yacht Club. Il est également prévu l’aménagement d’une plage pour pouvoir se prélasser au soleil et profiter de la grande bleue, été comme hiver.
La durée de réalisation de ce projet, tant attendu, est de 36 mois. Il permettra ainsi aux familles de la capitale et de tout le pays de profiter de très bons moments de détente et de loisirs.
À l’issue de la visite guidée à travers le projet Marina, Ardis, l’Aquaparc et, plus tard, au chantier des travaux d’aménagement de la rive droite de l’embouchure de Oued El Harrach pris en charge par la wilaya d’Alger, le P-dg de Dahli nous a déclaré que c’est là «le couronnement de la première phase d’Alger Medina composée du centre commercial, de la Marina en plus des deux tours de bureaux, du flat hôtel et de l’ensemble qui reste». Selon lui, «les choses sont en train de se mettre en place et on voit le projet avancer. Ce qui était une théorie à la base est devenu une réalité aujourd’hui». Il nous confie même : «Nous avons mis beaucoup de temps c’est vrai car ce n’est pas facile de réaliser un tel projet, et les difficultés ce n’est pas ce qui manque.» Mais ajoutera-t-il, «quand on s’attache viscéralement à quelque chose on arrive à le faire parce qu’en fait ce n’est pas des projets qu’on fait pour nous, mais pour les populations, c’est la responsabilité vis-à-vis des autres qui nous pousse à poursuivre. Notre plaisir c’est de voir la satisfaction des gens qui sont contents, et le sourire des uns et des autres».
Interrogé sur les difficultés qui accompagnent la réalisation d’un tel projet, M. Rahim Abdelouahab dira que la plus grosse contrainte rencontrée c’est au niveau de l’administration. Il citera pour exemple ce projet de la Marina, pour lequel il a attendu 12 ans pour avoir le permis de construction. Qu’à cela ne tienne, les travaux sont lancés depuis hier, jour de la pose de la première pierre. Le P-dg de Dahli explique que ce projet «se complète avec le merveilleux travail qui se fait sur la baie d’Alger».
Aujourd’hui, Alger Medina n’est plus un rêve puisque l’hypermarché Ardis est déjà fonctionnel, de même que l’Aquaparc. Le tour est aujourd’hui venu de réaliser cet autre important projet la Marina Bay d’Alger, en plus des deux tours business et du flat hôtel dont la réception se fera au premier trimestre 2016. Un projet qui va doucement, mais sûrement.
 
Sources :
 

Association Ecologique Marine Barbarous :


 
Comptage du 10 et 11 octobre derniers à l'ile plane effectuée par l'association Barbarous. Ce comptage a pour but l'évaluation... en bio-masse de cette dernière pour un éventuel classement. Soulignons que cette opération est une première à l'échelle nationale.



Tara Expéditions.




J-1 avant le départ de Tara en direction d'#Alger pour continuer les #études #scientifiques sur la #pollution #plastique en #mer.
Ne manquez aucun #évènement : http://oceans.taraexpeditions.org/m/agenda/evenements-a-venir/

Alerte aux requins dites-vous!

Lors de cet été 2014 plusieurs squales ont été aperçus sur les côtes algériennes. Relayées par les facebookeurs algériens, les images ont fait le tour du web suscitant curiosité et interrogations. Pour en savoir plus sur plus sur ce phénomène, la Rédaction Web de Liberté a contacté le docteur Emir Berkane, responsable du pôle aquatique  du laboratoire de recherche de l’EcoSTAQ spécialisé en écologie des systèmes terrestres et aquatiques. « Je citerai le petit requin griset d’Alger, en août,  le requin mako, à Oran, en Juillet, le requin pèlerin de 08 mètres  à Ghazaouet au printemps, un second Pèlerin en mars et  un  le plus sensationnel d’entre tous, la vidéo d’un « probable » requin blanc d’environs 06 mètres à Ghazaouet, dont la vidéo circule sur YouTube », a-t-il indiqué a propos des espèces qui rodent sur nos côtes.
Reste à savoir pourquoi ces squales ont été aperçus à proximité des côtes ? Notre spécialiste affirme que toutes ces espèces sont endémiques à l’Algérie, soit qu’elles vivent sur les côtes algériennes toute l’année et de façon naturelle. Il n’y a donc pas invasion !
Ces requins sont-ils dangereux ? Le responsable du pôle aquatique est catégorique « Non, aucune attaque de requin n’a été rapportée en Algérie à ma connaissance. Evidemment vous me direz et le requin blanc ? D’abord le blanc a été observé très rarement en Algérie contrairement à la Tunisie où il possède l’un de ses sites de reproduction entre le Cap Bon (nord- est de la Tunisie, ndlr) et la Sardaigne ainsi qu’entre les iles Kerkennah (archipel tunisien situé à une vingtaine de kilmètres de la ville de Sfax, ndlr) et l’ile de Lampeduse (Italie). Reste que c’est un animal qui jouit d’une mauvaise réputation, surfaite, notamment à cause du film de Speilberg « Les dents de la mer » ».
Pour soutenir ses affirmations, le Dr Emir Berkane s’est appuyé sur la thèse du Dr Hmida de l’université d’Alger « la plupart des requins sont représentés en méditerranée, nous citerons pour l’Algérie , du plus petit au plus grand : la petite et la grande roussette,  l’aiguillat, le chien de mer, la mako, le renard, le requin gris, le griset, le requin taupe, le requin bleu,  le requin marteau,  le requin blanc et le requin pèlerin, ajoutez à cela bien évidemment  toutes les espèces de raies  qui appartiennent à la même famille de cartilagineux, de la torpille à la manta en passant par la pastenague ».
Les eaux algériennes abritent donc plusieurs espèces de requins vivant en profondeur et chassant au coucher du soleil et à l’aube. « Le fait que certains spécimens s’échouent ou se retrouvent dans les filets est simplement dû à l’impact humain sur la faune marine : la diminution du poisson pélagique, les filets de pêche, la pollution, ingestion de sacs plastiques…etc », affirme le docteur. Et d’ajouter que les nouvelles technologies ont contribué à faire circuler  l’information, et ce grâce à internet et surtout à Facebook, "il y a toujours eu des échouages mais l’information n’arrivait pas aussi vite qu’aujourd’hui où tout le monde, ou presque, est muni d’un téléphone portable et d’une connexion 3G ou EDGE ».
Toutefois, on en sait peu sur la vie des requins en mers algériennes. C’est pourquoi, le laboratoire EcoSTAq de Annaba, dont Emir Berkane est responsable du pôle aquatique, a invité Francois Sarano, ancien plongeur en chef de l’équipe Cousteau, et auteur du documentaire « les blancs de méditerranée »  en février 2015, pour animer une conférence, en plus de la projection de son film. Une série de plongées est au programme également, pour marquer le lancement du projet de recherche sur les squales de la cote de Annaba à Skikda, que le Dr Emir Berkane va piloter.
Sources :  http://www.liberte-algerie.com/actualite/alerte-aux-requins-dites-vous-227863

Mission SOMBA



Dans le cadre d’une collaboration scientifique entre l’Ecole Nationale Supérieure algérienne des Sciences de la Mer et de l’Aménagement du Littoral (ENSSMAL), les organismes du Réseau Algérien des Sciences de la Mer et le Centre National français de la Recherche Scientifique (CNRS) a été lancée une campagne de travaux de recherches scientifiques marines à bord du navire océanographique Téthys II, pour l’étude et le suivi de l’écosystème marin dans le Bassin Algérien.
Dans le cadre du projet commun SOMBA (Système d’Observation à la Mer du Bassin Algérien), la campagne océanographique SOMBA-GE2014, du 16 août au 9 septembre, réunit des scientifiques et des étudiants algériens de l’ENSSMAL mais aussi des étudiants et des scientifiques français, espagnols et italiens. Les deux laboratoires de l’ENSSMAL, le LOCEAN (France), l’IMEDEA (Espagne) et l’OGS (Italie) assureront ensemble les travaux, depuis l’acquisition des données jusqu’à leur exploitation par des publications scientifiques ou en vue d’expertises pour des organismes de gestion du milieu marin.

Ce projet, le premier de ce type depuis plusieurs décennies, répond au besoin de développement et de coordination des observations marines récurrentes en Méditerranée pour la recherche fondamentale sur les écosystèmes marins mais aussi pour les acteurs économiques qui peuvent y trouver des applications opérationnelles. Il illustre l’excellence de la coopération franco-algérienne dans le domaine de la recherche scientifique et le rôle moteur de nos deux pays dans le développement de la recherche océanographique en Méditerranée.

publié le 02/09/2014

Sources :  http://www.ambafrance-dz.org/Mission-SOMBA



1er festival aquatique de bejaia 22et 23 aout 2014


sous le slogan "LA MER ET NOTRE MERE protégeons la " s'est déroulé un festival qui se veut avant toute chose écologique ,avec des jeux ,animations et beaucoup de sensibilisation sur le danger qui guette notre chère méditerranée ,une ambiance magnifique sous un soleil dorée et une mer bleu azur;ARDH tiens a remercié l'EGPP , la direction de la péche,l'EPB et la radio soummam pour leurs omni présence pour la sensibilisation et unis pour le chagements de comportement merci aussi à nos amis les scouts (marins) mekki bacha , le groupe de kung fu LES TIGRES DE SALDAE de bejaia nos amis de BOUGIMAGE et tout ceux qui n'ont pas ménagés d'efforts pour la réussite de ce 1er éco- festival ...sans nature pas de futur...

Sources :https://www.facebook.com/media/set/?set=a.729999470368778.1073741948.258043830897680&type=1

En apnée : Exploration du littoral algérien




Georges Pernaud a délégué son équipe pour explorer et faire découvrir des gisements du littoral algérien à ses téléspectateurs. L’équipe de France 3 avait débarqué le 2 juin dernier et compte quitter notre pays à la fin du mois en cours. Journalistes, techniciens et cameramen de cette équipe de France 3 étaient contraints de marquer une pause durant tout le mois de Ramadhan.

Alger, Sidi Fredj, Béjaïa, Oran, Mostaganem, Annaba, Bouharoun, Tipasa, telles étaient les escales inscrites sur la feuille de route de Georges
Pernaud. L’émission «Thalassa», qui sera sans aucun doute diffusée au mois de décembre 2014, permettra d’abord aux téléspectateurs de découvrir les paysages paradisiaques de tout le littoral algérien à partir du ciel, et ensuite toutes les richesses traditionnelles, architecturales, culinaires, les loisirs des estivants algériens qui caractérisent le quotidien des Algériens durant la saison estivale.

La vie en mer et la préservation de l’environnement de la côte algérienne demeurent toujours présentes dans les sujets de «Thalassa» sur l’Algérie. Pour faciliter le travail à l’équipe et faire bénéficier les téléspectateurs des fabuleuses vues imprenables des paysages côtiers algériens, le ministère algérien de la Défense nationale avait mis à la disposition de l’équipe de Georges Pernaud un hélicoptère pour balayer ces paysages grâce à un équipement technologique sophistiqué embarqué dans l’hélicoptère.

Dès que l’équipe met les pieds à terre, l’équipe de «Thalassa» s’engage dans les «artères» pour donner son coup de projecteurs sur l’histoire, les traditions de la région, sur les efforts des marins pêcheurs algériens, y compris cette jeune femme oranaise qui avait bénéficié du soutien de l’Ansej pour acquérir une embarcation et qui continue à pêcher l’espadon, ou ce chef de Annaba, Bouteba Abdelkrim, qui avait préparé un couscous au mérou.

L’équipe de «Thalassa» a immortalisé l’arrivée des familles émigrées au port de Béjaïa. Elle a assisté à une soirée musicale populaire (châabi, ndlr) au domicile de la famille Bouhired à La Casbah d’Alger. Au port de Bouharoun (Tipasa), l’équipe a filmé l’entrée des navires de pêche et la vente aux enchères du poisson qui se déroule à quai. Chaque commerçant propose son prix en murmurant à l’oreille du mandataire. L’équipe de «Thalassa» (Alexis Marrant, Guillaume Pitron, Laurent Longlois) accompagnée du guide fixeur Bouanani Nordine, a jeté l’ancre lundi dernier au niveau du port du complexe touristique La Corne d’Or de Tipasa, pour assister à un examen de passage en plongée sous-marine de P1 à P2.

Cet examen est dirigé par la «sirène des mers», Mme Balistrou Samia. Un groupe composé de 6 filles et 6 garçons enveloppés dans leurs tenues de plongée écoutaient religieusement les dernières consignes de leur «tata», afin d’éviter les accidents au fond de l’eau. Tous les gestes et mouvements des jeunes plongeurs ainsi que l’ambiance qui régnait au sein du groupe avant de se jeter à la mer étaient enregistrés par l’équipe de «Thalassa». Ruot Gerard Aïssa, un soldat français cobaye des essais nucléaires français dans le Sud algérien encore en vie, en sa qualité de représentant de SOS- KDI en Algérie, est resté sur le qui-vive pour soutenir ses enfants.

Le centre SOS Village d’enfants de Draria (Alger) héberge dans son établissement 202 enfants et 404 autres sont pris en charge par SOS-Kinderdorf dans leurs familles biologiques. «Thalassa» offrira une mosaïque de paysages jamais vus par les Algériens, pourvue de toutes les couleurs et les diverses richesses.

Des potentialités à explorer et à exploiter à l’avenir. Ce sera le cadeau de fin d’année de «Thalassa» pour l’Algérie. Les autorités du pays, le MDN et les artistes acteurs ont contribué grandement à la réussite de ce produit de Georges Pernaud. La Méditerranée demeure le berceau des civilisations et un havre de paix qui devra inexorablement un jour réunir ses habitants.

Sources :  https://www.facebook.com/aquaculture.dz

VOILE : La plage « Sablette » s’ouvre à la compétition



La Fédération algérienne de voile (FAV) a choisi la plage « Sablette », à Alger, pour organiser la Coupe d’Algérie en Série Bic Techno et Race Bord, du 17 au 21 août prochain.
C’est une excellente initiative pour attirer du monde sur cette plage qui se situe pratiquement dans la ville. Les responsables concernés de la FAV tiennent à rappeler que « cette épreuve ne sera maintenue et son classement établi, que si trois athlètes, au minimum, appartenant à trois structures différentes, sont inscrits ». Par ailleurs, la présence d’un chef de délégation adulte est obligatoire pour encadrer les participants de son club. Un chèque de cautionnement obligatoire de cinq milles dinars (5000DA), dûment barré, portant deux signataires, est exigé pour l’hébergement.
La Coupe d’Algérie est ouverte à tous les athlètes de nationalité algérienne, titulaires d’une licence fédérale en cours de validité (inscrite dans le bordereau), et membres d’une structure (ligue ou club) affiliée et en situation régulière vis à vis de la Fédération. Toutefois, une dérogation pourrait être accordée par la FAV à d’autres athlètes de nationalités étrangères.
L’engagement est obligatoire et ne se fait que par délégation (Club), contresignée par la Ligue territorialement compétente. Enfin, en matière de classement, les athlètes participants sont informés que c’est le système de point à minima qui sera appliqué.
La Coupe d’Algérie de la Série Optimist Gold, Silver est prévue du 20 au 24 août prochain, toujours à la plage « Sablette » d’Alger.
Il y a lieu de savoir également que le Championnat d’Algérie d’été de la Série Laser Standard-Radial est domicilié au même lieu durant la période allant du 18 au 24 de ce mois.
Le temps se maintenant au beau fixe, le public, espéré nombreux par les organisateurs de la FAV, peut s’attendre à vivre des régates passionnantes. Ce dont personne ne devrait se plaindre, bien évidemment. Et, comme de tradition, que le meilleur gagne !
Sources :  http://planetesport.dz/omnisports/omnisports/13155-voile--la-plage-l-sablette-r-souvre-a-la-competition

Pêche : Les filets jetés à la mer, un danger pour la faune et la flore

Les filets de pêche jetés souvent par inadvertance en mer constituent un véritable danger pour la faune et la flore marine. L’association Ecologie marine Barberousse vient de lancer un appel à tous les marins pêcheurs et les patrons de pêche pour éviter de tels comportements et de signaler ces cas.

Celle-ci se porte volontaire à repêcher ces filets qui peuvent porter atteinte à l’environnement. Les filets à crochets sont les plus dangereux puisqu’ils causent d’énormes  dégâts à la faune marine. Les membres de l’association Barberousse mettent également l’accent sur les effets néfastes des détritus plastiques puisqu’ils sont souvent confondus avec des aliments. Ces substances dangereuses peuvent avoir des conséquences sur le tissu adipeux du poisson.
L’association tire donc la sonnette d’alarme sur les effets néfastes de tels actes et appelle à plus de civisme dans le milieu aquatique. Des opérations quotidiennes sont menées depuis plusieurs jours par les membres de cette association pour nettoyer les fonds marins de tous les détritus dont les bouteilles en plastique. Ces plongées ont permis de ramasser des quantités énormes de déchets mais l’objectif ne peut être atteint sans l’implication de toutes les parties concernées dont les citoyens.
En sensibilisant également les enfants sur l’importance d’une mer propre et sur les effets et les conséquences de ces millions de détritus sur la faune et la flore, l’association Barbarousse opte pour un nouveau concept qui est d’associer également les jeunes et les enfants dans ces actions de lutte contre ces transgressions de l’espace marin. Elle compte créer un atelier pédagogique pour enfants.
Ce projet, dont l’impact sera considérable pour la sensibilisation des jeunes sur l’entretien et la préservation de la biodiversité marine, va permettre, selon ses initiateurs, à inculquer une nouvelle culture visant à avoir une mer propre. A noter que l’association avait participé également dans plusieurs opérations de recherche et d’aide en mer, notamment à la suite d’intempéries. Celle-ci, sollicitée par la direction de la Pêche, avait réussi en 2012 au repêchage  de 26 embarcations qui avaient coulé suite aux pluies torrentielles.

Sources :  http://www.elwatan.com/regions/ouest/oran/peche-les-filets-jetes-a-la-mer-un-danger-pour-la-faune-et-la-flore-13-08-2014-267808_135.php

76 décès par noyade

La Protection civile a enregistré entre le 1er juin et le 11 août 76 décès par noyade, dont 54 sur les plages non surveillées et 22 autres sur les plages surveillées.

Parmi elles, 11 estivants sont morts à des horaires où les secouristes étaient absents, a dévoilé hier le chargé de communication de la Protection civile, le lieutenant Nassim Bernaoui. «C’est un bilan qui reste provisoire, d’autant que la saison estivale n’est pas encore clôturée. L’année passée, nous avons enregistré la mort de 87 personnes par noyade», a ajouté le même responsable.
Celui-ci profite de cette occasion pour appeler les estivants à faire preuve de vigilance et à éviter de se baigner dans des plages rocheuses. Il note que c’est dans ces endroits que la plupart des personnes décédées préféraient se baigner, alors qu’elles présentent, selon lui, «un véritable danger pour leur sécurité». Les plages algériennes ont, depuis le début de la saison, accueilli 40 millions d’estivants. «C’est un nombre très important qui démontre parfaitement le grand engouement des Algériens pour les plages». Vu la grande chaleur qui s’abat ces derniers temps, de nombreuses familles sont à la plage afin de se rafraîchir.
Cependant, beaucoup de noyades sont enregistrées. Les éléments de la Protection civile ont effectué depuis le 1er juin 25 663 interventions sur les différentes plages des côtes algériennes. Grâce à eux, 15 563 personnes ont été sauvées et soignées, tandis que 1559 ont été évacuées vers les hôpitaux, huit personnes souffrent de graves blessures, dont une a même succombé. Concernant les décès, qui ont été pour la plupart enregistrés sur des plages non surveillées, 16 ont été recensés dans les plages de Mostaganem, 11 à Alger et 11 autres à Béjaïa. Par ailleurs, 22 estivants ont trouvé la mort sur les plages durant le mois de juin passé, alors que 20 autres sont morts en juillet et, jusqu’à présent, 24 sont décédés durant le mois en cours. Le mois d’août reste la période la plus meurtrière pour les estivants.

Sources :  http://www.elwatan.com/actualite/76-deces-par-noyade-13-08-2014-267874_109.php

Lancement de la caravane de voile le 7 août

La caravane de la voile organisée par la ligue de voile d'Alger, sous le haut patronage de la direction des sports d'Alger, propose de nombreuses animations sur les plages du pôle d'Alger à partir du 7 août prochain.Il y aura de l'animation kayak, initiation à la voile, l'atelier de matelotage, du baptême de voile et plongée, sortie en mer en bateau-école ainsi que des jeux fun-bord et autres. Elle sera organisée sur les plages de Tamentefoust, La Sablette, El Kettani, port El Djamila, ex-La Madrague en respectant l'environnement. L'objectif de cette opération est de sensibiliser le public comme les habitants de la ville à découvrir la voile dans le respect de la protection de l'environnement à travers ces activités nautiques. La caravane d'été est l'une des occasions de mettre en valeur les actions de la ligue de voile d'Alger. Des ateliers seront proposés pour attirer le grand public et donner envie aux participants de devenir bénévoles, athlètes. Le village de la caravane aux pôles fixes a également assuré des ateliers dédiés à la sensibilisation et à la protection de l'environnement à travers des activités nautiques, encadrés par des animateurs. Durant les ateliers à terre, les encadreurs montreront aux estivants les techniques de navigation.

sources :  http://www.vitaminedz.com/lancement-de-la-caravane-de-voile-le-7-aout/Articles_18300_2811988_16_1.html

L'Algérie représenté par le Cap-Mer Tigzirt en Chine.

 
 
L'équipe d'Algérie de voile participe pour la première fois au jeux olympiques jeunes (JOJ) qui se tiendront du 16 au 28 août à Nanjing en Chine.
L'Algérie sera représenté par deux athlètes, Amine Guedmim de Cap-mer Tigzirt et Akil Nouha de la ligue de Bejaia, les deux athlètes et leur staff sont déjà sur place pour se préparer.
Tigzirt Info vous souhaite bonne chance.

NB: Les résultats de cette compétition seront communiqués sur tigzirt-info.blogspot.com
 
Par / Redouane.k

Nasradine Hidra. Expert international en pêche sportive : Il y a un engouement chez les pêcheurs sportifs algériens



Originaire de Maghnia dans la wilaya de Tlemcen, Hidra Nasradine, expert international en pêche sportive, est venu en Algérie passer quelques jours de vacances. Il ne s’est pas fait prier pour aller taquiner le poisson avec des collègues du côté de Honaïne. Agé de 43 ans, il pratique la pêche depuis l’âge de 10 ans

Il nous dira qu’il a  débuté la pêche sportive de compétition quand il avait 19 ans. Son palmarès est assez étoffé. Résidant à Lyon, il évolue au Championnat de France. Hidra nous a égrené ses performances : «J’ai été classé 1er au Championnat de France à Port-sur-Saône et 8e par équipe en 2000. Puis, 4e au Championnat de France des sociétés à la Marinière et 2e par équipe en 2010. Par la suite, à Randon, en 2011, j’ai remporté la 7e place au Championnat national et 4e par équipe.» Ainsi, chaque année il participe à plus de 50 concours en France, toutes disciplines confondues.

Cependant, il avouera qu’il pratique la pêche à l’anglaise et la pêche au coup, mais qu’il excelle dans la pêche de la carpe à la canne, sa spécialité depuis 2004. Volet international, il nous a dit : «J’ai pris part à trois concours internationaux en 2013. Au Milo Day à Milan, en Italie, j’ai obtenu la 2e place en individuel sur 180 pêcheurs et à Merida Master en Espagne, je me suis positionné 6e sur 96 pêcheurs.» En tant qu’expert international et conformément à son savoir-faire dans cette discipline, nous lui avons demandé quelles sont ses impressions sur la pêche sportive en Algérie.
Il nous a répondu : «J’ai découvert, grâce à des recherches personnelles en 2008, qu’il y avait une émulation chez les pêcheurs qui cherchaient à créer une fédération pour adhérer à la Fédération internationale de pêche sportive (FIPS). J’ai tout de suite compris qu’il y avait un engouement de jeunes et moins jeunes pêcheurs algériens qui voulaient se structurer et passer de la pêche classique à la sportive. Il faut savoir que la pêche est un art.»

Dans son analyse de la situation, il affirmera qu’il faut beaucoup de patience dans l’entraînement et une connaissance approfondie des eaux dans lesquelles les Algériens pratiquent ce sport. La première exigence pour la réussite, il faut, dit-il «être capable de s’adapter ou de se réadapter à des conditions diverses qui incitent les poissons à devenir mordeurs». En 2012, Hidra a dirigé un séminaire de 2 jours à Tlemcen pour dynamiser la pêche sportive en Algérie.

Patience
Cette rencontre a été possible grâce au travail de Yazid Toufik, président de l’Association nationale de la pêche sportive, de Aïssa Hmaïdi d’Alger ainsi que des sponsors étrangers. Aujourd’hui, Hidra a un projet qui lui tient à cœur, celui de regrouper 10 jeunes, de 14 à 21 ans, très passionnés de cette discipline et qui devront être choisis suite à une sélection nationale. Il nous a décrit les contours de ce projet : «Nous formerons 3 catégorie de pêcheurs, à savoir ceux de la pêche en eau douce, de la pêche au carnassier et enfin la pêche à la carpe batterie.

Puis, en mai 2015, les 10 sélectionnés participeront à un stage dans la région lyonnaise avec les professionnel les plus aguerris dans chaque discipline.» Hidra veut que ce projet aboutisse pour que les 10 jeunes affûtent leur technique et leur savoir-faire afin, qu’à leur tour, ils diffusent leurs connaissances dans les différentes associations et écoles de pêches algériennes.
Enfin, Hidra nous dira : «Je veux sensibiliser les pêcheurs algériens à pratiquer le ‘’no kill’’, soit pêcher et relâcher un maximum des poissons qu’on a capturés afin de préserver l’environnement. Lors de mon séjour en Algérie, j’étais triste de voir l’état de nos plages et ce que la mer charriait comme déchets. Vraiment, nous ne pouvons continuer à détruire nos richesses marines. Nous devons les préserver et les sauvegarder pour les générations à venir.»

Sources : http://www.elwatan.com//sports/il-y-a-un-engouement-chez-les-pecheurs-sportifs-algeriens-15-08-2014-268045_110.php

L’expédition «Med en danger» accoste à Béjaïa : «Stop plastic in the sea !»



Le voilier Hainez, à bord duquel se trouvent les scientifiques et chercheurs du Laboratoire citoyen des sciences participatives de l’Expédition «MED en danger» a accosté enfin au port de Béjaïa, vendredi dernier, après son escale à Alger.

Le bateau sillonne les deux rives du bassin méditerranéen depuis le 5 juillet dernier en provenance du sud-est de la France, de Villefranche-sur-Mer précisément. Pour un double objectif, affirme Hamid Yahi, président du Club spéléologie et sport de montagne de Béjaïa (CSSM) : «La traque aux micro fragments plastiques en vue d’établir une cartographie des déchets plastiques et la sensibilisation des populations des pays du contour du bassin méditerranéen des dangers de cette matière sur les océans et la santé humaine.» Au final, les chercheurs, à l’ombre des prélèvements, établiront un bilan avant de préconiser des solutions pour le traitement de ces rejets, précise-t-il encore.

Pendant que l’équipage du voilier règle les dernières formalités administratives au niveau du port, Hamid et les autres partenaires du programme «MED en danger», à savoir Atlantide subaquatique de Béjaïa, Ecostaq, la ligue de sauvetage et de secourisme de la même ville, et l’association Ardh préparent les activités annexes (culturelles, sportives et enfin une conférence) sur la plage de Boulimat, à une dizaine de kilomètres à l’ouest de l’ex-capitale des Hammadites.

Au menu, balade en mer à bord du zodiac de l’Atlantide au le large de Béjaïa, course de kayak et exposition. Une quarantaine d’enfants transportés par bus ont participé à cette expérience qu’ils disent toute nouvelle pour eux. Dans une ambiance bon enfant, les petits ont distribué des dépliants et autres prospectus pour les familles. «Tenez madame et monsieur, ceci c’est pour sensibiliser sur les dangers des déchets plastiques jetés en mer…», lance en boucle, toute souriante, une adolescente. Sous les parasols et tentes familiales, les estivants, de quelques gestes approbatifs, saluent l’initiative.

250 milliards de micro plastiques

«Stop plastic in the sea !» C’est le slogan qui a été choisi pour cette cinquième année d’expédition en mer méditerranéenne par un groupe de scientifiques et d’éco-volontaires, amoureux de la nature et surtout soucieux pour son état. «Des îlots de plastiques qui flottent en mer !» commente un journaliste de la radio locale qui interrogeait Karim Khima, représentant de l’association Ardh. «Oui, rétorque Karim, la situation est préoccupante, c’est pour cette raison que ce programme se poursuivra jusqu’en 2020 afin de cerner ce problème et de trouver des solutions pour limiter la nuisance des déchets qui menacent l’environnement marin et ses créatures.»

Rencontrée sous un chapiteau, la chercheuse Aïda Benhamida a expliqué qu’«après l’utilisation de ces matières plastiques, les citoyens et les industriels les jettent souvent à la mer, dans des décharges incontrôlées ou ailleurs dans la nature», mais, ajoute-t-elle, «contrairement aux autres matières, le plastique se transforme en ce qu’on appelle des micro plastiques qui sont pris pour de la nourriture par les poissons et aux autres animaux marins.»

Ce qui n’est pas sans danger sur les humains, car à ce stade c’est toute la chaîne alimentaire qui sera atteinte.

En effet, depuis 2009, les recherches et les prélèvements effectués par l’équipe du Laboratoire citoyen des sciences participatives ainsi que leurs collaborateurs ont révélé cette pollution invisible par une première estimation de 250 milliards de micro plastiques flottant sur l’ensemble de la Méditerranée, dispatchés par les courants.

Sources :  http://www.elwatan.com/culture/stop-plastic-in-the-sea-13-08-2014-267854_113.php

Les débuts de la navette maritime Alger-La Madrague: désordre, bousculade et déception



Ce reportage de notre confrère le Huffington Post Algérie décrit le premier jour de la navette maritime entre le Port d’Alger et le Port de la Madrague. Il faudra visiblement un peu de temps pour que les Algérois s’habituent à ce moyen de transport maritime à l’intérieur des limites de la capitale.


"Et si on allait à la Madrague par mer?". De nombreux algérois ont eu la même idée, mardi, au lendemain de l'inauguration en grande pompe, en présence du ministre du Transport, Amar Ghoul, et du wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, de la navette maritime "Capitan Morgane" reliant le centre d'Alger à El Djamila, à l'ouest.
Une balade censée se faire en trente minutes mais qui a tourné à la foire d'empoignes et à l'anarchie.
Cinq traversées quotidiennes (trois dans la matinée, deux le soir), six jours sur sept - l'équipage italien se reposant le dimanche- : tel est le programme prévu pour le bateau affrété par l'Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (Algerie Ferries).
Le programme, valable du 5 août au 7 septembre 2014, peut, dit-on, être perturbé en cas de mauvaises conditions météorologiques. Mardi 5 août, il était bien perturbé et pour bien d'autres raisons que les conditions météo trop "idéales", avec une chaleur écrasante sous un ciel bleu, sans nuages.

Premier jour, des retards

"Capitan Morgan", ligne pilote de transport urbain maritime de voyageurs, a été assailli par de nombreux algérois qui voulaient être les "premiers" à s'offrir une balade maritime, cette "nouveauté" tant annoncée par le passé. A 11 heures, le bateau n'est pas encore à quai !
Premier constat, à l'entrée de Tahtahet El Fenanine (Esplanade des artistes), aucune indication signalant la gare de transport maritime urbain.
Au guichet, la file est moyenne et on s'acquitte paisiblement des 50 dinars pour l'achat du billet. De nombreux "curieux" avaient attendu l'arrivée du bateau en se baladant au niveau du port, devenu accessible. On regarde les pêcheurs s'affairer autour de leur filets sous "l’œil" de plusieurs caméras des chaînes algériennes "off-shore", venues immortaliser l’événement.
A midi, le "Capitan Morgan" n'est toujours pas à quai. Invisible à l'horizon aussi. Un guichetier annonce que les tickets manquent.
Près d'une trentaine de minute plus tard, le bateau se pointe au large. Frémissement dans la foule, on se bouscule pour se positionner à l'endroit réservé entre chalutiers et sardiniers en rade. "Mwalfine b'les bus, (ils sont habitués aux bus)", commente méchamment un jeune homme.
12h30 : le bateau baisse le pont pour permettre le débarquement des passagers arrivés de la Madrague. Premier couac, une dizaine de ces passagers refusent de descendre et veulent revenir à leur point de départ.
Longues discussions. L'équipage, à majorité italien, parvient à les convaincre de descendre et d'aller acheter un autre ticket pour le "retour".
Mohamed, agent de sécurité, sent que les choses se compliquent. Et pourtant, dit-il, la "navette de 8h00 s'est très bien déroulée. On n'a eu aucun incident. il n'y avait que 87 personnes à bord".
Mais midi n'a rien à voir avec le matin. Il sent le débordement dans l'air. "Nous ne sommes que cinq, on a demandé du renfort pour mieux faire notre travail. Il n'y a même pas de couloir pour que la file soit mieux organisée".

Fawdha

De fait, une fois les passagers débarqués, les membres de l'équipage tentent de retirer la passerelle en attendant qu'une file d'attente, une "chaîne", s'organise pour avoir un embarquement dans le calme.
"Ça ne marche pas", crie un membre de l'équipage. Après 30 minutes et plusieurs tentatives manuelles et automatiques, le problème est finalement résolu. Mais l'idée d'un embarquement dans le "calme" est déjà enterrée.
C'est la "fawdha", l'anarchie, chez les candidats à la balade. Des femmes qui crient, des enfants qui pleurent, des personnes âgées qui gémissent. Le spectacle ressemble bien aux fameuses bousculades pour l'accès au bus, par la "force des bras" et "en hurlant".
Deux agents de sécurité épaulés par deux policiers tentent, sans grande réussite, de contrôler le flux humain qui force le passage. Des voix s'élèvent et réclament le droit de passer : "Nous attendons depuis deux heures. Nous avons nos tickets, faites nous-monter!"
Le commandant de bord voulait que les passagers montent par groupe de cinq. Personne n'a prêté attention à ce qu'il disait tantôt en italien tantôt en anglais. La gestion du flux, ou de la "foule", relève du Port d'Alger.

A l'abordage!

Les passagers s'impatientent et tentent de forcer le passage. Ils sont manifestement plus nombreux que les 344 places du "Capitan Morgan".
Des "insurgés" sautent par dessus la barrière de la passerelle. On "desserre" le passage pour en finir avec ce déchaînement. En quelques minutes, le nombre maximum de voyageurs requis est atteint.
"Vous prenez la prochaine navette!", tente d'expliquer l'un des deux policiers présents. Des hommes s'insurgent en jurant, des vielles femmes "maudissent" les employés et l'organisation.
"On a cru bien faire de se ranger à côté pour respecter l'ordre mais apparemment c'est la jungle", se désole Rabah, père de deux enfants, venu en famille pour profiter de la baie d'Alger.
L'accès à bord est censé être interdit pour des raisons sécuritaires aux enfants non accompagnés de moins de 16 ans. On pouvait, cependant, voir des gosses de 10 à 14 ans se faufiler au milieu de la foule pour être aussi de la partie.
Souad, une petite fille de 13 ans pleure et cherche son "grand frère", Saleh, 14 ans, disparu parmi les centaines de personnes "déterminées" à prendre une place à ce voyage. Saleh est finalement bien monté à bord. On a pu le voir plus tard, en larmes, chercher sa sœur restée à quai. Des familles et groupes d'amis séparés entre le quai et le bateau tentaient de se rassembler en montant ou en descendant.
À quatorze heures, nous avons quitté le gare, laissant derrière nous un "Capitan Morgan" toujours immobile.
Le guichet avait rouvert pour rembourser les tickets des "malheureux" qui n'avaient pas eu la chance de trouver une place pour la traversée vers El Djamila.

Sources :  http://www.maghrebemergent.com/actualite/maghrebine/item/39732-les-debuts-de-la-navette-maritime-alger-la-madrague-desordre-bousculade-et-deception.html

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