Coupe du Monde de pêche sportive en apnée : L’Algérie arrache la troisième place !

L’équipe nationale algérienne de pêche sportive en apnée a terminé à la troisième place de la Coupe du Monde de la discipline. Cette compétition a été organisée sous l’égide de la Confédération mondiale des activités subaquatiques, du 25 au 27 janvier 2018 à Palma de Mallorca en Espagne.
Ainsi, la sélection algérienne composée du trio Mohamed Belhadj Kacem, Anis Medjadi et Sofiane Zaidi a remporté la médaille de bronze (troisième place) devant le Mexique et Malte. Pour situer la performance «historique» du trio d’Algérie, bien drivé par le coach Abidi Goudjil, il est utile de noter que le Mexique et Malte sont déjà champions du monde et champions de l’Euro Afrique, une compétition de référence dans la discipline.

Un travail de longue haleine
Contacté par Reporters, hier, au moment où il s’apprêtait à recevoir les médaillés de bronze à leur arrivée à l’aéroport d’Alger, le président de la Fédération algérienne de sauvetage, secourisme et activités subaquatiques (Fassas), M. Mohamed Boukhedar, a tenu à noter fièrement que « Ces résultats constituent une première dans les annales de notre fédération, d’autant que cela a été obtenu après une longue participation de nos athlètes. Bien que ces derniers soient souvent victimes de malchance dans les compétitions officielles internationales. Nous avons une bonne équipe car dans la chasse sous-marine, c’est une tradition d’avoir une équipe qui réussit des résultats généralement honorables, mais cette fois-ci, c’est une performance digne d’être célébrée dans la mesure où elle a été obtenue devant des sélections beaucoup plus expérimentées à l’échelle mondiale. Le président de la Fassas n’a pas hésité à citer l’exemple des sélections présentes à l’image de l’Espagne et la Grèce qui sont les champions mondiaux incontestés ». Pour le président de la FASSAS « Ces résultats sont les fruits d’un travail continue et surtout avec une bonne planification. Aujourd’hui, explique M. Boukhedar, nous avons misé sur la jeunesse au détriment de l’expérience. Les trois joueurs qui ont réussi cet exploit de la médaille de bronze ne sont que les trois premiers du podium du dernier championnat d’Algérie 2017. C’est un trio qui est très bien sur le plan individuel et qui surtout se sont beaucoup investis dans les entrainements de par leur passion pour la discipline tout en ayant évidement de grandes capacités physiques».

L’Algérie devrait abriter le championnat arabe
Questionné sur les prochaines échéances qui attendent ce trio de jeunes, qu’il faut bien féliciter au passage, le président de la FASSAS, a répondu que « Nous allons organiser, après l’autorisation du ministère de la Jeunesse et des Sports, le premier championnat arabe chez nous en Algérie au mois de septembre prochain». Concernant le prochain championnat du monde, prévu en Italie au mois de septembre prochain également, l’Algérie sera absente pour la simple raison qu’elle avait raté celui de l’année passée à cause des élections de l’instance fédérale et d’autres considérations administratives., « Et justement du fait qu’aucun athlète arabe n’a réussi à se qualifier à ce championnat du monde en Italie, on a donc saisi l’occasion pour organiser un premier championnat arabe dans l’histoire que l’Algérie organiserait en septembre prochain », a précisé le président Boukhedar. D’ailleurs, à ce propos, il est utile de noter que Boukhedar, a pris part aux travaux de l’Assemblée générale élective de son instance qui s’est tenue le 19 janvier 2018 à El Aquaba en Jordanie. Cette assemblée a été sanctionnée par l’élection de l’Egyptien Mr Sameh Nabil Echadli, alors que le président algérien M. Mohamed Boukhedara été élu, en qualité de membre du bureau exécutif de la Fédération arabe des activités subaquatique et de Sauvetage. Enfin, sur le plan financier, le président de la FASSAS, a indiqué qu’au « vu de nos performances cette année et du bon travail effectué jusque-là, les pouvoirs publics nous ont permis donc l’amélioration de notre subvention et je remercie donc l’Etat pour son soutien à atteindre nos objectifs, car il ne faut surtout pas oublier qu’on annonce nos objectifs en fonctions de nos capacités financières », a conclu le président de la FASSAS, M. Mohamed Boukhedar.

Sources : http://www.reporters.dz/index.php/le-sport/item/91509-coupe-du-monde-de-peche-sportive-en-apnee-l-algerie-arrache-la-troisieme-place

Une association culturelle dédiée à l’exploration et la préservation des fonds marins est née


Par Houneïda Acil – Une association pour l’exploration des milieux marins et la préservation du littoral est née. «Chebec» (plonge dans le jargon algérien) est le nom de cette association qui se trouve à Oran. Elle compte dans ses rangs des intellectuels dont le point commun est l’amour pour la mer. Le président de cette association n’est autre que le professeur Lakhdar Mokhtari, ancien doyen de la faculté de médecine d’Oran. ​
Selon l’initiateur de ce projet, le docteur Tarik Mokhtari, l’idée de créer cette association culturelle a germé depuis quelques années. «Après avoir plongé plus de dix années sur les épaves oranaises, mes amis et moi avons réussi à collecter énormément de données qui concernent les fonds marins et répertorié plusieurs sites de plongée le long de la côte oranaise, méconnus et inexplorés», a expliqué le Dr Mokhtari, précisant au passage que le domaine de la plongée est un terrain «vierge» et que la majorité des épaves «sont inexplorées».

L’importance du patrimoine sous-marin découvert par ce groupe de plongeurs a déclenché une prise de conscience générale. Le président de Chebec enchaîne : «Avec le temps, nous avons pris conscience qu’il fallait faire quelque chose pour ce patrimoine. C’est-à-dire dresser un inventaire précis, l’identifier et rechercher ses origines par des recherches exhaustives pour, enfin, le médiatiser.»

Le docteur Mokhtari revient par la suite, avec force détails, sur quelques découvertes faites par son groupe concernant de multiples naufrages sur le littoral algérien et dont les cartes marines ne font pas état.

«Le littoral algérien a connu des batailles navales pendant les Première et Seconde Guerres mondiales, et les épaves de bateaux, de sous-marins, d’avions gisent à ce jour dans les eaux algériennes. Il y a eu à Oran, par exemple, pendant la Seconde Guerre mondiale deux batailles navales marquantes : d’abord celle de Mers El-Kebir le 3 juillet 1940, dans laquelle les Anglais attaquèrent leurs alliés de l’époque, à savoir les Français, car ils ne voulaient pas que leurs bateaux tombent entre les mains des Allemands. Il y a eu 1 300 morts. Deux ans plus tard, le 8 novembre 1942, c’était le débarquement des Américains en Afrique du Nord avec 107 000 soldats, une opération portant le nom de code Torch. Les Américains ont été mal accueillis par les Français. Plusieurs épaves résultant de ce conflit se trouvent à Oran et à Alger», a indiqué le Dr Mokhtari, qui ajoute : «Ces histoires représentent non seulement l’histoire de l’Algérie mais celle du monde entier.»

Les membres de Chebec sont allés à la recherche des survivants de ces guerres. «Ils​ ne sont pas légion, certes. J’en connais deux personnellement. Mais ce qui est merveilleux, c’est de découvrir les enfants de ces marins qui ​sont restés attachés à l’histoire de ces naufrages», précise l’initiateur de Chebec.

Quel est le point qui démarquera Chebec des autres associations maritimes ? Sans hésiter, le Dr Mokhtari affirme que ce sera les épaves. Mais pas que cela, ajoute-t-il : «Nous ferons des actions plus classiques, comme la mise en valeur de sites naturels qui méritent d’être protégés et valorisés. Nous organiserons des visites sur le terrain pour le public, des expositions afin d’amener le citoyen à la réflexion sur les actions à mener en vue de protéger ces sites. Des expositions sont d’ores et déjà programmées pour l’année 2018. Des films sont prévus ; le premier retracera l’histoire émouvante de la découverte d’une épave, puis son identification et son histoire, jusqu’à la rencontre de la famille d’une victime de ce naufrage. Un film qui sera fait par un grand réalisateur français.» Le président de ladite association, qui n’a pas caché être en face d’un travail «de longue haleine», ce qui est loin, cependant, de décourager son équipe, laquelle affirme qu’il y a «tant de choses à découvrir et les fonds marins n’ont pas livré tous leurs secrets».

«Voilà pourquoi nous voulons créer notre association. Nous avons du travail qui nous attend. Nous nous sommes bien entourés afin de réaliser nos objectifs et plusieurs personnalités nous ont fait part de leurs soutien, car certains que notre initiative est innovante et honorable», a conclu le Dr Mokhtari.

L’association Chebec a tenu sa première assemblée générale constitutive ce ​dimanche​ 2 8​ janvier.  Souhaitons-lui une bonne réussite.

Sources : https://www.algeriepatriotique.com/2018/01/28/association-culturelle-dediee-a-lexploration-preservation-fonds-marins-nee/

Port de pêche de Stora (Skikda) Les plaisanciers dénoncent et obtiennent gain de cause

Des dizaines de propriétaires de bateaux de plaisance accostés au port de Stora, à 3 km à l’ouest de la ville de Skikda, ont tenu ces derniers jours plusieurs rassemblements de protestation.

Cette colère a été essentiellement attisée par la dernière décision de l’Entreprise de gestion des ports et abris de pêche (E.G.P.P) de Skikda de majorer les prix des postes à quai. Soutenus par l’association des marins pêcheurs de Stora, les plaisanciers ont ainsi tenu à dénoncer et énergiquement cette décision en la qualifiant d’«injuste» et d’«inadéquate». Lors d’un entretien, le représentant des propriétaires de bateaux de plaisance accostés au port de Stora dira: «L’EGPP a décidé du jour au lendemain de majorer les charges des postes à quai en les faisant carrément passer du simple au double, sans même présenter une justification officielle», dira notre interlocuteur. Cette hausse des charges a, par ailleurs, servi de starter qui conduira les plaisanciers à revenir sur plusieurs carences qui minent, selon leurs dires, le port de Stora et ses usagers. A ce sujet, le représentant des plaisanciers, ainsi que le président de l’Association des marins pêcheurs de Stora, évoqueront d’autres griefs qu’ils retiennent quant à la gestion du port.

Et de citer : «Le port de pêche ne dispose même pas d’un chariot élévateur pour nous aider à sortir nos embarcations pour les besoins de l’entretien, et l’EGPP nous demande en plus de payer à chaque fois que nous procédons à ce genre d’opération à nos propres frais.» Ils évoquent également l’épineux problème de l’absence d’un point de vente d’essence au port, ce qui pousse les propriétaires d’embarcations à aller chercher cette matière auprès des stations-service de Naftal, avec tout ce que cela comporte comme risques. Ils évoquent également l’absence de sécurité dans l’enceinte portuaire et exigent la mise en place d’une nouvelle organisation des quais du port en rassemblant les navires selon leurs gabarits pour éviter tout risque.

Pour avoir l’autre son de cloche, les tentatives faites pour joindre le directeur de l’EGPP sont restées vaines. Les numéros de téléphone fixe de l’entreprise étaient tous en dérangement. Approché, le directeur de la pêche et de l’aquaculture de la wilaya a, quant à lui, accepté d’apporter quelques éclaircissements en déclarant : «Au sujet de la majoration des frais des postes à quai, l’EGPP vient de décider de geler sa décision. Les gardes-côtes, pour leur part, ont fait savoir qu’ils allaient alléger certaines procédures dans l’attente des décisions qu’entreprendrait la réunion interministérielle qui regroupe, en ce jour même (hier-ndlr) des instances centrales du pays en relation avec les procédures.» A relever que les autres marins pêcheurs du port de Stora ont joint leurs voix à celles des plaisanciers et ont, eux aussi, énoncé les problèmes qui minent leur activité. Un sujet auquel nous reviendrons dans nos prochaines éditions.

Sources : http://www.elwatan.com/regions/est/skikda/les-plaisanciers-denoncent-et-obtiennent-gain-de-cause-16-01-2018-360673_128.php

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