Sihem, directrice d'un club de plongée

 
 
Vivre de sa passion. Beaucoup en rêvent, peu y parviennent. Le challenge est d'autant plus dur à relever quand il s'agit d'ouvrir un club de plongée en Algérie, où les touristes sont rares. Cela n'a pas fait peur à Sihem Rahmania. Voici donc un nouveau portrait pour notre série de femmes dirigeantes d'entreprises.
Sihem Rahmania scrute la mer depuis la falaise surplombant le port de pêche d’Aïn Taya. Une houle de près d’un mètre s’abat sur la plage "Les canadiennes" alors que la météo n’annonçait que 60 centimètres. Elle se retourne et dit : « Les pêcheurs sont quand même sortis. C’est bon signe. » Il y a encore un espoir. Elle remonte dans son pick-up Ford Ranger direction le club de plongée Decapalm, à 5 minutes du port.
Sihem, 36 ans, est la jeune directrice de Decapalm. À pied d’œuvre depuis huit heures du matin, elle doit répondre le plus vite possible à une question : « Doit-on maintenir les sorties en mer aujourd’hui ? » En cette belle journée d’été, Dame nature est capricieuse. Beau soleil, pas un nuage à l’horizon, mais le vent s’est levé. La visibilité sous l’eau risque d’être mauvaise. Des conditions peu propices pour une première plongée. Or le groupe qu’encadrent Sihem et son équipe ce matin est débutant. La sortie est prévue à onze heures. Dans moins d’une heure.
La vie du club est rythmée par les sorties en mer : les « baptêmes » (nom donné à la première plongée), les plongées d’exploration, les formations aux bases de la discipline. Dans cette petite structure qui emploie cinq personnes en été et deux en hiver, la directrice s’occupe tout autant de la partie administrative que de la partie technique. Ce matin, elle jongle entre les coups de téléphone aux clients pour gérer le planning des prochains jours et la préparation de la deuxième plongée d’un groupe de huit stagiaires qui passent le niveau I CMAS. D’ailleurs, elle est aussi et surtout instructrice. Donc même si elle possède un bureau sur la terre ferme, l’essentiel de ses journées de travail se passe dans l’eau. Au plus fort de la saison, il lui arrive d’enfiler la combinaison à sept heures pour ne la retirer qu’à 19 heures. Loin de se plaindre, elle commente dans un grand sourire : « Ce n’est que du bonheur ».
Pour entendre Sihem Rahmania décrire ses journées de travail cliquez sur le lecteur ci-dessous.

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Voile : Sept Algériens en stage

En prévision de la 11e édition du Championnat d’Afrique de voile qui se déroulera du 10 au 18 août prochain, en Afrique du Sud, la sélection algérienne, drivée par le coach Fayçal Merzougui, est en stage depuis le 30 juillet, et ce, jusqu’au 7 de ce mois.
Le nombre d’athlètes retenus pour ce stage et ce championnat d’Afrique est de sept, dont deux filles, à savoir Ismahan Horch, Noha Akil, Amine Guedmine, Aniss Harouz, Farès Abdelfateh, Mohamed Kebaili et Ramzi Boudjatit.
 
N. M.
el watan
le 03/08/2013

L’Algérie espère une issue heureuse pour Khoualed Islam, âgé de 14 ans, détenu au Maroc

 
L’affaire Khoualed Islam, cet enfant âgé de 14 ans qui est toujours placé en détention au centre de protection de l’enfance à Agadir, au Maroc depuis le 11 février dernier, continue de faire couler beaucoup d’encre. Mais les autorités algériennes ne cherchent pas à entretenir la polémique et semble vouloir éviter toute politisation de ce délicat dossier au moment où les relations algéro-marocaines demeurent tendues.
 
Ceci dit, la sérénité est affichée par les juristes algériens. D’ailleurs, le président de la commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini, a confié samedi à Alger que la commission attendait un résultat satisfaisant dans l’affaire de cet enfant algérien Islam détenu au Maroc. D’après Farouk Ksentini, l’accusation d’agression sexuelle est « infondée » à l’encontre de l’enfant Islam. Cet avocat algérien se dit même confiant en le magistrat marocain qui innocentera Islam. A ce propos, il a indiqué également que la CNCPPDH a dépêché un avocat, Me Sellami, pour défendre l’enfant algérien. D’autre part, le consulat algérien au Maroc a désigné aussi un avocat marocain pour prendre en charge la défense de l’enfant. La CNCPPDH est en contact aussi avec la commission marocaine de défense des droits de l’Homme à qui elle a demandé de veiller au dossier de l’accusé algérien.
Pour rappel, Khoualed Islam est accusé d’agression sexuelle sur un enfant marocain lors d’un stage de planche à voile. Son procès devait débutera mardi prochain à Agadir au Maroc. Les parents du garçon ont lancé de nombreux appels dans les colonnes de la Presse Nationale pour réclamer sa libération. Sur les réseaux sociaux, une campagne de soutien et de solidarité avec Islam a été lancée il y a de cela quelques jours. De nombreux internautes algériens ont adhéré à ce mouvement de solidarité.
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Baie d’Alger : les «eaux colorées» ne sont pas toxiques


La nappe d’eau jaunâtre, qui est apparue sur le littoral de la capitale il y a une semaine, est due à la prolifération d’une algue microscopique, appelée coccolithophores, selon le rapport de la cellule de crise.
Ce phénomène appelé «eaux colorées» est un phénomène naturel. «Cela arrive quand la température des eaux monte et que ces eaux stagnent», explique Rabea Zerrouki, la directrice de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya d’Alger. «Ces proliférations inhabituelles sont généralement observées entre avril et octobre, voire novembre, affirme le chercheur Samir Grimès, ce phénomène d’eaux colorées n’est pas nouveau ni dans le monde ni en Algérie, où il est observé cycliquement depuis 2003». Même si l’eau a une couleur jaunâtre ou verdâtre, elle n’est pas toxique, ni pour les humains ni pour les poissons, affirme la cellule de crise.
Cependant, la nappe d’algues empêche la lumière de pénétrer correctement dans la mer, ce qui perturbe la photosynthèse. En manque de lumière et d’oxygène, certains organismes vivants peuvent mourir. «Il faut rester vigilants, souligne Rabea Zerrouki, c’est un changement environnemental, et à terme, cela aura un impact sur certaines espèces.» Signalée dès vendredi à la mi-journée, la nappe d’algues a été analysée par une cellule de crise constituée de la direction de la pêche et des ressources halieutiques, la protection du littoral de la wilaya d’Alger et l’ENSSMAL. Le ministre de la Pêche a été prévenu par ses services dimanche.

Yasmine Saïd
el watan
le 02/08/2013

La wilaya d’Alger réfute la pollution

La wilaya d’Alger rassure concernant l’image satellite prise le 27 juillet dernier de la baie d’Alger reflétant des eaux de couleur verte.
L’image a été largement diffusée et commentée à travers les réseaux sociaux, suscitant l’inquiétude quant à une possible augmentation de taux de pollution des eaux maritimes de l’Algérois.
Il s’agit, selon Djamel Berrimi, secrétaire général de la wilaya d’Alger, d’algues qui se seraient propagées après la hausse des températures. La région d’Alger a, faut-il le rappeler, connu de fortes chaleurs ces derniers jours, dépassant les 40 degrés.
M. Berrimi estime que l’identification s’est faite après analyse d’échantillons de ces algues qui ont proliféré vu que la mer était stable durant plusieurs jours. Ces algues se sont répandues jusqu’à Tipaza à l’ouest et à Boumerdès à l’est, selon le même responsable. Les analyses indiquent qu’elles ne représentent aucun danger de toxicité ou autre risque pour la faune et la flore locale, ni aucun danger pour les estivants que ce soit maintenant ou après le Ramadhan, explique M. Berrimi, qui réfute par la même occasion «tout lien avec la pollution». La diffusion des images satellitaires a suscité beaucoup de commentaires auprès des internautes qui s’interrogent sur l’origine de la couleur. Le lien est vite fait avec les eaux usées qui se déversent quotidiennement dans la mer.
Aussi, des déchets liquides industriels et ménagers ne sont pas étrangers à cette «vue». Dans ce sens, le comité national des marins pêcheurs accuse plusieurs opérateurs économiques de ne pas avoir respecté les textes de loi les obligeant à traiter les déchets déversés en mer. Le syndicat a cité Sonatrach comme étant un des opérateurs n’appliquant pas la législation en matière de traitement des rejets en mer. Le comité prévient contre «une catastrophe écologique que subissent les différentes espèces de poissons». Selon Hocine Bellout, président du même comité, les plateformes pétrolières, les raffineries et autres structures industrielles relevant de la responsabilité de Sonatrach, comme c’est le cas à Arzew, à Alger et à Skikda, ne sont pas suffisamment dotées de stations d’épuration. «Les textes existent pourtant, mais c’est leur application qui fait défaut», précise le représentant des pêcheurs. Le comité des pêcheurs reste sceptique quant aux assurances de l’administration.
«Nous constatons tous les jours les dégâts occasionnés par la pollution. La présence intensive des algues est une conséquence de la pollution sans limite», explique M. Bellout, qui rappelle qu’en mai 2013, l’algue caulerpa taxifolia avait engendré la contamination de 500 tonnes de moules. Le syndicat fait le lien directement entre les algues révélées par l’image satellitaire et les déchets pétroliers. «Il n’y a aucune application de la loi. 120 000 navires transitent régulièrement par les eaux territoriales, laissant derrière eux des rejets toxiques divers, notamment au niveau des rivages, sans que les autorités réagissent», accusent les représentants des marins pêcheurs.
Fatima Arab
el watan
le 01/08/2013

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