LA PÊCHE DE PLAISANCE À JIJEL Le pescatourisme, un secteur en balbutiement

Le pescatourisme, qui fait de la pêche de plaisance son créneau d’activité, est à ses premiers balbutiements à Jijel. En dépit de la promulgation d’une loi pour le réglementer, il peine encore à prendre forme. Ses initiateurs, des jeunes à Jijel et à Ziama Mansouriah, attendent que des mesures soient prises pour réadapter cette loi aux conditions de son application pour entamer leur aventure.

Pour le moment, c’est l’attente. Rien n’est venu éclairer leur lanterne pour se lancer dans le développement de ce secteur et en faire une activité économique et de tourisme en mer de plein droit. Le lancement de ce projet, qui relève du domaine Med PAM network du Parc national de Taza, remonte à 2014, lorsque des jeunes marins l’ont initié à travers une action qui a abouti à la promulgation d’une loi en 2016. Jijel est ainsi devenue la wilaya-pilote dans ce domaine.

Elle est la première en Algérie et en Afrique du Nord à être retenue pour le lancement de ce projet. Or, depuis cette date, rien n’est venu mettre en application cette loi. “Des réserves sont à lever”, nous dira Souissi Abdelhamid, l’un des jeunes porteurs de ce projet. Pour la levée de ces réserves, des demandes de tenue d’ateliers avec les gardes-côtes, le secteur de la pêche et du Parc national de Taza sont en attente pour réétudier cette loi à l’effet de lever les réserves émises.

C’est en tout cas ce qu’attendent les jeunes initiateurs de cette activité, qui s’inscrit dans l’objectif du lancement et du développement du secteur de la pêche de plaisance et de la protection écologique de la mer. “Le pescatourisme, ça nous permet de rester en mer à des fins de protection écologique aussi”, conclut notre interlocuteur, qui attend le lancement de ce projet qui tient à cœur son groupe de marins.

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