Tlemcen : Le port de Sidi Youchaa sera-t-il réceptionné cette année ?


Le nouveau port de pêche de Sidi Youchaa sera bientôt réceptionné, probablement avant la fin de l’année en cours, selon les prévisions des services chargés de ce projet. Le taux d’avancement des travaux est estimé à plus de 80%.

Expressément annoncée pour l’été 2017, la livraison du port risque de connaître un léger retard lié principalement à des contraintes naturelles. «Le port a un fond rocheux et nécessite une opération de dragage et de déroctage pour améliorer les conditions d’accessibilité et de sécurité», a-t-on appris des mêmes services. Hormis cette contrainte naturelle qui risque de retarder les délais de livraison du projet, les autres travaux concernant notamment les superstructures (halle à marée, bâtiments administratifs, équipements et locaux destinés aux professionnels de la pêche), le revêtement des terre-pleins et le raccordement de la structure aux commodités essentielles : l’électricité, l’AEP, l’assainissement ainsi que l’ouverture d’un accès qui donne directement vers le port sur une distance de 1,5 km connaissent un rythme d’avancement appréciable.

A noter que la construction de ce port de pêche de catégorie 1 est l’œuvre d’une entreprise algérienne, en l’occurrence Cosider.
Pour rappel, ce nouveau port de pêche dispose d’une superficie de terre-pleins d’environ 11600 hectares et d’un plan d’eau de 2600 hectares et sera doté d’une capacité d’accueil de 295 embarcations, 150 petits métiers, 60 sardiniers, 75 chalutiers et 10 thoniers.

Construite au niveau d’une station balnéaire, cette infrastructure portuaire, estiment les responsables locaux, aura la double vocation de développer la pêche et de promouvoir le secteur touristique. Ils soutiennent aussi qu’elle sera d’une grande importance pour le développement du secteur de la pêche au niveau local. «Elle permettra la redynamisation de cette zone déshéritée en générant de nombreux postes d’emploi ainsi que la réduction de la pression exercée sur le port mixte de Ghazaouet qui connaît actuellement un déficit infrastructurel monumental».  

El Watan.

Membres