"Des autorisations d'exploitations ont été accordées à des opérateurs économiques privés pour la création d'activités commerciales liées au transport de plaisance et au tourisme de la mer."
C'est la déclaration faite à Oran par le directeur de la marine marchande et des ports auprès du ministère des Transports et des Travaux publics en marge de la cérémonie de lancement de la liaison maritime Oran à Ain El Türck.
En effet, selon le responsable en question: " Il s’agit de développer les balades en mer, le tourisme balnéaire, les bateaux restaurants, etc.,..", il soulignera néanmoins "la nécessité d’aller vers le développement de ce secteur à travers l’acquisition de bateaux de plaisance et la création de Marina, et réglementer tous types de sport lié à cette même activité." En tout état de cause, l'on saura qu'El Bahia se taille la part du lion avec 8 autorisations d'exploitation, Alger avec 3 et enfin Annaba 2.
Oran, Alger et Annaba, situés toutes dans des écrins naturels éblouissants ont toutes leur histoire et leur caractère propre et peuvent constituer des destinations bord de mer incontestables, à l'instar des autres grandes destinations touristiques du pourtour méditerranéen. Elles ont des caractéristiques différentes mais un point en commun. Elles sont des destinations à l'opposé du «tout balnéaire » qui a artificialisé les côtes tunisiennes, marocaines et même espagnoles qui a appauvri la faune locale, les fonds marins, tout en accumulant les problématiques des déchets, des rejets d’eaux usées, etc. Mais surtout sans que cela ne profite au commerce local ni à l’emploi.
Les perspectives de développement laissent penser qu’en 2025, 637 millions de touristes fréquenteront la Méditerranée, dont la moitié sur les seules zones côtières. C'est tout le défi qui attend nos trois villes côtières.
Sources : http://www.leconews.com/fr/actualites/nationale/transport/13-autorisations-d-exploitation-accordees-au-prive-07-07-2017-181230_294.php