Pêche de plaisance : 720 particuliers autorisés


La direction de la pêche et des ressources halieutiques vient d’autoriser 720 pêcheurs plaisanciers.
Le permis de pêche délivré comporte des engagements sur la ligne de conduite et le comportement en mer, dans le but de développer une pêche maritime de loisir «éco-responsable», assure une source responsable. Parmi les 720 plaisanciers, 204 permis ont été délivrés à des jeunes plongeurs pour pratiquer la pêche en plongée sous-marine. Les autres pêcheurs pratiquent surtout la pêche au filet droit dont la daurade ou la pêche à la palangre, le maquereau, le congre et la raie, la pêche au lancer et la pêche à la traîne. «Il faut que les plaisanciers aient un bon état d’esprit, en prenant conscience des enjeux nautiques, en adoptant, également, des pratiques responsables», a préconisé le directeur de la pêche et des ressources halieutiques.
Il faut savoir que la plupart des zones de pêche sont accessibles à une distance qui ne dépasse pas 4 miles du port. Cependant, lorsqu’on dispose d’une embarcation adéquate, il est possible de se rendre sur des zones plus lointaines. Selon le directeur du secteur à Oran, «des opérations de contrôle des plaisanciers sont effectuées à quai et en mer. Le but est de sanctionner les manquements aux normes de sécurité qui sont mises dans l’intérêt des pêcheurs plaisanciers. Mais aussi de sensibiliser ces derniers à la protection de l’environnement et de la faune marine».
el watan
le 27/06/2011

Les jet-skis à l’origine de six accidents


Les services spécialisés dans la surveillance des plages et notamment les gardes-côtes veilleront sur l’application ferme de l’arrêté fixant les prescriptions spéciales de navigation et d’inspection des engins flottants nautiques à moteur pratiquantune navigation de plaisance et de loisirs.
Nos plages enregistrent ces dernières années une expansion de la pratique du jet-ski et un accroissement des adeptes de sensations fortes qu’il offre. Des spectacles de mer qui sont souvent sources de danger et d’accidents. A Oran, le non-respect des règles d’usage de cet engin est en effet à l’origine de beaucoup d’accidents, notamment parmi les amateurs. Au total six accidents causés par des jet-skis ont été enregistrés à Oran depuis l’ouverture de la saison estivale le 1er juin dernier. Ces accidents ont fait un mort et cinq blessés. Ces accidents ont été enregistrés au niveau des plages de la corniche ouest. Les auteurs de ces accidents ont été arrêtés et présentés devant le parquet. En dépit des mesures prises cette année par les autorités locales, ces engins continuent de semer la panique. Le mois dernier, une fillette âgée de 11 ans a rendu l’âme après avoir été heurtée par un jet-ski à la plage Beau Séjour. L’infortunée, répondant aux initiales N.K., venait de passer avec succès les épreuves de passage en sixième.
Bouées de balisage
La réglementation régissant l’utilisation des jet-skis existait sous forme d’un arrêté du ministère des Transports promulgué en 2003 mais n’était strictement sinon pas du tout appliquée. De nombreux accidents impliquant des jet-skis ont été enregistrés à Oran ces dernières années, dont deux mortels (2005 et 2006). Depuis, tous les hydroglisseurs sont en principe contrôlés avant d’accéder à la plage. Ainsi, en plus de l’immatriculation, trois documents sont exigés pour mettre en circulation les jet-skis à savoir le permis de catégorie A, la carte de circulation et le document de l’assurance. Les services spécialisés dans la surveillance des plages et notamment les gardes-côtes veilleront sur l’application ferme de l’arrêté fixant les prescriptions spéciales de navigation et d’inspection des engins flottants nautiques à moteur pratiquant une navigation de plaisance et de loisirs. D’autre part, des bouées de balisage délimitant la bande de sécurité et les couloirs d’accès à la zone de navigation des jet-skis devaient être installées au niveau des quelques plages fréquentées par les amateurs des jet-skis dont les Andalouses. La bande de sécurité des couloirs d’accès à la zone de navigation est fixée à 300 m de l’espace réservé à la baignade.

Cherifa K
el watan
le 10/07/2011

PME : Les Allemands examinent le marché de la construction navale


Le centre de facilitation pour les PME d’Oran a accueilli une rencontre organisée par le programme de développement économique durable (DEVED) de la coopération technique allemande au développement (GIZ) en collaboration avec le ministère de l’Industrie.

Cette rencontre d’affaires a porté sur les opportunités d’investissement et de partenariat dans le secteur de la construction et de la réparation navale avec pour objectif de mettre en place un cluster d’innovation regroupant des entreprises et des professionnels du monde maritime. Selon les responsables du centre, les participants ont abordé de nombreux axes concernant le tissu économique de l’Oranie en matière de réparations et de constructions navales ainsi que les opportunités d’investissement dans le secteur. Lors de cette rencontre, les experts ont mis le point sur les difficultés pour l’accès au financement bancaire et l’inexistence de centres spécialisés pour la formation sur les métiers de construction navale.
Plusieurs points ont été débattus en présence des conseillers techniques de la coopération GIZ avec la participation de la représentante de la direction de la pêche, du chef du département de la filière génie maritime de l’université USTO, des constructeurs et des réparateurs navals. Pour Morcus Antonius Casel, conseiller technique principal de GIZ en Algérie, «cet atelier a permis aux différentes structures, telle l’agence de développement de la petite moyenne entreprise, de présenter leur dispositif concernant la mise à niveau des petites et moyennes entreprises puisque la majorité des chantiers navals sont des petites et moyennes entreprises». Une autre rencontre est annoncée pour le début du mois d’avril prochain à Oran en présence de toutes les structures d’appui, les banques ainsi que les administrations concernées pour mieux cerner les problèmes de ce secteur.
Par ailleurs, notons que l’organisme de coopération allemande «Deutshe Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit» (GTZ) a changé de dénomination pour devenir «Gesellschaft für International Zusammenarbeit» (GIZ, Société allemande pour la coopération internationale). Ce changement de dénomination, devenue effective depuis le 1er janvier, «s’inscrit dans le cadre de la réforme de la coopération technique allemande en vue de la rendre efficace et efficiente, en regroupant les structures et les procédures en un seul organisme d’exécution pour la coopération technique publique». Cette nouvelle structure est présente dans plus de 130 pays et emploie 17 000 personnes, dont 60% sont recrutées localement. Son budget est d’environ 1,9 milliard d’euros.

Rafika A
le 21/03/2011

Environnement : Aménagement du lac de Sidi M’hamed Benali

Les initiateurs du projet se donnent 2 mois pour l’achèvement des travaux.
Les travaux d’aménagement du lac de Sidi M’hamed Benali, situé sur le territoire de la commune de Aïn Trid, «seront achevés dans un délai de 2 à 3 mois», selon le secrétaire général de la wilaya de Sidi Bel Abbès, à l’issue d’une réunion d’évaluation tenue au siège de la wilaya. Ces travaux portant sur l’aménagement d’un parc visent, a-t-il fait remarquer, à valoriser un site qui est resté longtemps à l’abandon, lequel est considéré, à juste titre, comme l’un des plus attrayants de la wilaya. «Le lac est appelé à se transformer en un lieu de détente et de loisirs, accessible aux habitants de la ville de Sidi Bel Abbès», promettra-t-il. D’ores et déjà, selon plusieurs intervenants, les travaux d’adduction de l’eau potable (AEP), de fourniture de l’énergie électrique et de la réalisation d’une route à double voie allant du carrefour giratoire du campus jusqu’à l’entrée du site sont en phase de réalisation.
D’autres actions prévoyant l’aménagement d’espace de repos, des cascades d’eau, la réalisation d’un quai de plaisance ainsi que la construction d’un théâtre de verdure devront également être entamées incessamment. Il est prévu, en outre, la réalisation sur ce site de plusieurs terrains de pétanque, d’une salle de sport polyvalente, de terrains de sport et de 70 locaux commerciaux. Situé à quelques encablures de l’agglomération de Sidi Bel Abbès, le lac est doté d’une capacité de contenance globale estimée à trois millions de mètres cubes. Selon les responsables de la wilaya, le coût global de ces aménagements s’élève à 40 milliards de centimes. «Il s’agit d’un montage financier puisé essentiellement dans les fonds de caisse des différentes directions de wilaya», signalent-ils.
Abdelkrim Mammeri
el watan : le 15/06/2011

Les mesures sécuritaires et économiques qui justifient tout


Un espace qui faisait le bonheur des citoyens et qui est devenu interdit pour des raisons qui ne semblent pas convaincre grand monde.
El Aouana, l’un des plus grands sites du littoral algérien, est, depuis peu, occupé par les militaires. La commune, qui se trouve dans la wilaya de Jijel, fait partie du parc national de Taza, et est donc protégée par la loi de 1983.Actuellement, une pétition est en ligne pour sauver le site d’El Aouana. Une lettre a également été adressée au wali de Jijel par un groupe de citoyens de la commune. «Nous attendons une intervention à grande échelle, car nous pourrons quand même demeurer optimistes pour un revirement de situation et réparer cette importante déviation.»
Les plaques installées actuellement indiquant «Zone militaire» se sont déplacées juste à côté de la station service ! «Le symbole historique et touristique d’El Aouana est devenu une interdiction aux citadins. A quelques pas de cette occupation se trouve le vieux port romain, symbole de culture d’El Aouana », peut-on lire sur la pétition. La population locale s’interroge sur la volonté politique de développer le tourisme, alors que, parallèlement, les plus beaux sites sont soit abandon-nés, soit occupés.
Les dernières actions terroristes qui ont traumatisé la région de Jijel la semaine dernière ne doivent pas autoriser les autorités à renoncer au développement touristique de la région et à la survie d’un écosystème d’une grande richesse. Mais là ne s’arrêtent pas les atteintes portées à la commune d’El Aouana. Quand elles ne sont pas d’ordre sécuritaire, elles sont d’ordre économique.
Un port de plaisance
Comme il est de coutume depuis peu sur le littoral algérien, un port de plaisance et de pêche est en cours de construction à El Aouana. Ce port réalisé par une entreprise étrangère devrait être réceptionné en décembre prochain. Antonio Leitao, directeur du groupement luso-brésilien Andrade-Zagope, en charge de ce projet, annonçait à l’APS que le taux d’avancement est de 87%. L’infrastructure portuaire devrait accueillir 70 embarcations de pêche (5 chalutiers, 15 sardiniers et 50 petits métiers) et 140 unités pour la plaisance (5 voiliers et 135 plaisanciers). «Ce port aura la double vocation de développer la pêche et de promouvoir le secteur touristique, avec la perspective de création de nombreux emplois en amont et en aval», ont indiqué les responsables locaux du secteur des travaux publics.
Or, le port en question est dans le parc de Taza. Un des rares parcs en Algérie à couvrir un périmètre forestier, mais également marin important. Plusieurs écosystèmes sont à préserver dans ce parc et un séminaire dans ce sens avait eu lieu en janvier dernier. Un séminaire dont «l’objectif (…) est de renforcer les capacités des cadres locaux en matière de développement socio-économique dans une dynamique de développement durable et de préservation de la biodiversité et du patrimoine national», avait indiqué à l’APS le directeur du Parc national de Taza, Hacène Kaddour. Pour rappel, le décret présidentiel n°83-459 du 23 août 1983 stipule que la création de parcs nationaux ont pour objectif (entre autres) «la préservation de ces milieux contre toute intervention artificielle et les effets de dégradation naturelle susceptible d’altérer son aspect, sa composition et son évolution».
C’est à n’y rien comprendre. Sauf que, et on l’a vu concernant l’affaire du passage de l’autoroute Est-Ouest dans le parc d’El Kala à El Tarf, le développement outrancier promu par l’actuel gouvernement ne tient pas compte des impératifs environnementaux. Pire, les textes protégeant les réserves naturelles, les zones humides et les parcs nationaux sont bafoués. Et au-delà, la mobilisation citoyenne, consciente du patrimoine à protéger et qui s’érige contre ces infractions n’est pas plus écoutée.
Un fossé qui continue de se creuser et qui porte atteinte, au final, à l’environnement.HYPERLINK «http://www.petitionenligne.fr/petition/petition-pour-sauver-le-meilleur-site-touristque-de-la-wilaya-de-jijel-devenu-zone-militaire/517». Zineb Amina Maiche
el watan : le 21/05/2011

وفد عسكري ألماني لترسيم عقد فرقاطات ''ميكو200''

أفادت مصادر عليمة لـ''الخبر'' بأن المجموعة الفرنسية المتخصصة ''أوسيا'' أنهت تسليم 21 سفينة دورية للبحرية وخفر السواحل الجزائرية بقيمة إجمالية تقدر بـ130 مليون أورو، موازاة مع سعي فرنسي لافتكاك عقد طائرات الهيلكوبتر، والذي يتضمن 40 وحدة. تأتي هذه التطورات في سياق رغبة فرنسية في التموقع مجددا في هذا المجال الذي يعرف منافسة كبيرة، حيث يتواجد وفد عسكري ألماني بالجزائر منذ 15 جوان الجاري لترسيم عقد تزويد الجزائر بفرقاطتين من طراز ميكو .200وأوضحت نفس المصادر أن وجود الوفد الألماني بالجزائر يعكس التوجه الجزائري لتنويع مصادر اقتناء العتاد العسكري، خاصة لفائدة القوات البحرية، حيث يرتقب بالإضافة إلى تزويدها من ألمانيا بفرقاطات ''ميكو ''200 المحسنة والمطورة مقارنة بالنماذج المسلمة لجنوب إفريقيا، أن تستفيد من سفن طرادة ''كورفيت'' من سلاح البحرية البريطانية قريبا، إلى جانب سفن الإنزال التي قامت إيطاليا بتزويد الجزائر بها. كما تسعى إيطاليا إلى التفاوض حول تزويد الجزائر بمدمرة واحدة على الأقل. في نفس السياق، أنهت المجموعة الفرنسية ''أوسيا'' صفقتها مع الجزائر، حيث ستتسلم البحرية الجزائرية الشهر المقبل سفينتين للدورية والحراسة بطول 30 مترا، لينتهي بالتالي أحد أهم عقودها المبرمة، موازاة مع تكثيف فرنسا من خلال مديرية الصناعة البحرية التابعة لوزارة الدفاع مساعيها الرامية إلى افتكاك باريس عقد الفرقاطات الكبيرة ''3000 إلى 4000 طن وأكثـر''، حيث قدمت فرنسا عرضا مغريا في مواجهة العرض الإيطالي بالخصوص لتزويد الجزائر بفرقاطات ''فريم''.يأتي ذلك في الوقت الذي بدأ فيه المصنع الفرنسي -الألماني -الإسباني ''أوروكوبتار'' حملة أيضا للحصول على عقد تزويد القوات الجوية والشرطة والدرك والحماية المدنية بحوامات من طراز ''ايكوراي'' بالخصوص، والتي سبق للأمن الوطني الجزائري والحماية المدنية أن اقتنتها، حيث ترغب الجزائر في الحصول على حوالي 40 حوامة من مجموعة ''أغوستا'' الإيطالية، وقد حصلت الجزائر على عدة أصناف من طائرات مروحية من أوروكوبتر، منها ''أ350 ب'' و''أس355 أف''2 لفائدة القوات الجوية، و''أأس 355 أن'' للدرك الوطني، ونماذج من طائرات مروحية ايكوراي'' للأمن الوطني والحماية المدينة، وهي غالبا من فرنسا

Fonds troubles pour la Fassas

Une réunion s’est tenue ce mercredi au siège du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), entre les membres de la Fédération algérienne de sauvetage, de secourisme et des actions subaquatiques (Fassas) section générale dudit ministère.
L’ordre du jour portait sur la mauvaise gestion et les dérives du président de la Fédération. Nous saurons de la part d’un de ces membres que plus d’une vingtaine de correspondances ont été envoyées au MJS depuis plus d’une année, mais sont restées sans réponse. Notre interlocuteur nous dira : «C’est grâce à notre dernier courrier adressé à l’inspection générale que le cas de notre Fédération est pris en charge. C’était le moment, car la situation ne faisait qu’empirer à la fédération et l’activité sportive était à son plus bas niveau.» Les différents dossiers transmis à la tutelle faisaient apparaître «des malversations flagrantes du président», «une gestion hasardeuse et personnelle», «aucune activité en 2010, déclarée année blanche». Mais le plus grave porte sur «les malversations sur la location de bateaux pendant la prospection durant la 27e édition du championnat Euro-Afrique de pêche sportive en apnée qui s’est déroulée du 14 au 18 octobre 2009».
Le comble c’est que ces embarcations ont été cédées avec barreur par la Protection civile. Par exemple, sur la facture n°04/2009 du 10 octobre 2009 adressée à la Croatie (dont nous détenons une copie), il est porté la somme de 7325 euros, dont 2600 euros de frais d’embarcation. Faisons la multiplication puisque 12 pays d’Europe y ont pris part à cette compétition. Ce qui est scandaleux, c’est que les membres de cette fédération signalent dans leur document envoyé au MJS : «Il se trouve que lors de la préparation du bilan de la saison en cours (2009), il a été remarqué, par les membres du bureau, que les recettes en devises (euro) relatives à la participation des délégations étrangères ne figurent nulle part.»
Enfin, même dans l’exposé des recettes en euros du bilan de l’exercice 2009, ces sommes en devises n’apparaissent pas. Seuls y figurent un solde de 1727,45 euros et une vente de brevets à 630 euros, soit un total de 2357,45 euros. On est bien loin du compte. Que fera le MJS ? That is the question. Résultat des courses : l’Algérie s’est vu retirer l’organisation du Championnat du monde de la discipline 2012 dont la compétition a été finalement confiée à l’Espagne. S. R. O.
El watan
le 15/04/2001

Thon rouge : l’Algérie s’exclut de l’ICAAT


Il y a eu de vifs échanges entre les trois membres de la délégation du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques et le président de la Commission internationale pour la conservation du thon (ICCAT) lors de la réunion de l’intersession qui s’est tenue à Barcelone (Espagne) du 22 au 25 février.


En décembre, le ministère a contesté la recommandation 10-04 de l’assemblée générale de Paris où l’Algérie avait brillé par son absence. Une décision qui ne laissait au quota national que 138 tonnes sur les 616 attribuées en décembre 2009. Selon les règles de l’ICCAT, un pays s’opposant à une recommandation en vigueur n’est plus lié aux obligations de la Commission qui l’exclut de fait de ses pays membres au nombre de 48. A Barcelone, l’argumentaire de l’Algérie, à qui on reprochait également de ne pas avoir fourni à temps des bilans et le plan de campagne 2011, s’est fondé sur une atteinte à la souveraineté nationale. Il aurait dû être plus technique que politique et exploiter à bon escient les nombreuses alternatives de la réglementation. Les déléguées auraient pu demander, comme cela est possible, la réaffectation des 50% du quota de 2009 qui n’ont pas été pêchés, soit 450 tonnes et de fournir dans les délais les documents réclamés à toutes les parties contractantes.

La situation est considérée comme très grave. Les bateaux algériens ne peuvent dorénavant ni coopérer ni se placer sous le contrôle des observateurs de l’ICCAT. Les pays placés dans ces conditions sont montrés du doigt. Aucun n’est autorisé à effectuer un acte de coopération, d’échange ou de commerce. Le thon pêché ne peut être vendu à l’export, sauf avec les pays qui sont dans la même situation au ban de la communauté. Il ne pourra être destiné qu’à la consommation locale. Les représentants du ministère ont encore déclaré que les thoniers algériens, s’il en est, ne pêcheront que dans les eaux de souveraineté. Une déclaration qui a conforté les membres de l’ICCAT dans leur conviction que l’Algérie recherche l’isolement et l’exclusion pour ne pas avoir à reconnaître devant la communauté internationale qu’elle n’a jamais possédé les bateaux pour pêcher par ses propres moyens les centaines de tonnes de thon allouées depuis plus de 15 ans.

Et dans cette perspective, quel est le sort réservé aux vrais thoniers acquis sur fonds propres en 2009 et ceux financés par le plan de relance censés les rejoindre pour constituer la flottille algérienne ? Selon des experts de l’ICCAT, il reste des chances à notre pays de retourner dans le concert des nations qui s’est porté garant pour la conservation et l’exploitation rationnelle d’une ressource halieutique menacée à très court terme. Le ministère pourrait en effet revoir la contestation de la recommandation 10-04 et demander la réaffectation des 450 tonnes de 2009 non pêchées à commencer par une première tranche de 90 tonnes. Cela pourrait débloquer la situation. Il faudrait aussi donner la liste des bateaux et le quota alloué à chacun pour prouver que le tonnage total n’excédera pas les quantités autorisées.
Ceci sans oublier qu’il ne faut pas dépasser le nombre de cinq bateaux pour bénéficier de la pêche conjointe. Il faudra également que les autorités algériennes bougent très vite et fassent une grosse pression diplomatique sur l’ICCAT en recherchant le soutien des membres. Mais le souhait-il vraiment en haut lieu ? Pour beaucoup, le retrait déguisé de l’Algérie à Barcelone, comme l’absence à l’assemblée de Paris en octobre 2010, font partie d’un plan concocté pour ne pas avoir à justifier la vente de centaines de tonnes de thon qui n’ont jamais été réellement pêchées par des bateaux algériens.

En effet, pendant des années et avec la complicité de l’administration centrale, les quotas algériens ont été revendus illicitement, sous forme de papier et jusqu’à 10 fois son prix, à des pilleurs de thon non autorisés par leurs Etats respectifs et par l’ICCAT. Cela a été le cas par exemple en 2007 quand une société écran algérienne a cédé toute sa part à un consortium de fermes d’élevage turques
Slim Sadki
el watan
le 04/03/2011

Réception prochaine d’un bateau de recherche

Un bateau scientifique de recherche et de prospection, doté d’équipements technologiques sophistiqués destiné à la réévaluation des ressources halieutiques dans le littoral algérien, sera réceptionné dans les prochains jours, a annoncé jeudi à Mostaganem le ministre de la Pêche et des ressources halieutiques, M Abdallah Khanafou. Le ministre a souligné, lors d’une visite d’inspection dans la wilaya, que ce navire, d’environ 40 mètres de long, sera dirigé par des chercheurs et des experts du Centre national de la pêche et de l’aquaculture, qui mèneront des recherches et des études d’évaluation et de recensement des ressources halieutiques et d’information sur les raisons de la baisse de cette richesse au niveau de du littoral algérien. Par ailleurs, il a indiqué que l’investissement dans le secteur de la Pêche est «actuellement à l’arrêt, en attendant les résultats de la recherche au sujet des ressources halieutiques, qui sera lancée prochainement». En ce qui concerne les offres d’emploi dans le domaine de la pêche, M. Khanafou a révélé que son secteur a créé, entre 2010 et 2011, plus de 1.500 emplois permanents. Lors de sa visite au port de Mostaganem, le ministre a insisté sur la nécessité d’organiser l’opération d’accostage de bateaux de pêche à l’intérieur du port. Au port de pêche et de plaisance de la Salamandre, dont le réception est prévue vers la fin du premier trimestre de l’année en cours, M.Khanafou a insisté sur la nécessité d’inclure, dans ce projet, des moyens de levage pour le transfert des bateaux de pêche en panne vers la zone réservée à la réparation. Le nouveau port, d’un coût de plus de 3,2 milliards dinars après réévaluation, est doté d’une capacité d’accueil de 250 bateaux de pêche, ainsi que de 50 plaisanciers. Il possède un bassin de 7,30 hectares, outre une plate-forme de 3,20 hectares et des brise-lames principaux et secondaires. Le projet contribue à la création d’environ 1.000 emplois jusqu’à la fin des travaux. Au même port, le ministre a procédé à la pose de la première pierre pour la réalisation d’une poissonnerie moderne, qui contribuera à l’organisation du marché de poissons. Le ministre s’est enquis également du projet de réalisation d’un port national de pêche et de plaisance, d’une ferme pilote d’aquaculture pour les variétés (loup de mer et daurade) dans la commune de Stidia et d’une usine de production de caisses en plastique pour la vente du poisson dans la commune de Hassi Mameche.
le financier
le 11/02/2011

Gouraya Thon veut redonner sa place au produit algérien

En Algérie, la consommation de thon est d’un kilo par habitant, alors qu’elle est de 35 kilos par habitant en Tunisie. Les usines de transformation du thon sont au nombre de 36 chez nos voisins tunisiens, alors qu’elles ne sont que deux en Algérie.
Ces chiffres, à eux seuls, renseignent sur la marge de progression dans ce secteur pour les opérateurs économiques qui, comme Gouraya Thon, se sont lancés dans le créneau.Filiale de la maison Kemiche, Gouraya Thon, dont le siège se trouve à Toudja, dans la wilaya de Béjaïa, ambitionne de satisfaire le marché local et de dégager un excédent pour l’exportation, d’autant plus, avoue son propriétaire, que le nouveau dispositif du ministère de la Pêche favorise la transformation du thon algérien pour être vendu en produits manufacturés au lieu de pièces entières.
Ainsi donc, la matière première arrive à l’usine sous forme de thons entiers congelés qui sont lavés, nettoyés, débités en tranches, puis cuits avant d’être conditionnés selon un processus rigoureux respectant toutes les normes en vigueur dans le secteur de l’agroalimentaire.Cependant, il faut impérativement relever qu’en Algérie, le marché du thon en boîtes est caractérisé par le phénomène de l’arnaque sur la marchandise. Des importateurs véreux inondent actuellement le marché par des produits contrefaits émanant de transformateurs peu scrupuleux, qui n’hésitent pas à rajouter des miettes de poisson d’eau douce et surtout de bonite, une espèce que l’on peut confondre aisément avec le thon, aux miettes obtenues à partir de filet de thon. Gouraya Thon emploie 150 personnes actuellement et produit des boîtes de thon à l’huile de tournesol d’un kilo, de deux kilos et de 160 grammes.
La nouveauté est qu’elle vient de lancer une boîte de 160 grammes à l’huile d’olive. L’entreprise compte se redéployer dans les tout prochains mois avec le lancement d’une conserverie de poissons comme les sardines, mais également les fruits de mer, les câpres, les mousses de thon, le saumon, etc. Pour cela, une extension est programmée pour l’année 2011. Il s’agira également de faire connaître le produit algérien sur le plan national et international à travers un ambitieux programme de communication comprenant tous les supports publicitaires.Ces projets vont permettre de doubler les effectifs pour arriver à un chiffre oscillant entre 300 et 350 employés.
Djamel Alilat
el watan
le 28/12/2010

بعد إزالة جليده في عرض البحر : سمك يستورد مجمدا بأحشائه ويباع طازجا


''الخبر'' من مصادر موثوقة بأن مصالح الأمن شرعت في تحريات على مستوى العاصمة وتيبازة حول فضيحة أبطالها صيادون تحولوا إلى محتالين من خلال اقتناء كميات كبيرة من السمك المجمد لدى مستورديه من الخارج، ثم نقلها على متن قواربهم إلى عرض البحر وإزالة جليده هناك لساعات ثم إدخاله إلى موانئ الصيد على أنه طازج ليباع بالسعر المناسب.
قالت مصادرنا إن القضية انتبه إليها عدد من المستوردين وباعة السمك، حيث لاحظوا أن كميات كبيرة من السمك المعروض من طرف صيادين تعرض على أنها طازجة في مينائي الصيد بالعاصمة وبوهارون في تيبازة لا تختلف في أدنى المواصفات عن السمك المستورد مجمدا، سواء من حيث الحجم أو طريقة وضعه في الصناديق، حيث إن السمك المحجمد عادة ما يكون بنفس الحجم، ويصفف في صناديق تظهره للعيان على أن لا اختلاف بين سمكة وأخرى، وهذا ما كشف الفضيحة.وتبين أن بعض الصيادين بتواطؤ جهات عديدة يتمكنون من إخراج كميات معتبرة من السمك المجمد لدى مستورديه، وينقلونه إلى عرض البحر، وهناك يوضع في شباك الصيد ويبقى لساعات في عمق البحر، المدة التي يذوب فيها الجليد، وبعدها يستخرج متشبعا برائحة ومياه البحر، ليبدو ظاهريا طازجا، ثم يوضع في الصناديق مثلما تم اقتناؤه ليعاد بيعه إلى المستهلكين على أساس أنه طازج وبأسعار السمك الطازج بما فيها الجمبري.وما ساعد هؤلاء الصيادين حسبما علمناه هو اقتناؤهم السمك المجمد غير مفرغ من الأحشاء لدى المستوردين، ليظهر على أنه مصطاد حديثا. ولم تستبعد نفس المصادر أن يكون اللجوء إلى هذه الحيلة بعد انكشاف فضيحة تسويق سمك مجمد على أنه طازج لكنه متشبع برائحة المازوت لأنهم كانوا يزيلون جليده في الموانئ وليس في عرض البحر. حيث كان يقوم صيادون أيضا، بشراء كميات معتبرة من السمك المجمد ليقوموا بتحميلها في أكياس ويلقوا بها في مياه مرافئ موانئ الصيد لإزالة الجليد، وليعرض للبيع على أنه سمك طازج، حيث اندهش عدد من زبائن الأسواق بعدد من الولايات من بينها العاصمة من وجود رائحة المازوت، والسبب أن مياه المرافئ متشبعة بالمازوت الذي تفرزه البواخر.وهي نفس الحيلة التي يلجأ إليها الباعة الفوضويون على مستوى مختلف الموانئ، حيث يعرضون أسماكا مجمدة على أساس أنها طازجة، بكل ما يمثل ذلك من خطر على صحة المستهلكين، خاصة الأسماك التي تتشبع بمادة المازوت، وهذا في غياب أدنى عمليات الرقابة على هذه الأسواق

el khabar
le 25/12/2010

Sécurité maritime : Les conditions de vie sur les navires en débat


Les conditions de vie à bord des navires commerciaux seront à l’ordre du jour des travaux d’une conférence nationale prévue demain à Bou Ismaïl.

Eminemment scientifique, la rencontre regroupera de nombreux universitaires et professionnels du domaine maritime.Le coût des accidents de travail et des maladies professionnelles des marins, les nouvelles technologies en matière de gestion à bord des navires, l’évolution de la réglementation maritime imposent, désormais, l’intégration de stratégie de prévention des risques dans le domaine maritime. Une nécessité importante dans la mesure où, selon les chiffres de l’OMI (Organisation maritime internationale), 80% des accidents sont causés par l’homme et 20% dus aux facteurs extérieurs et à la structure du navire.
De ce fait, et pour débattre de cette problématique, l’Ecole supérieure maritime (ESM) de Bou Ismaïl organisera, demain, un séminaire sur les conditions de vie et de travail à bord des navires de commerce, lequel regroupera de nombreux professionnels du domaine maritime. Dans l’exposé des motifs, les organisateurs expliquent que «la concurrence déloyale entre les armateurs se joue sur le registre de la sécurité sociale, les soins médicaux, la nourriture à bord et les salaires.

Dans ce cadre, il convient d’instaurer une réelle démarche de prévention et d’amélioration des conditions de travail qui doit s’appuyer sur des principes fondateurs, une politique clairement définie, explicitement formulée et portée à la connaissance de tous (…). Dans ce contexte, la problématique des conditions de vie et de travail à bord des navires de commerce est d’actualité». Les travaux de la conférence, soulignent-ils, permettent de s’interroger sur l’existence ou non «d’une réelle démarche de prévention et d’amélioration des conditions de travail et de vie dans ce secteur d’activité bien particulier (…). Il est question d’orienter les débats sur les actions anticipées, destinées à maîtriser les risques d’accidents de travail et des maladies professionnelles, et à améliorer les conditions de travail et de vie à bord des navires de commerce par des solutions techniques, organisationnelles et humaines concrètes, dans un cadre réglementaire bien défini». S’adressant aux universitaires et professionnels, le débat sera éminemment scientifique et s’articulera autour de l’aspect social et Réglementaire.

Cinq axes ont été retenus. Il s’agit des conditions requises pour le travail des gens de mer à bord des navires, des conditions d’emploi, du logement et loisirs, de la protection sanitaire, de l’application et du contrôle des dispositions relatives aux conditions de vie et de travail à bord. Les conférenciers sont des professeurs et maîtres assistants des universités de Batna, de Béjaïa, de Bab Ezzouar et de l’ESM, mais également des avocats spécialisés dans le droit maritime.


Salima Tlemçani
el watan
le 19/12/2010

Les équipements d’alerte de détresse en débat à Ghazaouet


Dès le début de l’année 2011, les bateaux dotés de la VHF ASN sans l’autorisation d’exploitation seront en infraction avec la règlementation en vigueur.
Pouvoir communiquer en mer, c’est assurer la sécurité de son navire et de son équipage en cas de détresse et d’urgence. Dans ce contexte, la chambre de pêche et d’aquaculture de Tlemcen, en partenariat avec les gardes-côtes et la station radio de Ghazaouet, a organisé, la semaine écoulée à l’hôtel Ziri, une journée de sensibilisation et de vulgarisation destinée aux gens de la mer portant sur l’utilisation de l’ensemble des systèmes et matériels requis dans le SMDS (Système mondial de détresse et de sécurité en mer) et plus particulièrement la radio VHF ASN (Very high frequency appel sélectif numérique) ou VHF numérique. «Les facteurs à l’origine des accidents en mer sont classés dans différentes catégories: facteurs naturels, facteurs matériels, facteurs humains. La sensibilisation au respect de la réglementation et des bonnes pratiques est une priorité.
L’objectif de ce programme est de tirer les enseignements susceptibles de prévenir de futurs sinistres du même type que ceux qui ont eu lieu dans le passé et dont la longue liste des malheureux disparus a été énumérée en hommage à leur mémoire. Aussi, il serait souhaitable que les associations professionnelles engagent, en ce sens, une action d’information similaire auprès des équipages et de faire en sorte que cela se traduise par des mesures efficaces en matière d’amélioration des conditions de travail et de vie à bord», déclare M. Fliti Khaled, directeur de la chambre de pêche à l’ouverture de cette journée.
Lors de cette rencontre, à laquelle ont pris part l’ensemble des administrations et institutions en relation avec le secteur ainsi que les professionnels de la pêche, les intervenants, des spécialistes de l’ANRM (l’Agence nationale de la radionavigation maritime d’Alger), illustrant leur communication par des exercices de simulation d’appels de détresse, d’urgence et de sécurité, ont longuement vanté les avantages notables de la VHF ASN qui permet d’assurer une couverture satisfaisante en matière de sécurité maritime. La VHF avec la fonction «appel sélectif numérique) activée par une simple pression sur un bouton, permet l’envoi instantané et automatique d’une alerte de détresse vers la terre (stations côtières et aux navires avoisinants si ces derniers sont équipés d’un même dispositif.
Si cet appareil est relié à un GPS, elle permet aux sauveteurs de localiser avec exactitude la position du navire en détresse et, par conséquent, l’intervention est plus rapide et plus efficace, sachant que le facteur temps est déterminant dans une opération de sauvetage en mer», ont souligné les différents intervenants. Cependant, lorsque les contraintes, relatives à l’utilisation de cet équipement ont été soulevés au cours du débat, les armateurs, apparemment très favorables à la dotation de leur navire par ce dispositif de sécurité, ont vite déchanté. L’une des contraintes qui risque fort de compromettre l’utilisation de cet outillage est l’obtention de l’autorisation d’exploitation délivrée exclusivement par l’ANRM après une formation spécifique, destinée aux utilisateurs, dispensée par les spécialistes de ladite agence.
De surcroît, le représentant de l’ANRM annonce, qu’à partir du début de l’année 2011, les bateaux dotés de la VHF ASN sans l’autorisation d’exploitation sont en infraction avec la règlementation en vigueur. «Une irrégularité qui empêche l’embarcation de naviguer» a-t-il précisé. Une mise en garde qui dissuade bon nombre de pêcheurs quant à l’acquisition de ce système de sécurité. La VHF analogique a, donc, de beaux jours devant elle!
O. E. B.
el watan
le 07/12/2010

Le poisson bleu représente 97% de la production


La production halieutique dans la wilaya est toujours caractérisée par la prépondérance du poisson bleu. Ce dernier a représenté 97% des 8 270 t pêchées durant l’année 2009.

Cette situation s’explique par le nombre réduit de chalutiers, actuellement au nombre de 15, par rapport aux 51 sardiniers en activité. Pour les petits métiers, l’on compte 225 embarcations. Il convient de relever tout de même qu’avec les différents investissements réalisés, la production halieutique est passée de 3 505 t en 2004 à 8 270 en 2009. On notera à ce propos l’acquisition, ces dernières années par les privés, de 20 embarcations et la réalisation de chambres frigorifiques et de congélation ainsi que d’un atelier de construction et de réparation.

Les prises en mer devraient cependant se hisser à un niveau supérieur avec l’entrée en exploitation du port de pêche d’El Aouana, en cours de réalisation, dont le taux d’avancement des travaux dépasse les 70%, et de la réalisation des plages d’échouage d’Ouled Bounar et Sidi Abdelaziz. A cette nouvelle infrastructure portuaire viendront s’ajouter, selon les prévisions de la direction de la pêche, 109 nouveaux bateaux d’ici 2014, ce qui portera l’ensemble de la flottille de pêche à 400 embarcations. Pour ce qui est de l’aquaculture, la production demeure encore marginale avec 13 t en 2009. Celle-ci est réalisée au niveau des deux barrages en exploitation, Erraguene et El Agrem (Kaous), où deux contrats d’exploitation ont été signés. La proportion de cette dernière production devrait augmenter à l’avenir avec notamment l’exploitation du barrage de Kissir et la future réalisation de celui de Tabellout. Au niveau de la direction de la pêche, on mise sur une production de 12 000 t d’ici 2014, avec en prime la création de 500 emplois directs.

Fodil S.
el watan
le 22.11.10

Tipasa : Une digue pour cacher la mer


Au printemps, Tipasa est habitée par les dieux et les dieux parlent dans le soleil et l’odeur des absinthes, la mer cuirassée d’argent...». C’est par ces mots qu’Albert Camus, grand amoureux de sa ville natale, commence Noces à Tipasa.

A la vue de la nouvelle digue qui vient à la fois agrandir et enserrer l’ancien port et qui se pose comme une muraille séparant les habitants de la ville de leur mer, les dieux risquent de ne plus revenir au printemps. Et pour cause ! Tout visiteur qui fréquentait ce lieu magique et qui y revient après une longue absence est, d’emblée, surpris par la présence d’un ouvrage si imposant et en même temps si hideux, qui le prive à jamais de la mer qu’il admirait auparavant par delà le petit port de pêche qui a fait le bonheur et la joie de plusieurs générations. Même à partir du sympathique restaurant Le Dauphin juché en hauteur où l’on savoure un poisson frais et bien préparé, l’œil ne peut capter qu’une toute petite partie, à l’est, de cette mer.

Tipasa avec ses ruines, ses traditions, son peuple paisible est une ville touristique et reste à vocation touristique. La mer et les ruines qui l’entourent en sont l’élément essentiel. La ville fait corps avec la mer. Elles s’entrelacent. Elles refusent la séparation. Alors, pourquoi avoir volé cette mer à ses habitants et à ses visiteurs ? L’objectif recherché par la construction d’un tel ouvrage est, sans conteste, la protection du nouveau port et son bassin contre la houle afin d’en assurer la «tranquillisation» et de permettre aux navires d’être abrités convenablement. Soit.
Ce but est certainement atteint et les concepteurs ont obéi scrupuleusement aux règles de construction en la matière. Rien à dire. Seulement, Tipasa n’est pas uniquement un port de pêche et de plaisance. Alors, on se prend à rêver ! Et si lors de l’élaboration de ce projet, le maître d’ouvrage, la DTP de Tipasa, avait associé des architectes et des citoyens de la ville ? Peut-être que leur vigilance aurait poussé à une réflexion plus large, qui aurait abouti à une alternative qui s’inscrive dans le développement durable en préservant toutes les activités qui font la richesse de cette ville. Est-il trop tard pour corriger ? A mon avis, non. Il se trouvera certainement un jour un responsable avisé pour relancer la réflexion autour d’une éventuelle reconstruction. Si l’on jette un coup d’œil sur l’histoire, on retrouve des ouvrages d’art qui remplissent bien la fonction pour laquelle ils ont été prévus, mais qui ne sacrifient point à la beauté qui fait plaisir à l’œil.
Comme bel exemple, on peut citer les ponts sur la Seine, à Paris. Ou, plus près de nous, le viaduc de Millau avec sa ligne fine et élancée. On peut également citer l’autoroute Est-Ouest qui, en plus du confort qu’elle procure aux usagers, plaît au regard tant son tracé est sans faille. De plus, on remarque que de part et d’autre, des hommes s’affairent à planter des arbres et autres végétaux qui lui donneront, dans un proche avenir, plus d’allant. Ce résultat est dû, peut-être, au fait que ce projet est centralisé et que l’Etat – en tant que maître de l’ouvrage – voulait l’inscrire dans la durée et lui a donné l’attention voulue. Alors qu’à Tipasa, le maître d’ouvrage ne se souciait que de la fonction, sans se soucier de l’intégration de cette digue dans un tout harmonieux et indivisible. Ce n’est pas son rôle, peut-être. Mais l’Etat n’a jamais interdit de bien faire.
Pourtant, on aurait pu, peut-être, avec un faible dépassement du budget alloué, concevoir un ouvrage plus approprié. Que l’on s’imagine ce qui suit : construire à l’avant de la digue actuelle un brise-lames submersible dont la crête se trouverait à 3 ou 4 mètres de profondeur pour éviter toute gêne aux navires qui la traverseraient pour une raison ou une autre. La digue actuelle, tout en gardant son tracé, se débarrasserait de son mur de garde en béton prévu pour arrêter la houle, mais qui empêche également le regard d’aller plus loin. Le premier ouvrage servirait à écrêter les vagues qui, affaiblies car débarrassées d’une grande partie de leur énergie, viendraient agoniser sur le deuxième.

Les ingénieurs du LEM, à qui a été confiée la conception du projet tel qu’il est – ont les capacités voulues pour mener haut la main une telle étude. Il faudrait juste le leur demander. D’ailleurs, par le passé, à la demande d’une entreprise algérienne de réalisation, ils ont étudié et mené les essais sur modèle physique d’un ouvrage similaire, mais pour une raison différente ; il s’agit de l’abri de pêche de Honaine pour lequel, pour des raisons de concentration de houle à l’enracinement, il était prévu la pose de blocs en béton de 40 tonnes. L’idée d’une digue submersible s’est révélée concluante et aurait permis d’éviter l’utilisation de ce genre de blocs pour d’autres, beaucoup moins lourds.

Alors, que peut-on faire un jour si le rêve est permis ? Déconstruire le mur pour libérer la vue et utiliser les produits ainsi obtenus pour reconstruire le brise-lames submersible qui sera érigé à quelques mètres de la digue actuelle ? Certes, il sera certainement nécessaire de faire l’appoint en produits de carrière. Le surcoût est évident, mais le développement est à ce prix. Alors, pour encore paraphraser Camus, «Tipasa a-t-elle tourné le dos à la mer ?»

Abdelkader Benaouda
le 23.11.10

Un puissant bateau semi-rigide retrouvé au large

Les gardes-côtes en charge de la surveillance de la façade maritime de Mostaganem ont ramené à bon port un semi-rigide qui voguait au large.


L’embarcation a été retrouvée à 5 milles marins au large du Petit Port, une station balnéaire située à 55 km à l’est de Mostaganem. Equipé de pas moins de trois moteurs développant chacun 300 CV, c’est le type d’embarcation couramment utilisée par les narcotrafiquants afin de livrer essentiellement de la drogue. L’embarcation, qui dérivait au large, n’avait à son bord aucun équipage. C’est bien la première fois que ce genre de bateau ultra-puissant et très rapide parvient à proximité des côtes mostaganémoises.

C’est également la première fois que la preuve est là que les trafiquants qui alimentent les réseaux locaux en cannabis, voire en cocaïne, utilisent des embarcations aussi puissantes afin de semer sans aucune difficulté les navires chargés de la surveillance des côtes. Par ailleurs, la mer vient de rejeter un troisième corps totalement démembré. Cela fait deux semaines que des corps humains en totale décomposition échouent sur la portion de côte s’étalant entre l’embouchure de l’oued Chéliff et la pointe de Kef Lasfer, à moins d’un kilomètre à l’ouest du Petit Port. Tout porte à croire qu’il s’agit des corps des 5 harraga qui s’étaient noyés à proximité de l’embouchure du Chéliff au début du mois dernier.

Yacine Alim
el watan
le 15.11.10

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