En Algérie, la consommation de thon est d’un kilo par habitant, alors qu’elle est de 35 kilos par habitant en Tunisie. Les usines de transformation du thon sont au nombre de 36 chez nos voisins tunisiens, alors qu’elles ne sont que deux en Algérie.
Ces chiffres, à eux seuls, renseignent sur la marge de progression dans ce secteur pour les opérateurs économiques qui, comme Gouraya Thon, se sont lancés dans le créneau.Filiale de la maison Kemiche, Gouraya Thon, dont le siège se trouve à Toudja, dans la wilaya de Béjaïa, ambitionne de satisfaire le marché local et de dégager un excédent pour l’exportation, d’autant plus, avoue son propriétaire, que le nouveau dispositif du ministère de la Pêche favorise la transformation du thon algérien pour être vendu en produits manufacturés au lieu de pièces entières.
Ainsi donc, la matière première arrive à l’usine sous forme de thons entiers congelés qui sont lavés, nettoyés, débités en tranches, puis cuits avant d’être conditionnés selon un processus rigoureux respectant toutes les normes en vigueur dans le secteur de l’agroalimentaire.Cependant, il faut impérativement relever qu’en Algérie, le marché du thon en boîtes est caractérisé par le phénomène de l’arnaque sur la marchandise. Des importateurs véreux inondent actuellement le marché par des produits contrefaits émanant de transformateurs peu scrupuleux, qui n’hésitent pas à rajouter des miettes de poisson d’eau douce et surtout de bonite, une espèce que l’on peut confondre aisément avec le thon, aux miettes obtenues à partir de filet de thon. Gouraya Thon emploie 150 personnes actuellement et produit des boîtes de thon à l’huile de tournesol d’un kilo, de deux kilos et de 160 grammes.
La nouveauté est qu’elle vient de lancer une boîte de 160 grammes à l’huile d’olive. L’entreprise compte se redéployer dans les tout prochains mois avec le lancement d’une conserverie de poissons comme les sardines, mais également les fruits de mer, les câpres, les mousses de thon, le saumon, etc. Pour cela, une extension est programmée pour l’année 2011. Il s’agira également de faire connaître le produit algérien sur le plan national et international à travers un ambitieux programme de communication comprenant tous les supports publicitaires.Ces projets vont permettre de doubler les effectifs pour arriver à un chiffre oscillant entre 300 et 350 employés.
Djamel Alilat
el watan
le 28/12/2010
Ces chiffres, à eux seuls, renseignent sur la marge de progression dans ce secteur pour les opérateurs économiques qui, comme Gouraya Thon, se sont lancés dans le créneau.Filiale de la maison Kemiche, Gouraya Thon, dont le siège se trouve à Toudja, dans la wilaya de Béjaïa, ambitionne de satisfaire le marché local et de dégager un excédent pour l’exportation, d’autant plus, avoue son propriétaire, que le nouveau dispositif du ministère de la Pêche favorise la transformation du thon algérien pour être vendu en produits manufacturés au lieu de pièces entières.
Ainsi donc, la matière première arrive à l’usine sous forme de thons entiers congelés qui sont lavés, nettoyés, débités en tranches, puis cuits avant d’être conditionnés selon un processus rigoureux respectant toutes les normes en vigueur dans le secteur de l’agroalimentaire.Cependant, il faut impérativement relever qu’en Algérie, le marché du thon en boîtes est caractérisé par le phénomène de l’arnaque sur la marchandise. Des importateurs véreux inondent actuellement le marché par des produits contrefaits émanant de transformateurs peu scrupuleux, qui n’hésitent pas à rajouter des miettes de poisson d’eau douce et surtout de bonite, une espèce que l’on peut confondre aisément avec le thon, aux miettes obtenues à partir de filet de thon. Gouraya Thon emploie 150 personnes actuellement et produit des boîtes de thon à l’huile de tournesol d’un kilo, de deux kilos et de 160 grammes.
La nouveauté est qu’elle vient de lancer une boîte de 160 grammes à l’huile d’olive. L’entreprise compte se redéployer dans les tout prochains mois avec le lancement d’une conserverie de poissons comme les sardines, mais également les fruits de mer, les câpres, les mousses de thon, le saumon, etc. Pour cela, une extension est programmée pour l’année 2011. Il s’agira également de faire connaître le produit algérien sur le plan national et international à travers un ambitieux programme de communication comprenant tous les supports publicitaires.Ces projets vont permettre de doubler les effectifs pour arriver à un chiffre oscillant entre 300 et 350 employés.
Djamel Alilat
el watan
le 28/12/2010