L’Algérie, qui compte un littoral qui s’étend sur plus de 1200 kilomètres dont plus de 400 uniquement pour les côtes de l’Oranie, ne dispose, à ce jour, d’aucune structure d’accueil ou de servitude de ces embarcations qui nécessitent des emplacements de pointe et une maintenance.
Le secteur de la fabrication des embarcations de plaisance ou autres unités notamment des petits métiers ne pourrait à l’avenir assurer son développement et créer de nouveaux emplois que grâce à la réalisation, à travers le littoral, des structures d’accueil de type «Marina» pour ce type d’embarcations par les pouvoirs publics, ont souligné des chefs d’entreprises spécialisées dans ce créneau qui sont implantées dans la wilaya d’Oran. Pour ces derniers qui tirent la sonnette d’alarme pour préserver cette activité et surtout les emplois, il est inconcevable que l’Algérie, qui compte un littoral qui s’étend sur plus de 1200 kilomètres dont plus de 400 uniquement pour les côtes de l’Oranie, ne dispose, à ce jour, d’aucune structure d’accueil ou de servitude de ces embarcations qui nécessitent des emplacements de pointe et une maintenance.
Devant la fréquence importante et l’engouement des visiteurs lors du dernier Salon International tenu au CCO, du 12 au 22 décembre dernier pour les embarcations exposées, un constat qui n’augure pas l’avenir pour cette activité a été amèrement relevé par ces opérateurs. Le problème, ont indiqué des visiteurs qui étaient très intéressés par ces produits, ne réside pas dans l’achat de telles embarcations de plaisance, mais où les mettre après acquisition surtout durant la période hivernale sachant qu’à travers toute la côte Ouest, il n’existe aucune Marine, a part quelques abris ou des ports de pêche qui se comptent sur les bouts des doigts qui sont encombrés. La construction d’une telle structure pour l’accueil des embarcations dans la région d’El Macta près de Marsat el-Hadjadj, a été programmée par la wilaya. Mais le projet est encore au stade de l’étude l’étude.
Tegguer Kaddour
el watan
le 26/12/2012