La première régate de l’histoire de l’Algérie indépendante a enfin eu lieu ce 2 mai 2014, à Alger, au grand bonheur des amoureux de la mer et de la plaisance.
La commémoration du lâche attentat terroriste de l’OAS au port d’Alger
le 2 mai 1962, emportant la vie de 200 dockers algériens, a été
l’occasion pour l’Association nationale de plaisance et de motonautique
et la Fédération algérienne de voile d’organiser cette toute première
régate à laquelle ont pris part une trentaine de bateaux et motos
marines. Baptisée «Mémoire du 2 mai 1962», la régate a pris son point de
départ du petit port de plaisance de Sidi Fredj, direction le port
d’Alger.
Les voiliers, en mouvement grâce à la force du vent, sont les premiers à prendre le départ au petit matin, à 5h. Sous le beau ciel bleu d’Alger. La traversée inédite a créé un beau mouvement sur la côte algéroise qui tranche avec le spectacle peu esthétique des bateaux de marchandises en rade. Ces grandes colombes valsent chacune à son rythme sur ce bout de la mer Méditerranée ouvert à l’échange et au partage. La blancheur des bateaux en mouvement sur le bleu de la mer marquait la naissance d’une tradition en Algérie, celle du triomphe du loisir sur la tristesse. La concurrence se met en place et chaque régatier essaye de se frayer le meilleur chemin pour arriver le premier. Les voiliers sont vite rattrapés par les bateaux à moteur, fendant à grosses lames l’étendue marine. Mohamed, avec sa bouille de capitaine du Titanic, se réjouit de passer avec sa belle Vedette en vrombissant devant un voilier. Mais fair-play comme il est, il laisse toutefois passer les voiliers devant, pour mouiller au port d’Alger.
Une fois n’est pas coutume
Un remorqueur fait son cinéma non loin du port avec des jets d’eau à n’en pas finir pour souhaiter la bienvenue à ces visiteurs du jour qui viennent disputer des places aux gros porteurs et navires de marchandises. Les marins du loisir et ceux de métier se saluent et se lancent des signaux entre gens de la mer qui ont l’amour de la grande bleue en partage. Une fois n’est pas coutume, le port d’Alger est accessible aux plaisanciers ; la délégation composée de membres de l’ANPM se met en marche pour rejoindre la stèle érigée à la mémoire des dockers martyrs. Après le dépôt d’une gerbe de fleurs, l’appel de la mer se fait pressant, retour aux bateaux et cap sur Sidi Fredj, la course continue. Les voiliers se mettent en ordre de départ, les bateaux à moteur leur donnent une longueur d’avance.
Les voiliers se laissent guider par le vent qui n’est pas très puissant en cette journée printanière. Les poissons n’ont pas mordu à l’hameçon des amateurs de pêche, mais la baie d’Alger s’est bien laissée prendre par les smartphones en agitation devant ses courbes et ses couleurs. D’est en ouest, la côte algéroise s’est offerte en trophée aux regards admiratifs, ne cachant pas une volonté de s’ouvrir sur la mer et de troquer sa triste mine pour une joie de vivre éternelle. Les plaisanciers ont bien compris son souci, et ont répondu en fardant sa côte de jeu et de course apportant un brin de douceur de vivre à un quotidien algérois souvent mélancolique.
Un seul grand gagnant hier, c’est ce regroupement de plaisanciers qui ont pu concrétiser l’initiative de lancer la toute première régate algérienne. Une initiative qui se renouvellera, promettent les responsables de l’ANPM, dans les différentes localités côtières d’Algérie.
Les voiliers, en mouvement grâce à la force du vent, sont les premiers à prendre le départ au petit matin, à 5h. Sous le beau ciel bleu d’Alger. La traversée inédite a créé un beau mouvement sur la côte algéroise qui tranche avec le spectacle peu esthétique des bateaux de marchandises en rade. Ces grandes colombes valsent chacune à son rythme sur ce bout de la mer Méditerranée ouvert à l’échange et au partage. La blancheur des bateaux en mouvement sur le bleu de la mer marquait la naissance d’une tradition en Algérie, celle du triomphe du loisir sur la tristesse. La concurrence se met en place et chaque régatier essaye de se frayer le meilleur chemin pour arriver le premier. Les voiliers sont vite rattrapés par les bateaux à moteur, fendant à grosses lames l’étendue marine. Mohamed, avec sa bouille de capitaine du Titanic, se réjouit de passer avec sa belle Vedette en vrombissant devant un voilier. Mais fair-play comme il est, il laisse toutefois passer les voiliers devant, pour mouiller au port d’Alger.
Une fois n’est pas coutume
Un remorqueur fait son cinéma non loin du port avec des jets d’eau à n’en pas finir pour souhaiter la bienvenue à ces visiteurs du jour qui viennent disputer des places aux gros porteurs et navires de marchandises. Les marins du loisir et ceux de métier se saluent et se lancent des signaux entre gens de la mer qui ont l’amour de la grande bleue en partage. Une fois n’est pas coutume, le port d’Alger est accessible aux plaisanciers ; la délégation composée de membres de l’ANPM se met en marche pour rejoindre la stèle érigée à la mémoire des dockers martyrs. Après le dépôt d’une gerbe de fleurs, l’appel de la mer se fait pressant, retour aux bateaux et cap sur Sidi Fredj, la course continue. Les voiliers se mettent en ordre de départ, les bateaux à moteur leur donnent une longueur d’avance.
Les voiliers se laissent guider par le vent qui n’est pas très puissant en cette journée printanière. Les poissons n’ont pas mordu à l’hameçon des amateurs de pêche, mais la baie d’Alger s’est bien laissée prendre par les smartphones en agitation devant ses courbes et ses couleurs. D’est en ouest, la côte algéroise s’est offerte en trophée aux regards admiratifs, ne cachant pas une volonté de s’ouvrir sur la mer et de troquer sa triste mine pour une joie de vivre éternelle. Les plaisanciers ont bien compris son souci, et ont répondu en fardant sa côte de jeu et de course apportant un brin de douceur de vivre à un quotidien algérois souvent mélancolique.
Un seul grand gagnant hier, c’est ce regroupement de plaisanciers qui ont pu concrétiser l’initiative de lancer la toute première régate algérienne. Une initiative qui se renouvellera, promettent les responsables de l’ANPM, dans les différentes localités côtières d’Algérie.