Présent hier à l’inauguration du Salon international de la
pêche et de l'aquaculture «SIPA 2013» qui se tient du 6 au 9 novembre 2013, au
Centre des Conventions d'Oran (CCO), le ministre de la Pêche et des Ressources
halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi, a tenu à préciser que même si l’Etat a décidé
de l’ouverture de la pêche du corail, cela devra se faire de manière organisée
et contrôlée.
Le contrôle se fera notamment par l’Agence nationale de la pêche qui veillera à ce que cela se fasse dans un cadre économique loin de l’abus, d’où dit-il, l’importance que revêt la participation des partenaires, exploitants du corail dans ce salon qui contribueront à mieux organiser ce secteur. «Les textes réglementaires et juridiques seront définis durant le prochain trimestre en vue de réunir toutes les conditions de la reprise de la pêche au corail en 2014», a déclaré le ministre.
Cette édition a vu la participation de plus de cent exposants nationaux et étrangers venant de Libye, de Mauritanie, de France, d’Espagne, d’Italie, de Corée du Sud, du Japon et de la Guinée Bissau, en plus de l’organisation onusienne FAO et l’Organisation arabe du développement agricole. Cet événement, organisé par la Chambre algérienne de la pêche et de l'aquaculture (CAPA), en partenariat avec le Centre des conventions d’Oran, qui se tient tous les deux ans, sera consacré, essentiellement, à la promotion de nouvelles techniques pour pêcher d'une manière plus responsable afin d'assurer la conservation et la gestion rationnelle des ressources halieutiques.
Après une visite de pratiquement tous les stands du salon, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, a abordé avec la presse, la question du thon rouge. Il dira à ce sujet, «nous avons pêché notre quota complet avec un pavillon national nous ne l’avons pas fait depuis l’existence de quotas parce que ça a toujours été sous des formules diverses. Il était important de faire cela pour prouver que nous sommes capables, pour nous mettre dans une position de négociation plus confortable. Il y a une réunion qui va se faire d’ici la fin du mois, nous irons comme tous les autres pays, nous irons sans état d’âme aller chercher un quota supplémentaire. Si cela ne se fait pas il faudra qu’on fasse notre deuxième tour avec une meilleure qualité et une meilleure maîtrise et c’est ainsi que l’on peut démontrer que nous sommes aussi des joueurs dans ce type de thème».
Pour le ministre, ce secteur de la pêche sera appelé à aller vers la notion de stock partagé pour d’autres espèces. D’où, dit-il «l’importance de maîtriser ce type de processus parce qu’il faudra qu’on défende notre part dans la Méditerranée de manière organisée, techniquement et scientifiquement et être près à défendre les 80 000 emplois que nous avons dans ce secteur là».
Une réunion du groupe technique du projet FAO-Copemed sur la pêche des petits pélagiques dans la mer méditerranéenne d’Alboran, à l’extrême ouest du bassin méditerranéen est prévu durant ce salon.
Amel Bentolba
Le contrôle se fera notamment par l’Agence nationale de la pêche qui veillera à ce que cela se fasse dans un cadre économique loin de l’abus, d’où dit-il, l’importance que revêt la participation des partenaires, exploitants du corail dans ce salon qui contribueront à mieux organiser ce secteur. «Les textes réglementaires et juridiques seront définis durant le prochain trimestre en vue de réunir toutes les conditions de la reprise de la pêche au corail en 2014», a déclaré le ministre.
Cette édition a vu la participation de plus de cent exposants nationaux et étrangers venant de Libye, de Mauritanie, de France, d’Espagne, d’Italie, de Corée du Sud, du Japon et de la Guinée Bissau, en plus de l’organisation onusienne FAO et l’Organisation arabe du développement agricole. Cet événement, organisé par la Chambre algérienne de la pêche et de l'aquaculture (CAPA), en partenariat avec le Centre des conventions d’Oran, qui se tient tous les deux ans, sera consacré, essentiellement, à la promotion de nouvelles techniques pour pêcher d'une manière plus responsable afin d'assurer la conservation et la gestion rationnelle des ressources halieutiques.
Après une visite de pratiquement tous les stands du salon, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, a abordé avec la presse, la question du thon rouge. Il dira à ce sujet, «nous avons pêché notre quota complet avec un pavillon national nous ne l’avons pas fait depuis l’existence de quotas parce que ça a toujours été sous des formules diverses. Il était important de faire cela pour prouver que nous sommes capables, pour nous mettre dans une position de négociation plus confortable. Il y a une réunion qui va se faire d’ici la fin du mois, nous irons comme tous les autres pays, nous irons sans état d’âme aller chercher un quota supplémentaire. Si cela ne se fait pas il faudra qu’on fasse notre deuxième tour avec une meilleure qualité et une meilleure maîtrise et c’est ainsi que l’on peut démontrer que nous sommes aussi des joueurs dans ce type de thème».
Pour le ministre, ce secteur de la pêche sera appelé à aller vers la notion de stock partagé pour d’autres espèces. D’où, dit-il «l’importance de maîtriser ce type de processus parce qu’il faudra qu’on défende notre part dans la Méditerranée de manière organisée, techniquement et scientifiquement et être près à défendre les 80 000 emplois que nous avons dans ce secteur là».
Une réunion du groupe technique du projet FAO-Copemed sur la pêche des petits pélagiques dans la mer méditerranéenne d’Alboran, à l’extrême ouest du bassin méditerranéen est prévu durant ce salon.
Amel Bentolba