Tendance : les petits métiers deviennent plaisanciers
Le phénomène a pris une ampleur considérable, notamment quand la mer est calme et le ciel libéré de ses nuages à Tipasa.
Les touristes s’agglutinent sur les quais du port de Tipasa pour effectuer des petits tours en mer, à bord de petites embarcations. Avec ce changement d’activité, les jeunes tentent de mieux gagner leur vie. La balade en mer est devenue un créneau porteur. Lors de sa dernière visite au Parc archéologique de Tipasa, le chef de l’exécutif de la wilaya, Layadi Mostefa, n’a pas dissimulé sa surprise et sa satisfaction, en voyant les va-et-vient de nombreuses petites embarcations de pêche artisanale qui se sont transformées en barques de plaisance.
Afin de réglementer l’activité et assurer la sécurité des citoyens qui s’embarquent dans ces embarcations, le wali de Tipasa a immédiatement réagi, en instruisant le directeur de la culture de prendre des mesures pour créer un petit pont flottant pour faciliter l’accostage des petits métiers. Après la visite du site archéologique, des familles se permettent une balade en mer, alors que d’autres préfèrent se baigner. «Vous prenez attache avec votre collègue des travaux publics et votre collègue de la Protection civile, pour l’aménagement du petit ouvrage d’abord et ensuite pour la sécurité des baigneurs», a demandé le wali au responsable de la culture, en ajoutant «les jeunes propriétaires des petits métiers doivent s’organiser en association, ainsi ils pourront développer leur activité qui rentre dans le cadre des loisirs».
Les instructions du wali de Tipasa ne peuvent pas être appliquées dans une wilaya où les intervenants directs à l’échelle locale sont amorphes. Plus grave, la culture du laisser-aller a pris d’autres proportions. Il suffit de voir la lutte contre les moustiques, l’éradication des amoncellements des ordures dans les villes, la destruction et la pollution des espaces verts qui sont autant de fléaux que ces mêmes responsables locaux n’arrivent pas à faire disparaître, en dépit des multiples directives du wali. Transformer les petits métiers en barques de plaisance, c’est de l’utopie pour de nombreux partisans du zéro effort.
M'hamed Houaoura
el watan
le 16/07/2013
Opération nettoyage des ports à Tigzirt et Azeffoun
Initiée par le ministre de la pêche et des ressources halieutiques, l’opération «Port de pêche bleu 2013», qui consiste en le nettoyage des ports, est lancée, samedi 15 juin, à travers les 14 wilayas côtières du pays. Elle concerne 29 ports et abris-pêches.
Au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou où sont concernés les ports de Tigzirt et d’Azeffoun, les préparatifs pour la réussite de cette opération ont commencé il y a une vingtaine de jours, nous dira M. Belaïd, directeur de la pêche. Trois réunions ont eu lieu avec l’exécutif et présidées par le wali et les chefs de daïras. Toutes les autorités et instances de l’Etat sont mises à contribution.
La DJS, a mobilisé 3000 jeunes enfants pour cette opération, dont 500 dans chaque port (Tigzirt et Azeffoun), les autres pour le nettoyage des plages.
La DJS, a mobilisé 3000 jeunes enfants pour cette opération, dont 500 dans chaque port (Tigzirt et Azeffoun), les autres pour le nettoyage des plages.
La protection civile participe avec deux zodiaques et dix plongeurs au port d’Azeffoun, la DTP a également participé en mettant leurs engins à disposition. Si à Tigzirt l’opération de nettoyage a concerné seulement les déchets flottants et les terre-pleins, à Azeffoun, il a été procédé au repêchage de trois épaves d’embarcation qui, depuis plus de dix ans, encombrent et gênent l’accostage des bateaux. Avant de couler, ces embarcations ont été acquises dans le cadre de l’aide de l’Etat, puis leurs propriétaires les ont abandonnées sous le poids des dettes et autres contraintes.
Avec une procédure légale, ces épaves se retrouveront dans un site sécurisé et gardé et finiront à la vente aux enchères, si les propriétaires ne se manifestent pas. Pour le chef de daïra d’Azeffoun, M. Bouhit, présent au port avant même le début de l’opération, «cette initiative ne devrait pas s’arrêter au niveau du nettoyage en une journée. Il faut enchaîner par un travail de sensibilisation sur la préservation de l’environnement dans tous ses aspects». Il faut, ajoute-t-il, faire du port un lieu touristique et attractif. A cet effet, un stand est installé à l’entrée du port où sont distribués des dépliants sur la pêche et tout ce qui est relatif aux ports de Tigzirt et d’Azeffoun. Par ailleurs, selon M. Belaïd, à Tigzirt, où l’opération est également lancée, un problème de taille a été résolu.
Il s’agit du lancement d’un projet pour la réalisation d’une clôture qui séparera le port de pêche du port de plaisance et des nombreux estivants en été. Il y a une année, rappelle-t-on, les pêcheurs de Tigzirt avaient soulevé bruyamment ce problème. Désormais donc, le problème entre touristes et pêcheurs réglé. M. Belaïd précisera par ailleurs que l’EGPP (Entreprise de gestion des ports de pêche) tiendra compte, dans son nouveau programme d’amarrage, de la question environnementale. Les pêcheurs et autres armateurs seront aussi sensibilisés sur la préservation de l’environnement.
M. Benyakoub
el watan
le 17/06/2013
Tamentfoust : l’opération des éboueurs de la mer lancée
La 9e campagne de nettoyage des plages, dont le coup d’envoi a été donné samedi, à partir de la plage de Tamentfoust (est d’Alger), a vu une large participation de bénévoles des différentes franges de la société, en prévision d’une saison estivale dans de meilleures conditions, rapporte l’APS.
Organisée chaque année par la Radio algérienne et l’association Récif, activant dans le domaine de la protection de l’environnement, l’opération, «Les éboueurs de la mer», vise à ancrer la culture écologique au sein de la société et à préserver le littoral, en impliquant toutes les composantes de la société dans la collecte des déchets.
L’opération sert également à établir un partenariat entre la société civile et les acteurs concernés par l’environnement, ancrer le civisme chez le citoyen et la préservation du littoral, de sa faune et de sa flore.
A cette occasion, le directeur de la Radio algérienne, Chaâbane Lounakel a souligné l’importance de cette initiative qui concerne les 14 wilayas côtières, ajoutant que l’opération est destinée à toutes les franges de la société pour une culture environnementale durable.
L’opération sert également à établir un partenariat entre la société civile et les acteurs concernés par l’environnement, ancrer le civisme chez le citoyen et la préservation du littoral, de sa faune et de sa flore.
A cette occasion, le directeur de la Radio algérienne, Chaâbane Lounakel a souligné l’importance de cette initiative qui concerne les 14 wilayas côtières, ajoutant que l’opération est destinée à toutes les franges de la société pour une culture environnementale durable.
R .A. I.
el watan
le 27/05/2013
La voile et le kitesurf aux Andalouses
Il y a des sports qui riment avec farniente, loisir et détente.
Les disciplines de voile et du kitesurf commencent à sortir la tête de l’eau (hé, oui ! ) eux qui étaient méconnus il n’ y a pas si longtemps dans le jargon sportif et n’intéressaient qu’une frange de nantis. La Ligue oranaise de voile s est mise en exergue durant cet été en organisant dans le cadre des festivités du 50e anniversaire de l’indépendance au complexe touristique des Andalouses une régate internationale de voile et de kitesurf afin de promouvoir ces sports et les vulgariser pour que les jeunes s’ en imprègnent dans un esprit sportif et d’émulation.
L’événement a été marqué par un bon engouement de la part des Oranais, venus surtout découvrir le kitesurf, un sport extrême, de surcroît pratiqué par de véritables champions, Français, Espagnols, Hongrois et Norvégiens, de même que des nationaux, qui se sont frayé un chemin parmi les grands de cette discipline. En voile optimist, durant ces journées, l’équipe nationale, sans oublier celle de Tunisie et les associations affiliées aux les ligues nationales, ont participé dans la série ‘Silver’. A signaler que le kitesurf, est une discipline qui est pratiquée dans différents endroits du globe comme loisir et pour la promotion du tourisme balnéaire, d’ailleurs c’est dans ce sens que l’association AKA active pour la vulgarisation de ce sport dans notre pays. Les kiteurs étrangers présents ont été subjugués par la corniche oranaise et plus principalement celle des andalouses et l’étendue de sa grande plage qui se prête favorablement à la pratique du kitsurf.
Cette discipline est considérée comme un sport de haut niveau en France et peut de ce fait rivaliser avec cette dernière tant les conditions climatiques s’y prêtent allègrement comme l’a si bien spécifié Belguit Mohamed, qui n’est autre que le président de la Ligue oranaise de voile : «Nous avons déjà organisé une régate internationale à Aïn El Turck mais cette fois-ci nous avons ajouté pour la première fois le kitesurf international pour vulgariser aussi cette discipline pour nos jeunes. Nous allons aussi ouvrir une école de surf dans la commune de Bethioua avec l’aide du président de l’APC de cette commune, nous sommes en train d’activer sur tous les plans afin que cette discipline prenne de l’ampleur auprès de nos jeunes qui ne demandent qu’a s’épanouir.» Une chose est sûre : la voile et le kitesurf commencent à sortir de l’ornière afin d’être au diapason des autres disciplines sportives et cela quelles que soient les tranches d’âge.
el watan
le 14/07/2013
Deux Algériens au Mondial de voile
Deux athlètes algériens prendront part au Championnat du monde des moins de 18 ans, dans la spécialité «bic techno».
Cette compétition, qui se déroulera en Pologne du 27 juillet au 3 août, est qualificative aux 2es Jeux olympiques de la jeunesse d’été à Nankin, en Chine, en 2014. Par ailleurs, l’EN des moins de 15 ans, composée de 7 athlètes, dont 2 filles, est en pleine préparation pour participer au Championnat d’Afrique «optimist», qui aura lieu du 8 au 20 août à Cape Town, en Afrique du Sud. L’EN entrera en regroupement à l’Ecole de la voile d’Alger-Plage, jusqu’au jour du départ vers l’Afrique du Sud. Les techniciens, qui encadrent ces jeunes talents, visent le podium lors de cette compétition.
S. R. O.
el watan
le 12/07/2013
Opération Ports de pêche bleus : Des tonnes de détritus sorties du port d’El Djamila
Deux cent quatre-vingt sacs remplis d’ordures, 110 pneus et 20 sacs de boue ont été récupérés en quelques heures des fonds du port d’El Djamila, à l’ouest d’Alger, samedi dernier, lors de l’opération Ports de pêche bleus, initiée par la direction de la pêche et des ressources halieutiques d’Alger, en collaboration avec la Protection civile et les armateurs.
Une foule nombreuse affluait tôt en cette matinée bien ensoleillée du 15 juin pour assister et participer à l’opération de nettoyage du port, qui draine un nombre d’estivants de plus en plus important. L’esplanade est bien décorée, avec des espaces et des loisirs pour enfants, alors que de nombreux armateurs et plongeurs de clubs de la plongée sous-marine se sont portés volontaires pour nettoyer les fonds marins du port de pêche d’El Djamila (ex-La Madrague). En quelques heures seulement, le résultat a été effarant et surprenant en même temps.
Des écrans TV, des micro-ordinateurs, des matelas mais aussi des poussettes, 110 pneus et 280 sacs remplis d’ordures. Les camions du ramassage d’ordures de l’APC de Aïn Benian n’ont pas cessé de faire des allers-retours, jusqu’en fin de matinée. L’initiative est louable eu égard aux conséquences néfastes de l’activité des navires de pêche et de plaisance sur la qualité des eaux, tant dans des ports que celle de l’environnement immédiat. Plusieurs types de déchets toxiques ont été retirés : pneus, piles, batteries, huiles de vidange, matière plastique, résine, pots de peinture usagés.
Des déchets dont une bonne partie ne se dégrade pas et restera éternellement une source de pollution du fond marin. Mieux, de nombreux ports de plaisance sont menacés de dégradation en raison de leur situation dans des espaces fragiles, des eaux littorales qui concentrent une biodiversité marine importante à proximité des zones de baignade ou d’espaces consacrés à l’aquaculture pour lesquels la qualité des eaux est vitale.
L’opération Ports de pêche bleus a été une occasion pour la direction de la pêche de la wilaya d’Alger de sensibiliser tous les intervenants au niveau des ports d’El Djamila et de Tamentfoust, à l’est de la capitale, ainsi que les citoyens sur les dangers des activités humaines sur nos ressources halieutiques et sur l’équilibre écologique marin. De ce fait, tous les pêcheurs ont été mobilisés au niveau des deux ports, lesquels ont mis à la disposition des plongeurs leurs embarcations. La matinée s’est terminée avec une méga-partie de sardines grillées offerte par un armateur, accompagnée d’une salade de tomates et d’oignons ainsi que des boissons fraîches. Les enfants se sont régalés avec la musique, les manèges et les plongeons dans les eaux tièdes de la plage artificielle de La Madrague.
Salima Tlemçani
el watan
le 07/06/2013
Tipasa : les infrastructures portuaires en cours de remise à niveau
Le secteur des travaux publics de la wilaya de Tipasa vient de relancer les travaux de remise à niveau des infrastructures portuaires de Gouraya, Cherchell, Tipasa et Khemisti.
Afin d’augmenter les capacités d’accueil, le département d’Amar Ghoul s’active pour être dans les délais fixés. En effet, à l’issue des travaux d’extension en cours, le port de Gouraya sera en mesure d’accueillir 10 navires de pêche semi-industriels, tandis que celui de Cherchell pourra à son tour abriter 6 navires de pêche semi-industriels, après le parachèvement des travaux en cours et la construction d’une jetée de 180 ml. Ces travaux d’aménagement amélioreront la sécurité des navires dans leurs mouvements au port de l’ex-Césarée.
Le port du chef-lieu de la wilaya se métamorphosera pour devenir moins agressif et plus adapté aux besoins des activités de la pêche artisanale et celles de la plaisance. Les revendications des hommes de la mer de Khemisti ont été finalement prises en charge. En effet, l’étude de la transformation de l’abri de pêche actuel en port de pêche a été lancée, afin d’augmenter la capacité d’accueil de ce port, d’une part, et d’autre part, pour éradiquer le problème d’ensablement que rencontre cette petite infrastructure portuaire. Pour éviter les problèmes inhérents à la congestion, ces infrastructures portuaires devront surtout bénéficier des axes routiers qui favorisent la fluidité des mouvements des véhicules à leur niveau.
Le fait marquant au niveau des ports de Cherchell et de Tipasa, c’est incontestablement l’état d’abandon des phares de ces deux localités qui ont été construits au XIXe siècle. L’Office national de signalisation maritime (ONSM) devra s’en occuper sérieusement pour la réhabilitation de ces deux uniques sentinelles de la mer de la wilaya de Tipasa.
el watan
le 16/06/2013
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