9h, les officiels descendent vers la petite plage de galets. Quelques baigneurs, ils ne sont pas encore nombreux à cette heure-ci, font courtoisement place nette.
La majestueuse anse des Aiguades a vécu, dimanche dernier, sa deuxième
traversée à la nage. Aux premières heures du matin, les 90 athlètes
inscrits s’échauffent au bord du plan d’eau. Le plus jeune d’entre eux a
12 ans. Le vétéran, Kamel Boulimat, en a 57. Pour tout le monde, ce ne
sera que du plaisir. Parce que d’abord, c’est une mer d’huile qui
accueille la compétition. La température est clémente, pas plus de 26-27
° C.
Le soleil est au beau fixe. Puis, pas de place pour le stress, cette crique agreste pour l’éternité vous dispose à un mental de totale décontraction.Comme en juillet 2011, tous les clubs affiliés à la Ligue de natation de Béjaïa sont représentés.
On a compté, également, trois nageurs inscrits individuellement, ils sont venus de Jijel, spécialement pour la course. Alors que la participation de six nageurs de l’équipe nationale de la police n’a fait que donner davantage de niveau technique à la compétition.Ces derniers récupéraient à peine de la traversée avec palmes, qui s’est déroulée la semaine dernière sur le parcours Boulimat-Saket.
Le soleil est au beau fixe. Puis, pas de place pour le stress, cette crique agreste pour l’éternité vous dispose à un mental de totale décontraction.Comme en juillet 2011, tous les clubs affiliés à la Ligue de natation de Béjaïa sont représentés.
On a compté, également, trois nageurs inscrits individuellement, ils sont venus de Jijel, spécialement pour la course. Alors que la participation de six nageurs de l’équipe nationale de la police n’a fait que donner davantage de niveau technique à la compétition.Ces derniers récupéraient à peine de la traversée avec palmes, qui s’est déroulée la semaine dernière sur le parcours Boulimat-Saket.
Le petit Acapulco de la crique
Le matin, du moins les premières heures, c’est connu ici, c’est réservé
aux sexagénaires et septuagénaires, anciens habitués des lieux. Il faut
les laisser tranquilles, épancher leurs relents de nostalgie. Ici, tout
leur parle, et cela revient dans leurs discussions, chaque rocher, le
Septième (le petit Acapulco de la crique) le départ des fameux
plongeons, le darbouze pour l’initiation aux premiers plongeons, la
piscine à l’abri des éléments lorsque ceux-ci sont déchaînés, le muretin
pour rester à l’ombre, les douches à l’eau glacée provenant des
entrailles de Gouraya…. Que de souvenirs et d’anecdotes ! Le public,
lui, préfère suivre des rambardes surplombant la plage. Il y a là les
organisateurs, l’association culturelle et éco-touristique Les Aiguades,
d’anciens nageurs des clubs des années 60, des élus locaux, des
artistes, les autorités sportives, du beau monde.
Le départ est donné à 9h30. La boucle est de 1500 mètres. Bien que le
balisage de la traversée aie fait défaut, la sécurité était parfaite.
Un zodiac et un hors-bord de sauvetage étaient mobilisés. Etait même de la partie la barque d’un ancien membre de l’association, Mahmoud Dalibey, décédé il y a peu. Une façon de lui rendre hommage, dira Abdelmalek Djellouli, président de l’association. La course a consacré, dans la catégorie filles, à la première place, Khoufache Fahima, c’est elle qui a aussi remporté l’édition de 2011. Elle est suivie de Ouali Amina et de Ladaycia Alia. Toutes les trois sont sociétaires de l’OCB. Dans la catégorie garçons, la première tête à sortir de l’eau est celle de Makhloufi Amine du NCB. Il sera accroché en ex aequo par Achour Rayane de l’OCB alors que la troisième place est arrachée par Chalal Cherif du NCB.
Un zodiac et un hors-bord de sauvetage étaient mobilisés. Etait même de la partie la barque d’un ancien membre de l’association, Mahmoud Dalibey, décédé il y a peu. Une façon de lui rendre hommage, dira Abdelmalek Djellouli, président de l’association. La course a consacré, dans la catégorie filles, à la première place, Khoufache Fahima, c’est elle qui a aussi remporté l’édition de 2011. Elle est suivie de Ouali Amina et de Ladaycia Alia. Toutes les trois sont sociétaires de l’OCB. Dans la catégorie garçons, la première tête à sortir de l’eau est celle de Makhloufi Amine du NCB. Il sera accroché en ex aequo par Achour Rayane de l’OCB alors que la troisième place est arrachée par Chalal Cherif du NCB.
Il s’agit au final, expliquera Djellouli, de faire rencontrer les
générations «dans l’objectif de la préservation de l’environnement» et
de motiver, «preuve en est la réussite de la course organisée», auprès
des autorités sportives que l’organisation «d’une compétition nationale,
voire internationale, est possible». Une telle compétition participera à
plus de publicité pour l’endroit, défend Djellouli.
Réhabilitation de cette côte
De l’eau est apportée à son moulin par Samy Bahri, président de
l’association Sahel Nautique de la Sûreté nationale, qui estime
également que le plan d’eau de la baie des Aiguades peut se prêter à une
compétition d’envergure. A condition d’un réaménagement répondant aux
normes en vigueur et d’instituer un parcours de 6-7 km. Cette dernière
exigence est possible si le départ de la traversée est donné des
Aiguades et que l’arrivée soit située sur la jetée ou le rivage du côté
de Capritour. Djelloul Achour, PDG de l’EPB, présent à la cérémonie
récompensant les nageurs gagnants, appuie pour sa part cette idée, se
déclarant prêt à fournir la logistique nécessaire. Bon vent au projet.
Sources : http://www.elwatan.com/archives/article.php?id_sans_version=220642