L'Espagnol Armon remporte un contrat de 15 M€ avec deux ports algériens
L'Espagnol Astilleros Armon, présent en Algérie depuis cinq ans, vient de signer deux contrats : le premier avec le port d'Oran pour la construction de deux remorqueurs, et le second avec le port d'Annaba pour la construction d'une vedette de pilotage. Selon le site Econostrum, le coût des deux contrats, qui font suite à un avis d'appel d'offres international, est de 15 M€. La livraison sera effectuée en 2011. Selon Abellah Hattab, le représentant d'Armon rencontré lors du Simmer, l'entreprise espagnole se prépare à répondre aux appels d'offres de mai 2010 pour la construction de dix autres unités (remorqueurs et vedettes), ainsi que pour l'acquisition par la STH (Société de transport des hydrocarbures) d'un navire remorqueur de 37 à 39 m. Côté réparation navale, Armon devait signer un partenariat avec le port d'Oran, mais ce dernier lui aurait attribué un espace trop petit, ce qui a fait échouer ce partenariat. Notons sur un autre registre que le Salon des activités maritimes et du littoral, le Simmer a clos ses portes dimanche. Cette manifestation avait pour objectif d'apporter sa contribution à une tâche qui existe dans le programme des pouvoirs publics à savoir le développement de l'économie maritime. Car l'économie maritime de l'Algérie dépend de la performance de la chaîne de transport maritime. En effet, Fomexpo, en partenariat avec la Safex, a travaillé pour la mise en place d'un espace dédié entièrement aux professionnels de la mer, donc aux nombreux métiers qui tirent profits des activités maritimes. Par ailleurs, le Simmer a pour objectif de faire sortir de l'ombre toute la filière maritime soutenue par une multitude de métiers qui sont liés les uns aux autres à travers une plate-forme qui montre l'importance des activités maritimes pour l'économie nationale. 35 exposants ont été au rendez-vous dans le but d'exposer leurs projets, et qui sont venus de par le monde notamment les entreprises portuaires de Béjaïa et Skikda, le chantier de construction navale Houbzi qui est fondé en 2006 et qui veille à concevoir des bateaux de pêche ou de plaisance solides dans le strict respect des règles de l'art. En outre, Voith Turbo, qui est une entreprise allemande, tout comme Verital et Sarl Nomiso étaient aussi au rendez-vous et bien d'autres. Pour rappel, l'Algérie dispose d'une façade de 1200 km, en plus, 95% de son commerce extérieur dont le transport est assuré par la voie maritime soit 80 millions de tonnes qui transitent par les trois ports pétroliers : Arzew, Skikda et Béjaïa. Les importations représentent 20 millions de tonnes notamment les vracs alimentaires, les produits manufacturés et les produits industriels. Ce trafic transite par les trois ports polyfonctionnels suivants : Oran, Alger et Annaba. Soit un déséquilibre flagrant et important entre les importations et les exportations, car les ports polyfonctionnels connaissent un retard important, par contre, les ports pétroliers, en dépit de leur adéquation avec la nature du trafic, ne créent pas la même valeur ajoutée que celle des ports polyfonctionnels. D'autre part, les chaînes de transport en direction de notre pays demeurent fractionnées, vu les difficultés du transport terrestre des marchandises qui reste un obstacle au transport porte-à-porte entre les compagnies des deux rives. Ceci dit, l'Algérie bénéficie tout de même d'une bonne couverture de la part des armateurs européens comme la CMA-CGM, MSC, Taros et bien d'autres qui assurent des liaisons directes depuis le Nord de la Méditerranée. Cependant, l'Algérie, étant consciente des faiblesses de ses ports, a adopté une politique d'investissement et de modernisation des ports qui s'étale jusqu'en 2015.
K.B.
Le Maghreb
le 20/04/2010
Relizane : Relance du sport nautique
Apparemment, la population de Relizane aura, dans les mois à venir, le plaisir de s’égayer au sport nautique.
En effet, les services de l’hydraulique se sont lancés dans des opérations portant sur la réhabilitation et la rénovation d’un bassin canal datant de l’ère coloniale. En plus de son impact positif sur le secteur de l’agriculture, puisqu’elle permettra l’irrigation des centaines d’hectares du périmètre de la Mina, l’infrastructure en question contribuera aussi, selon ses promoteurs, au développement du tourisme local. « Avec une capacité de 125 millions de litres d’eau, le bassin, accompagné de toutes les dépendances prévues dans le cahier des charges, constituera à coup sûr un lieu de distraction pour les familles, notamment celles qui pourront se réjouir et de la fraîcheur et de plusieurs activités sportives », notera M. Matou, le directeur de l’hydraulique. Le projet, qui prévoit plusieurs chantiers dont le désenclavement, la réfection des talus et leur couverture en béton armé sur une longueur de 1600m, consommera à sa finalisation la somme de 25 milliards de centimes. D’ici là, les Relizanais devront se préparer pour une éventuelle détente au bord de l’eau surtout que la période coïncidera avec le mois de ramadan.
Par Issac B
el watan
le 06/05/2010
GNL 16 : Accostage d’un premier bateau-hôtel au port d’Oran
Un premier bateau-hôtel, de type 5 étoiles, le Grand Voyager, a accosté hier au port d’Oran, en prévision de la 16e Conférence internationale sur le gaz naturel liquéfié (GNL 16) du 18 au 21 avril à Oran.
Ce bateau, appartenant à un groupe touristique espagnol, vient renforcer les structures d’accueil réservées aux participants à cette manifestation économique internationale, qui verra la présence de plus de 4000 invités. Un second bateau, le Grand Celebration, de type 4 étoiles, devait accoster à Oran hier soir. Ces hôtels flottants offrent 1163 chambres et des prestations haut de gamme. Plus de 40 hôtels ont été retenus dans la wilaya d’Oran pour l’accueil et l’hébergement des invités à cette rencontre internationale, dont trois hôtels 5 étoiles, et un relevant du nouveau Centre de conventions d’Oran qui accueillera les travaux du GNL 16.
Par APS
el watan
le 16/04/2010
Révision du code maritime : Les saisies des navires codifiées
Le projet de loi modifiant et complétant l’ordonnance du 23 octobre 1976 portant révision du code maritime, validé hier par le Conseil des ministres, introduit des procédures plus souples, pour le traitement des saisies conservatoires des navires survenant dans le cadre du commerce extérieur, y compris par le fait d’opérateurs établis à l’étranger, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres, répercuté par l’APS.
Le traitement de ces dossiers au niveau des juridictions est actuellement complexe, juge-t-on, avec comme conséquence une longue immobilisation à quai. Le projet de loi, adopté hier, prévoit surtout une plus grande implication de l’autorité portuaire dans la procédure de saisie conservatoire de navires, pour préserver l’intérêt public, y compris en demandant au juge la levée de cette mesure, l’obligation pour le saisissant de constituer une caution équivalant à 10% au moins de la valeur de la créance à recouvrer, et ce dans le but de limiter les abus dans les demandes de saisie et de permettre au juge, le cas échéant, d’ordonner la mainlevée lorsque la caution offre une garantie suffisante pour le traitement du contentieux des créances. Le projet de loi oblige aussi le demandeur de la saisie-arrêt, s’il réside à l’étranger, de se domicilier auprès d’un consignataire local qui répondra en son nom, de sorte à permettre à la justice et aux autorités maritimes d’avoir un interlocuteur. La justice se chargera ensuite de désigner un gardien pour le navire saisi, aux frais de la partie contre laquelle la saisie a été demandée, de sorte à assurer la protection du navire et de sa cargaison.
Par R. E.
El watan
le 12/05/2010
Le jet-ski des mers : Un loisir de plus en plus en vogue
Les plages nationales connaissent ces dernières années une expansion de la pratique du jet-ski et un accroissement des adeptes de « sensations fortes » qu’il offre. Nombreux sont les pratiquants, estivants et autres spectateurs qui s’amassent sur les plages pour observer le spectacle de ces scooters de mer qui sont souvent sources de « danger » et d’accidents.
« Le non-respect des règles d’usage de cet engin est en effet à l’origine de beaucoup d’accidents, notamment parmi les amateurs », ont souligné nombre de fans de ce sport (non inscrit dans la compétition officielle). C’est une distraction qui exige « outre une formation, une bonne condition physique et beaucoup d’habileté ». Pour piloter un jet-ski, tout usager doit posséder un permis de conduire spécial, est-il rappelé. « Ce sport est nouveau en Algérie et sa pratique n’est qu’ à ses débuts », a indiqué Samir Karim, secrétaire général de l’Association Al-Mordjane, sise à la plage de Aïn-Benian. « Le jet-ski, en tant que sport de loisir, n’est pas encore classé comme discipline officielle », a pour sa part précisé M. Chaouche, président d’une association de sports nautiques, y compris la plongée sous-marine. « Notre association gère tous les sports nautiques, hormis le jet-ski qui tarde à être officialisé comme sport de loisir en raison de son coût élevé », fait-il savoir. M. Chaouche rappelle par ailleurs que la majorité des pratiquants des sports nautiques sont de différents âges et viennent de milieux aisés ou sont des touristes. » « Un scooter de mer coûte quelque 1 000 000 de dinars et il est loué 6000 DA l’heure », précise-t-il.
Et d’ajouter, « Le jet-ski est un loisir qui reste toutefois très dangereux et sa pratique exige de tout amateur de jouir d’une bonne condition physique. » De plus, les jet-skieurs doivent s’éloigner de la plage à une distance de plus de 300 m pour éviter les risques. » « L’engouement pour le jet-ski est grandissant » souligne pour sa part Yacine Aït-Djida, gérant d’une société de sports nautiques. M. Aït Djida a précisé que « les gardes-côtes veillent à organiser cette nouvelle activité sportive pratiquée en Algérie depuis 2001 ». « L’amateur doit passer un concours au niveau de l’Ecole nationale des sports nautiques de Bou Ismaïl pour obtenir le permis de conduire un jet-ski », a-t-il ajouté, appelant, à cet effet, à l’ouverture de nouveaux centres au niveau de la capitale pour organiser les examens de permis de conduire.
Il a, d’autre part, indiqué que sa société veillait à assurer le pratiquant de ce sport en cas d’accident, précisant que jusque-là aucun accident n’a été signalé dans le milieu des amateurs au niveau d’Alger. « Pour limiter le risque d’accident, cette société, créée en 2000, assure aux adeptes de ce sport un accompagnement lors de leur sortie en mer », a indiqué le même responsable, soulignant le rôle pionnier et positif des agents de la Protection civile dans ce domaine. Cependant, il a déploré le manque de moyens nécessaires à la pratique de ce sport, notamment son prix excessif. Qualifiant ce genre d’activité sportive « d’essentielle et complète », M. Aït Djida a affirmé que « les autorités publiques, notamment les gardes-côtes et la Protection civile, veillent à assurer la sécurité des sportifs contre les dangers de la mer ». Les services de la Protection civile ont relevé récemment à Ténès (wilaya de Chlef), le décès d’un amateur de jet-ski qui a succombé à ses blessures. Outre la noyade, les agents de la Protection civile, notamment les plongeurs, veillent à protéger les personnes contre tous les autres dangers de la mer, y compris ceux du jet-ski.
El Watan
6 aout 2009
L’Algérie championne d’Afrique en voile
Le championnat d’Afrique de voile série Laser 4.7 a pris fin hier, avec le départ des délégations participantes. La compétition, organisée par la Fédération algérienne de voile au niveau de l’Ecole nationale de voile d’Alger-Plage, du 26 avril au 2 mai, a été placée sous l’égide de la Fédération internationale de voile (ISAF), de l’Association internationale de la serie Laser et de la Confédération africaine de voile. Elle a été retenue par l’ISAF comme étape qualificative aux Jeux olympiques de la jeunesse, prévus à Singapore au mois d’août prochain. Dix-huit athlètes venus de six pays (Algérie, Maroc, Tunisie, Kenya, Mozambique et Soudan) ont animé le littoral de l’est algérois pendant cinq jours au cours desquels l’Algérie a littéralement dominé la compétition.
El watan
le 04/05/2010
Partenariat SOGEPorts-entreprise française Piriou
Contrat de 38 millions d’euros pour la construction de 7 remorqueurs
25 Avril 2010
Présent au Salon des activités maritimes et du littoral qui s’est tenu récemment à Alger, le directeur commercial et marketing du chantier français Piriou, Michel Perrin, a déclaré que le constructeur français est prêt à satisfaire les besoins locaux en matière de construction navale.
Il estime, selon le site ‘’Econostrum’’, que «Piriou est en mesure de lancer un projet à Alger et prendre en charge les travaux de construction et de réparation navale en Algérie. Toutefois, il précise que son entreprise cherchera à s’implanter dans d’autres pays si le partenariat avec l’Algérie n’est pas effectif en 2010».
Perrin affirme, par ailleurs, qu’un contrat a été signé pour la construction de quatre remorqueurs pour le compte de la société algérienne de gestion des participations de l’Etat pour le secteur portuaire (Sogeports). Le montant de ce contrat est de l’ordre de 38 millions d’euros pour des remorqueurs de 70 tonnes de traction. Au moment où la modernisation des ports algériens devient incontournable avec l’accroissement du trafic portuaire et les exigences des normes internationales, le partenariat avec des entreprises étrangères spécialisées est perçu comme étant de plus en en plus indispensable pour le transfert technologique et du savoir-faire.
Le représentant de Piriou ajoute que des remorqueurs algériens sont en réparation, depuis plus d’une année dans les sites techniques de Concarneau (France). Ce marché, d’un montant de 3 millions d’euros, a permis aux partenaires algériens d’apprécier la qualité des services sachant que la coopération avec le gouvernement algérien prévoit, en vertu de la loi sur le partenariat entre des entreprises algériennes et étrangères, un système 51 % pour l’Algérie et 49 % pour les partenaires internationaux. Précisant que Piriou fabrique des bateaux sur mesure et sur commande, Perrin indique que les pouvoirs publics en Algérie ont procédé à l’identification d’un vrai besoin de réappropriation de la flotte de pêche, notamment pour ce qui est des bateaux de valeur sachant que l’Algérie a la ferme intention de récupérer ses ressources halieutiques en dotant les pêcheurs de moyens et d’ouillages appropriés et adaptés à leur savoir-faire et leur expérience en axant les efforts sur la maintenance et l’exploitation optimale des bateaux.
Concernant le volet emploi, Perrin a souligné que «l’Etat algérien exige, à juste titre d’ailleurs, que les ouvriers algériens soient prioritaires dans le recrutements, la formation et l’acquisition des méthodes».Aussi, cela permettra de recruter plus de 200 personnes en emplois directs et le double en emplois indirects.Il estime également qu’à l’échelle des ports comme ceux de Skikda ou d’Arzew, cela veut dire la création immédiate de 500 à 600 emplois. Ces chiffres sont importants et encourageants.
Par : Amar Aouimer
Le Midi Libre
Nouveaux remorqueurs: Un contrat de 38 millions d’euros pour le Français Piriou
Les affaires marchent bien et même plutôt bien pour le groupe français Piriou Naval Services, spécialiste en construction, réparation et ingénierie navale. Après avoir décroché un contrat de 3 millions d’euros en début 2009 pour la réparation et la maintenance de remorqueurs algériens, le groupe français vient d’annoncer la conclusion d’un nouveau contrat de 38 millions d’euros avec la Société de Gestion des Participations pour le secteur portuaire (Sogeports) pour la construction de quatre remorqueurs de 70 tonnes de traction.
L’information a été révélée par le directeur commercial et marketing du chantier français Piriou, Michel Perrin, en marge du salon des activités maritimes et du littoral qui s’est tenu récemment à Alger. Le représentant de Piriou précise, par ailleurs, que des remorqueurs algériens sont en réparation depuis plus d’une année dans les sites techniques de Concarneau (France).
Ce marché, d’un montant de 3 millions d’euros, a permis aux partenaires algériens d’apprécier la qualité des services de ce constructeur. Les Chantiers Piriou se positionnent ainsi pour la réparation de remorqueurs en Algérie. Le groupe français avait été retenu, fin 2008, par Sogeports pour la création d’une unité de réparation navale au port d’Oran.
Une rencontre de négociations a eu lieu le 25 février 2009 au siège de la Sogeports à Alger pour examiner le projet de «création d’une société de réparation navale au port d’Oran». Malheureusement, les choses traînent encore. Le groupe français avait remporté, rappelle-t-on, un marché de 3 millions d’euros pour la réparation de sept remorqueurs. Il s’agit en fait de cinq appels d’offres internationaux lancés par Sogeports qui gère les intérêts communs de 10 filiales ou ports.
La Sogeports a pour mission l’élaboration et la mise en œuvre du plan de privatisation et de partenariat de son portefeuille. Les chantiers Piriou prennent en charge les escales techniques de cinq remorqueurs. Mesurant chacun 30 m, les remorqueurs opéraient habituellement dans les ports d’Alger (Mustapha Ben Boulaïd 2), à Skikda, à l’Ouest du Golfe d’Arzew (Tassina 3 et Tassina 4) et sur la Côte Est (Righa 2 et Choulou). Le groupe français a été chargé des travaux classiques de maintenance de machines, coques, passerelles, ponts. Une durée moyenne de 40 jours d’intervention est nécessaire pour chaque remorqueur. Les travaux sont intégralement réalisés à Concarneau en France. Les deux premiers navires, Righa 2 et du Tassina 3, ont été livrés début 2009.
Les cinq autres remorqueurs vont se succéder jusqu’au second trimestre 2010. Le marché de réparation concernera, en somme, une flotte d’une cinquantaine de remorqueurs. Ces contrats représentent pour le groupe Piriou un volume d’activité significative immédiat. C’est aussi la création d’un lien avec un nouveau client dont le potentiel est très important en matière de réparation navale puisque l’ensemble des ports algériens opère avec plus de 50 remorqueurs. Le groupe français est considéré en Méditerranée comme l’un des spécialistes de la construction et de la réparation navale de navire de taille moyenne. Il s’est établi une solide réputation dans le monde de la construction et de la réparation des bateaux pour la pêche artisanale et semi industrielle.
Source: B. Mahmoud
Source: B. Mahmoud
En visite d'inspection sur les chantiers de l'autoroute Est-Ouest dans la capitale - Amar Ghoul menace de sanctionner les entreprises retardataires
Effectuant un retour sur les chantiers de la capitale, le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, a mis hier en garde les entreprises réalisatrices de projets autoroutiers d'Alger quant au respect du cahier de charges. Il a annoncé dans ce contexte la nécessité d'instaurer une discipline de travail aux entreprises nationales publiques ou privées, eu égard au retard enregistré dans les grands projets de la wilaya. Ainsi, le ministre a instruit le directeur des travaux publics de la capitale (DTP) de sanctionner les entreprises qui ne «respectent pas le cahier de charges», notamment en matière de volume horaire du travail. Ferme, le premier responsable du secteur a appelé les chefs d'entreprise à prendre en charge ce volet horaire, sinon il appliquera des sanctions sévères. «Les sanctions sont définies dans le code des marchés publics et les cahiers des charges de chaque projet. A ce titre, les entreprises, publiques ou privées, n'assurant pas le travail durant tous les jours de la semaine n'auront aucun projet à l'avenir», a mis en garde le ministre. «On peut même arriver à la résiliation des contrats», a fermement menacé le ministre, s'adressant aux chefs de projets. En visite de travail et d'inspection des travaux de la wilaya d'Alger, après une absence de plus de trois mois, le premier responsable du secteur, étonné, s'est interrogé : «Comment voulez-vous que les travaux avancent alors que vous travaillez de 9 h à 15 h les jours de semaine et que vous vous reposez le week-end. Ce n'est pas normal.» «Nous avons mis tous les moyens nationaux à leur à votre disposition. Les maîtres d'ouvrage sont appelés à trouver un système pour monter la cadence du travail et ce en travaillant de 8 h à 19 h, en prenant en considération les heures supplémentaires du travail ainsi que pour le week-end où ils appliquent le système de brigade, afin de livrer les projets avant la saison estivale», a expliqué Ghoul. Par ailleurs, plusieurs projets d'aménagement d'infrastructures maritimes de la côte d'Alger seront lancés au titre du programme quinquennal 2010-2014, a fait savoir le ministre. Selon lui, il s'agit de l'aménagement du port de pêche de Tamentfoust en port de plaisance, la transformation du port d'El Marsa en port de pêche, du confortement du port de Raïs Hamidou ainsi que du projet du désensablement du port de Sidi Fredj. Selon les explications fournies lors de cette visite par les responsables de la Direction des travaux publics (DTP), ces projets, en plus de ceux relatifs au parachèvement des actions de protection des rivages de la capitale, nécessitent une enveloppe de l'ordre de 10 milliards de dinars. Ces nouveaux projets interviennent dans le prolongement de plusieurs opérations réalisées entre 2005 et 2009, parmi lesquelles la protection du rivage et l'aménagement du front de mer à Bordj El Kiffan, le confortement des jetées Kheireddine et Mustapha (port d'Alger), ainsi que le confortement du mur longeant la côte allant de Bab El Oued aux Deux Moulins (Raïs Hamidou) sur 3 km. Le ministre s'est rendu également au niveau du port d'El Djamila (ex-La Madrague) où il s'est enquis de l'état de cette infrastructure de plaisance ouverte au public l'année dernière, et dont la capacité d'accueil avoisine les 4 000 estivants. Abritant l'unique plage artificielle construite en Algérie, le nouveau port de plaisance d'El Djamila s'étale sur une superficie de 5 hectares. A ce sujet, le ministre a chargé les responsables de la DTP de projeter des infrastructures similaires sur la côte allant de Sidi Fredj à Zéralda. Le ministre a toutefois, instruit les entreprises chargées de la réalisation de la voie express Aïn Benian-Boufarik (52 km) de livrer la section Chéraga-Baba Hassen (6 km) dans une semaine, et l'achèvement de la route nationale n°11 entre Aîn Benian et Staouéli (5km) dans un délai de 10 jours.
Nabila Belbachir
29 Mars 2010
29 Mars 2010
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