Formation professionnelle dans le secteur de la pêche: hausse de plus de 33% des inscriptions pour l'année pédagogique 2024-2025

 ALGER- Le nombre de jeunes inscrits dans la formation professionnelle du secteur de la pêche et l'aquaculture a augmenté de plus de 33% pour l'année pédagogique 2024-2025, comparée à la même période de l'année pédagogique précédente, a indiqué jeudi, à Alger le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Ahmed Badani.

Dans son allocution, à l'occasion de l'ouverture de l'année pédagogique 2024-2025 du secteur de la pêche, le ministre qui était accompagné du ministre de la Formation et l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a précisé que les instituts et écoles du secteur recevront 13.631 apprenants dans les différentes spécialités proposées dont 10.440 stagiaires dans les métiers de la pêche et de l'aquaculture.

Il a dans ce sens expliqué cette hausse par les campagnes d'information et de sensibilisation qui ont précédé le lancement de l'année pédagogique pour mettre en avant les différentes spécialités de formations qu'offre le secteur de la pêche.

Soulignant l'apport "d'une ressource humaine qualifiée, formée et innovante", le ministre a indiqué que son département ministériel s'employait à améliorer constamment la nomenclature sectorielle des spécialités de formation et à l'adapter aux besoins des professionnels de la mer et des opérateurs économiques.

Il a dans ce sens rappelé les orientations du Président de la République, qui visent le développement à grande échelle de l'aquaculture, de la pêche en haute mer et de la construction navale et les industries qui ont dépendent, outre l'amélioration des conditions économiques et sociales des professionnels de la pêche à travers la formation continue et le renforcement de la sécurité des marins.

Un bateau de plongée professionnelle et d'exploitation des ressources biologiques.

Par ailleurs, le ministre a relevé que l'année pédagogique 2024-2025 du secteur de la pêche est marquée par la réception, dans les prochains jours, d'un nouveau bateau de plongée professionnelle et d'exploitation des ressources biologiques dont le corail, dans le cadre du renforcement des outils pédagogiques de formation.

L'année pédagogique est marquée également par l'inscription de 61 bacheliers dans les spécialités d'officier mécanicien et capitaine de pêche, outre des demandes de formation de technicien supérieur en aquaculture, "des spécialistes qui reviennent après des années d'éclipse", s'est-il réjoui.

Il a, à la même occasion, salué les efforts consentis par les enseignants des établissements de formation du secteur à l'échelle nationale, les invitant à coordonner les efforts pour une formation de qualité.

M. Badani a également appelé les cadres du secteur a poursuivre les efforts et œuvrer pour la finalisation de l'émission de tous les textes juridiques qui définissent les modalités et les conditions d'octroi des certificats de formation dans le secteur, ainsi que la poursuite de l'opération des examens de validation des acquis de l'expérience professionnelle des professionnels de la mer en activité.

Il a également appelé à poursuivre les efforts de numérisation du système de formation du secteur et le travail continu pour l'évaluation du développement des programmes de formation du secteur de la pêche.

Au cours de cette cérémonie, tenue à l'Institut national supérieur de la pêche et de l'acquaculture (INSPA) à Bachdjarrah (Est d'Alger), deux conventions de coopération ont été signées.

La première concerne un jumelage entre l'INSPA et le centre de formation professionnelle de Hussein Dey (Alger) dans les domaines de la formation pratique dans la mécanique et l'électricité maritime, alors que la deuxième convention a été paraphée par l'INSPA et l'incubateur du secteur Aqua Incub relevant du Centre national de recherche dans la pêche et l'aquaculture de Bousmail (Tipasa). La convention vise la coopération dans les domaines de l'entrepreneuriat et l'innovation dans les filières de la pêche, aquaculture et les chaînes de valeurs.

Au cours de ce même évènement, il a été procédé a l'installation de la cellule nationale de l'ingénierie pédagogique dans le domaine de la pêche et l'aquaculture.

Aussi, l'entame de l'année pédagogique du secteur de la pêche a été l'occasion pour donner le coup d'envoi de la caravane annuelle maritime pédagogique de la formation, assurée par le navire école Benzaza de l'INSPA, qui devra faire plusieurs haltes à travers le littoral national, en coordination avec les instituts de formation et les chambres professionnelles de wilayas.

Sources : https://www.aps.dz/sante-science-technologie/177149-formation-professionnelle-dans-le-secteur-de-la-peche-hausse-de-plus-de-33-des-inscriptions-pour-l-annee-pedagogique-2024-2025

Fabrication de yachts de luxe en Algérie : un Franco-Algérien se lance dans l’aventure


L'Algérie attire de plus en plus d’entrepreneurs franco-algériens. Parmi les projets qui se sont concrétisés ces dernières années figure celui d’un expatrié qui s’est lancé dans la fabrication de bateaux de plaisance de luxe.

L’entrepreneur et influenceur français Marc Mauro qui est basé en Algérie l’a rencontré et a raconté son parcours sur les réseaux sociaux. Le projet est concrétisé et la production sera lancée incessamment.

« Réussir à l’international, c’est une réalité, mais réussir chez soi, c’est encore plus plaisant », écrit Mauro sur LinkedIn dans sa présentation de l’aventure de Lakhdar Meddah, un Franco-Algérien qui a d’abord fait ses preuves à Monaco avant de tenter l’aventure dans son pays d’origine.

Lakhdar Meddah est spécialiste du nautisme de luxe. Après une brillante carrière entre Monaco et Alger, il s’est dit qu’il est temps de passer carrément à la fabrication de yachts en Algérie. Le projet peut paraître fou, mais l’entrepreneur y a cru.

Accompagné de deux investisseurs français, il a entrepris la mise en place du projet en Algérie. Ses associés sont des gens « mondialement connus dans le design, la construction nautique et les yachts de luxe », explique Marc Mauro. Ensemble, ils ont fondé French boat market Algeria. Objectif : « Révolutionner l’industrie nautique en Algérie ».

Les bureaux et les ateliers de la société nouvellement créée sont installés à Rouiba, à la périphérie Est d’Alger. « En attendant d’autres wilayas ».

Car le projet est très ambitieux selon son promoteur qui dit aspirer à créer 20.000 emplois à travers le pays. « Bien sûr, si on nous donne tous les chantiers qui sont vides », dit l’homme d’affaires. Les yachts et autres bateaux de luxe qui sortiront de ses usines seront « 100 % algériens ».

« Avec plusieurs marques de renom déjà établies à l’international, Lakhdar et ses associés vont non seulement renforcer la réputation économique de l’Algérie à l’échelle mondiale, mais aussi permettre de nouvelles opportunités pour le pays », écrit Marc Mauro.

Celui-ci a partagé en vidéo la visite qu’il a rendue à l’entrepreneur au siège de sa société à Rouiba. Le décor à lui seul traduit toute la motivation et le sérieux qui l’anime.

Dans le bureau spacieux, sont disposées les maquettes et photos de somptueux yachts, de tous types et de toutes tailles, qui commenceront bientôt à sortir des ateliers. Parmi les maquettes, celle d’un yacht qui est depuis six ans le plus cher au monde. Il en existe seulement deux exemplaires dans le monde.

Ce métier est, en fait, une vieille passion chez la famille de l’entrepreneur qui, en 1920, fabriquait déjà des bateaux à Ghazaouet, dans l’Oranie. « Ça n’a pas été facile, j’ai galéré et j’ai souffert », dit-il.

Mais son projet a fini par aboutir. Le lancement des activités effectives des ateliers est prévu dans quelques semaines.

« On va fabriquer ici des bateaux qu’on va exposer à Monaco, à Miami, à Londres », assure Lakhdar qui, visiblement, ne manque pas d’ambition. Il dit vouloir apporter le savoir-faire en Algérie et « dominer l’Afrique, l’Europe et pourquoi pas les États-Unis » grâce aux 50 concessions dont il dispose déjà un peu partout dans le monde. 

Sources : https://www.tsa-algerie.com/un-franco-algerien-se-lance-dans-la-fabrication-de-yachts-de-luxe-en-algerie/

Pêche: signature d'une convention pour la maintenance et la réparation des bateaux localement à des prix préférentiels

 


Une convention a été signée, jeudi à Alger, entre la Chambre algérienne de la pêche et de l'aquaculture (CAPA) et l'Entreprise de réparation navale (ERENAV) pour la maintenance et la réparation des bateaux de pêche localement à des prix préférentiels.

Le document a été signé par le P-dg de l'ERENAV, Abdelaziz Tazarourte, et le Directeur général de la Chambre algérienne de la pêche et de l'aquaculture, Nabil Aouiche, en présence des ministres des Transports, Mohamed El Habib Zahana, et de la Pêche et des Productions halieutiques, Ahmed Badani, et de cadres des deux ministères.

D'une durée de trois ans, la convention garantit la maintenance et la réparation des petits et grands bateaux de pêche à des prix réservés aux pêcheurs, au niveau de tous les ports de pêche du pays, conformément aux explications fournies lors de la cérémonie de signature.

Intervenant à l'occasion, le P-dg de l'ERENAV a souligné l'importance de cette convention qui, a-t-il dit, contribuera grandement au développement de la flotte nationale de pêche et à la réalisation des objectifs tracés.

De son côté, le Directeur général de la Chambre algérienne de la pêche et de l'aquaculture a souligné que cette démarche permettra d'assurer un meilleur accompagnement aux professionnels du secteur, qui pourront ainsi faire réparer leurs bateaux localement, tout en bénéficiant de prix préférentiels.

Sources : https://www.aps.dz/economie/165129-peche-signature-d-une-convention-pour-la-maintenance-et-la-reparation-des-bateaux-localement-a-des-prix-preferentiels

𝐂𝐡𝐚𝐦𝐩𝐢𝐨𝐧𝐧𝐚𝐭 𝐝'𝐀𝐥𝐠𝐞́𝐫𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐚𝐧𝐨𝐞̈-𝐊𝐚𝐲𝐚𝐤


La Fédération Algérienne des Sociétés d'Aviron et de Canoë Kayak- Fasack organisera le 𝐂𝐡𝐚𝐦𝐩𝐢𝐨𝐧𝐧𝐚𝐭 𝐝'𝐀𝐥𝐠𝐞́𝐫𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐚𝐧𝐨𝐞̈-𝐊𝐚𝐲𝐚𝐤  les 𝟐𝟎 𝐞𝐭 𝟐𝟏 𝐬𝐞𝐩𝐭𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟒 au barrage Oued Chorfa, dans la wilaya d'Aïn Defla. 

Plus de 100 athlètes représentant 13 clubs participeront à cette compétition.




Pêche: le dossier relatif à l'importation des navires de moins de cinq ans fin prêt

ALGER - Le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Ahmed Badani, a annoncé mercredi à Alger, la finalisation des derniers ajustements concernant le dossier relatif à l'autorisation d'importation des navires de Grande pêche de moins de cinq (5) ans et des moteurs d'occasion (moins de 5 ans).

Dans une allocution prononcée en son nom par le Secrétaire général du ministère, Mohamed Bengrina, à l'occasion de la tenue de la 20e session ordinaire de l'Assemblée générale de la Chambre algérienne de la Pêche et de l'Aquaculture (CAPA), M. Badani a annoncé la finalisation de la mesure concernant l'autorisation des professionnels du secteur à importer les navires et les moteurs d'occasion de moins de cinq ans, qui a été décidée par le Gouvernement, indiquant que le dossier est désormais au niveau du Secrétariat général du Gouvernement.

Il a également indiqué que le ministère a instruit les Directeurs de wilayas de la Pêche d'entamer la réception des dossiers des intéressés par l'importation de ces équipements.

Evoquant les incitations devant promouvoir la production, le ministre a rappelé que son secteur avait autorisé les professionnels de la pêche à changer l’activité de leurs navires de plaisance en pêche artisanale, suite à leur demande, tout en transmettant les dossiers des intéressés aux directions de wilayas.

Il a, en outre, ajouté que ces mesures témoignent de l'importance dont jouit le secteur et des moyens déployés pour optimiser la performance et la production.

Par ailleurs, M. Badani a salué les mesures prises pour l'encouragement de l'aquaculture, rappelant les dernières incitations fiscales contenues dans la loi des finances 2024, consistant en le soutien direct à la production du tilapia et son exonération de la TVA outre sa réduction pour l'activité de transformation. Il a fait état, dans ce sens, de la signature de la convention y afférente entre les ministères de la Pêche et des Finances en attendant l'émission de la note.

S'agissant du volet social, le ministre a mis en avant l'intérêt particulier accordé par l'Etat au secteur, notamment en matière de promotion socioprofessionnelle des professionnels de la pêche, affirmant, à ce sujet, la "régularisation de tous les dossiers en instance au niveau de la Caisse nationale des retraites (CNR)".

M. Badani a, à cette occasion, mis en lumière la contribution de la CAPA à la prise en charge des préoccupations des professionnels du secteur, étant un partenaire clé et une force de représentation et de proposition.

De son côté, le président de la CAPA, Karim Bani, a salué l'importance accordée par le président de la République à ce secteur, eu égard à son rôle essentiel dans le développement de l'économie nationale et le renforcement de la sécurité alimentaire via l'augmentation de la production halieutique.

Il a également estimé que cette rencontre était l'occasion d'écouter les préoccupations des professionnels de toutes les wilayas et d'examiner les moyens de les prendre en charge en coordination avec le ministère.

Présentant le bilan de l'année 2023, le directeur de la CAPA, Nabil Aouiche, a passé en revue les différentes activités réalisées par la Chambre aux niveaux central et de wilaya, citant les enquêtes menées sur le terrain par la Chambre, dont le recensement des opérateurs économiques, des grossistes et des aquaculteurs.

La rencontre a aussi été l'occasion d'évoquer et d'examiner le projet de règlement intérieur des organes de la CAPA, de mettre en place les commissions techniques, mais aussi de présenter les différentes préoccupations des professionnels.

Sources : https://www.aps.dz/economie/174649-peche-le-dossier-relatif-a-l-importation-des-navires-de-moins-de-cinq-ans-fin-pret

Possibilité de changer l’activité des navires de plaisance en pêche artisanale

ALGER - Le ministère de la Pêche et des Productions halieutiques a annoncé, dimanche, dans un communiqué, avoir ouvert la voie, "à titre exceptionnel", aux professionnels de la pêche, désirant changer l’activité de leurs navires de plaisance, en activité de pêche artisanale.

Le ministère a invité, les professionnels, désirant changer l’activité de leurs navires à se présenter auprès des Directions de la Pêche et des Produits halieutiques, pour déposer leurs dossiers, sous réserve de certaines conditions.

Le ministère exige, à cet effet, que longueur du navire de plaisance soit entre 4.80 et 7m. Le navire doit, également, répondre aux normes de sécurité maritime.

Il est, en outre, impératif pour le propriétaire du navire d'être titulaire d’un certificat d’aptitude professionnelle maritime (CAPM), ou un titre équivalent, et d'être adhérent à la chambre de wilaya de la pêche et de l'aquaculture.

Selon la même source, le propriétaire doit être autorisé à utiliser les sites d’échouage ou disposer d’une zone de mouillage fixe au niveau d'un des ports de pêche.

S’agissant du dossier de changement exceptionnel de l’activité du navire, il doit inclure un document attestant de la longueur du navire, une copie du certificat d’aptitude professionnelle maritime au minimum, ou un titre équivalent, ainsi qu’une copie du livret de navigation en cours de validité.

Le dossier requis doit contenir également un document prouvant que le navire répond aux normes de sécurité maritime, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur, en sus de la carte d'adhésion à la Chambre de wilaya de la pêche et d'aquaculture et de la carte de circulation du navire pour une durée minimum de 24 mois, pas nécessairement successifs, avant la date de changement d'activité.

Il est exigé également un certificat confirmant l'autorisation d'utilisation du site d'échouage conformément aux dispositions de l'arrêté du 13 décembre 2021, fixant les conditions d'établissement de l'autorisation d'utilisation du site d'échouage, une copie de l'engagement relatif au changement exceptionnel portant signature du concerné et la mention "lu et approuvé", précise le document.

Ce changement intervient "en application de l'instruction ministérielle du 28 juillet 2024, fixant les conditions et modalités de changement de l'activité des navires de plaisance, propriété des professionnels de la pêche, pour l'activité de pêche artisanale (catégorie des petits métiers), comme mesure exceptionnelle", conclut la même source. 

Sources : https://www.aps.dz/economie/174539-possibilite-de-changer-l-activite-des-navires-de-plaisance-en-peche-artisanale

Jeux paralympiques de Paris : Brahim Guendouz offre la sixième médaille d’or à l’Algérie



Les athlètes algériens continuent de briller aux Jeux paralympiques de Paris 2024. Ce samedi, Brahim Guendouz a remporté la médaille d’or de l’épreuve Kayak slalom catégorie KL3 200m, en réalisant son parcours en 39,91’.  Grâce à son exploit, l’hymne national retentit, pour la sixième fois, au stade nautique de Paris.

Jusqu’à présent, l’Algérie a engrangé six médailles d’or et cinq en bronze à ces joutes paralympiques. Elle se positionne à la première place au niveau des pays arabes et dans le top 20 du classement général.

R.S

Sources : https://lapatrienews.dz/jeux-paralympiques-de-paris-brahim-guendouz-offre-la-sixieme-medaille-dor-a-lalgerie/

Un projet pour la réalisation d’un port de pêche à Oran


La wilaya d'Oran envisage la réalisation d'un nouveau port de pêche, et trois sites potentiels ont été proposés pour accueillir ce projet.

 Les sites envisagés sont Capo Rousseau à Bir El Djir, La Madrague à Aïn El Turk et Cap Carbon à Arzew. La sélection finale du site dépendra de la commission de la wilaya chargée du choix des terrains. Ce nouveau port de pêche permettra d'accueillir environ 300 embarcations de différents types, notamment des chalutiers, des petits métiers, des sardiniers et des embarcations de plaisance. En plus de soutenir les professionnels de la pêche, ce projet vise à offrir un espace de plaisance et de loisirs à la population. La wilaya d'Oran dispose déjà de deux ports de pêche, à Oran et à Arzew, ainsi que d'un abri de pêche à Kristel. La création de ce nouveau port de pêche en dehors de la ville renforcerait le secteur de la pêche dans la région. 

Sources : https://elwatan-dz.com/un-projet-pour-la-realisation-dun-port-de-peche-a-oran#google_vignette

Prévu dans la zone d'extension touristique: Un port de plaisance et de pêche en projet.

 Après le récent lancement du chantier d’un port de plaisance et de pêche aux Andalouses, une autre marina sera réalisée dans la zone d’extension touristique (ZET) de la wilaya d’Oran.

«Un port de pêche et de plaisance sera aménagé en dehors de la ville d’Oran», a affirmé le wali d’Oran, Saïd Saayoud, qui a souligné que «la gestion et l’exploitation de ce futur port de plaisance et de pêche seront faites par le biais de la concession sur la base d’un cahier de charge».

Ce projet qui sera réalisé dans le cadre du programme de développement des ports de pêche et de plaisance sera financé par le Groupe SERPORT.

Ce projet vise à répondre aux attentes exprimées par les professionnels de la pêche et de la plaisance.

Un programme d’optimisation des ports de pêche et de plaisance existants, d’un montant global de 3 milliards DA, a été lancé récemment par la Société de gestion des ports de pêche et de plaisance (SGPP).

Ce programme vise à créer près de 8.550 emplois directs et indirects.

Le futur port de plaisance abritera des locaux commerciaux, des établissements de restauration, des boutiques d’artisanat, des clubs nautiques et des ateliers de maintenance de jet-ski et de bateaux de plaisance.

Ce projet s’inscrit dans la feuille de route élaborée par le ministère des Transports et validée par le Gouvernement, à travers le Schéma directeur de développement des ports, mis en œuvre par la SGPP, en sa qualité de filiale du Groupe SERPORT.

Ces projets de ports de plaisance sont certes utiles pour la capitale de l’Ouest, mais les acteurs du tourisme plaident pour un mégaprojet plus ambitieux, plus global et plus durable: la création d’une station touristique intégrée.

Oran qui offre un immense potentiel touristique en matière de plaisance et de tourisme écologique, a plus que jamais besoin d’une station balnéaire intégrée où les touristes peuvent trouver tout ce qui leur est nécessaire.

Un tel grand projet réunira en un site unique un ensemble de services et d’équipements (port de plaisance, centres d’animation, golf…) que les hôtels ne peuvent offrir séparément.

Le principe est que tous les services nécessaires seront à proximité de l’endroit où les touristes seront hébergés.

Les stations intégrées peuvent également proposer des loisirs nautiques, où le touriste aura le choix entre la plongée sous-marine, des balades sur un voilier, faire du ski nautique, de la planche à voile, de la pêche en mer ou encore des loisirs pour les enfants.

Les ports de plaisance sont susceptibles de créer une dynamique de développement dans toute la zone touristique oranaise.

La création d’une station touristique intégrée répond à plusieurs objectifs: diversifier l’offre touristique en proposant un produit complet et valoriser une partie encore vierge du littoral oranais.

Le but est de répondre à la demande croissante de promoteurs hôteliers et chercherait à bénéficier de l’image attractive d’El Bahia chez les tours opérateurs et chez les touristes étrangers.

Imad.T

Sources : https://ouest-tribune.dz/un-port-de-plaisance-et-de-peche-en-projet/

Mise à l'eau du troisième thonier algérien

Un troisième thonier de 35 mètres, construit par une société algérienne de construction et de réparation navale au port de Zemmouri à Boumerdes, a été réceptionné et mis à l'eau samedi au Port d'Alger.

Le thonier baptisé "Wafid Zine Eddine" a été inauguré par le ministre de la Pêche et des productions halieutiques, Hicham Sofiane Salaouatchi, et le ministre des Transports, Kamal Beldjoud.

Ce navire de pêche au thon en haute mer a été construit par la société privée de construction et de réparation navale "CORENAV", présente depuis des années au port de Zemmouri, et qui a déjà construit deux thoniers identiques, livrés en mai dernier.

En marge de l'inauguration, les ministres de la Pêche et des Transports ont salué les "progrès qualitatifs" réalisés par l'Algérie dans le domaine de la construction navale et du renforcement de sa flotte.

L'inauguration de ce troisième thonier vient concrétiser un objectif gouvernemental conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, quant au renforcement de la sécurité alimentaire dans son volet lié à la pêche et à la constitution d'une flotte navale qui permette aux professionnels d'investir le domaine de la pêche en haute mer, a précisé M. Salaouatchi, saluant le potentiel algérien dans ce domaine.

Le ministre a souligné que son secteur entendait "investir la pêche dans les eaux internationales", rappelant que le quota de pêche au thon rouge de l'Algérie avait augmenté, passant de 1.650 tonnes en 2022 à 2023 tonnes cette année.

La construction navale, qui a atteint un taux d'intégration de 65%, peut créer des emplois directs et indirects et rendre la pêche et la vente de poisson plus attractives, a-t-il estimé.

De son côté, M. Beldjoud a affirmé que tous les secteurs concernés s'employaient à mettre en œuvre les instructions strictes du président de la République concernant le développement de la construction navale, soulignant que son département œuvrait à réunir les conditions nécessaires à la concrétisation de cette démarche, notamment à travers des incitations en faveur des professionnels de la construction navale.

Le ministre des Transports a, à cet égard, rappelé que son secteur avait accordé à la société "CORENAV" un terrain dans la wilaya de Bejaia pour qu'elle assure la construction et la réparation des navires qui étaient auparavant construits et réparés à l'étranger, mettant en avant "la conjugaison des efforts des différents secteurs pour asseoir la construction navale en Algérie sur des bases solides au service de l'économie nationale"

Des projets ambitieux à même de dynamiser le secteur


Le secteur de la pêche et des produits halieutiques dans la wilaya de Tlemcen mise sur la construction navale pour imprimer une nouvelle dynamique aux activités  économiques dans la région et satisfaire les besoins de opérateurs du secteur au plan national, indiquent les responsables de la direction concernée.

Le directeur local chargé du secteur, Sahnoun Bouguebrine, a indiqué dans ce contexte à l’APS que la construction de deux navires de grande taille (37 mètres de long et 9 mètres de large) est en cours au port de Honaïne, par l'entreprise spécialisée "Technonaval".

Ces deux navires, les plus grands au niveau national, sont réalisés par des techniciens algériens, avec un taux d’avancement estimé à 90%, a-t-il indiqué. Quatre thoniers sont également en chantier  par la même société à l'intérieur du port de Sidna Youchâa, dans la commune de Dar Yaghmoracene.

Trois entreprises privées ont été accompagnées et disposent chacune d’assiettes foncières d’une superficie de 5.000 m2 à l'intérieur de ce port pour la construction, la réparation et la maintenance des bateaux, a souligné Sahnoun Bouguebrine.

Par ailleurs, il est prévu qu'une entreprise privée, "Rabâa", entame dans les mois à venir, la construction de deux autres thoniers de 25 mètres et de 40 mètres de long, au port de Sidna Youchâa.

Afin de doter en main-d'œuvre spécialisés les chantiers de construction navale du port "Sidna Youchaâ", la Direction de wilaya de la pêche et de l'aquaculture a organisé des sessions de formation sur l'application de la résine sur les bateaux au profit des jeunes chômeurs dans les communes de Ghazaouet et Dar Yaghmoracene.

Ces sessions sont organisées en coordination avec l'Ecole supérieure des sciences appliquées de l'Université de Tlemcen et ce, dans le cadre d'une convention conclue pour former les jeunes des régions avoisinantes du port dans ce domaine afin de les intégrer dans le monde du travail.

Technonaval, une entreprise soucieuse de la qualité

L’entreprise "Technonaval", basée dans le port de Honaïne, est soucieuse de la qualité lors de la construction navale grâce à son équipe composée d'environ 55 ouvriers et ingénieurs, selon son directeur, Belabbès Abdelmadjid.

Créée en 2020, l’entreprise, grâce à ses ingénieurs ayant acquis de nombreuses années d'expérience dans les entreprises publiques, a pu se développer et répondre aux commandes qui lui sont adressées. Elle a bénéficié d'une assiette foncière supplémentaire de cinq hectares dans l’enceinte du port de Sidna Youchâa, où elle a récemment lancé la construction de quatre thoniers de 130 tonnes unité.

Le responsable de "Technonaval" a souligné que cette industrie a considérablement réduit la facture d'importation des navires. Le prix d’une embarcation fabriquée localement est estimé à environ 300 millions DA, alors que son importation reviendrait à plus de 400 mda (2,5 millions d'euros).

Cependant, cette entreprise rencontre des difficultés en matière d’acquisition de la matière première, comme la résine dite "ring" et les fibres de verre qu'elle importe de Chine, d'Italie et de Turquie, a-t-on précisé.

Par ailleurs, en plus des trois ports de Tlemcen, ceux de Ghazaouet, de Honaïne et de Marsa Ben M'hidi, le port Sidna Youchâa, dédié à la pêche en haute mer, est considérée comme la plus grande infrastructure de pêche au niveau national, selon le directeur local de la pêche et des ressources halieutiques.

Ce port nécessite, une fois entré en service, certaines installations, dont une poissonnerie, une station d'approvisionnement en carburant, des navires et bateaux, des unités frigorifiques, des ateliers de maintenance, ainsi que d'autres dédiés à la vente de matériel de pêche. Ce port devra être équipé d'une grue d'une capacité de levage de 250 tonnes.

Le secteur de la pêche et des ressources halieutiques à Tlemcen compte augmenter les capacités productives des ports cette année en s'appuyant sur la construction et la réparation des navires au port Sidna Youchâa et Honaine, ainsi que le développement de la filière de l'aquaculture en haute mer pour augmenter la capacité de production halieutique et contribuer ainsi à la relance de l'économie nationale.

Après la sidérurgie et le textile Alger et Ankara s'entendent sur la construction navale


Le volume d'échanges commerciaux entre les deux pays dépasse les cinq milliards de dollars.

Résultats de plusieurs actions de renforcement, les relations entre l'Algérie et la Turquie ont connu un développement inédit ces dernières années. Du traité d'amitié signé en 2006 à la 1ère réunion de la Commission de planification, de coopération et de partenariat global entre Alger et Ankara, tenue en décembre 2022, les échanges entre les deux pays sont en perpétuel croissance. C'est dans cette optique que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a proposé un partenariat entre les deux pays, l'Algérie et son pays pour la fabrication de navires. C'est du moins ce qu' a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères à la chaîne turque TRT Arabi, précisant que «la proposition d'Erdogan intervient dans le contexte de l'évocation du partenariat ‘‘historique'' qui unit l'Algérie et la Turquie dans un même domaine».

Une coopération à caractère stratégique qui pourrait contribuer à relancer le domaine de la construction navale en Algérie, qui a connu moult déboires ces dernières années. Cependant, plusieurs actions ont été menées afin de remettre le secteur sur pied, à l'image de deux grands thoniers de fabrication locale, mis à l'eau en mai 2022. Cela étant, la branche demeure dans la nécessité d'un nouveau souffle, notamment en matière d'échange d'expertises et de transfert de technologie. D'où l'opportunité de faire de la proposition de la Turquie, un coup d'accélérateur pour le développement de cette activité et une pierre supplémentaire apportée à l'édifice des relations entre les deux nations. C'est dans ce sillage que le chef de la diplomatie algérienne a tenu à rappeler que «l'Algérie est l'un des principaux partenaires commerciaux de la Turquie, avec un volume d'échanges dépassant les cinq milliards de dollars, estimant que les relations bilatérales ont pris un caractère «idéal et exemplaire». 1500 entreprises turques sont actives en Algérie, ce qui a créé 30 000 emplois». Autant dire que tous les ingrédients sont réunis pour porter cette activité au rang de pan important de l'économie nationale.

Les nouvelles dispositions d'investissement, le recadrage juridique et les mesures de facilitation, associées à la nouvelle dynamique de déploiement, pourraient porter le développement des activités hors hydrocarbures à la vitesse supérieure, à travers de tels partenariats. C'est précisément ce qui caractérise les résultats de la nouvelle politique économique adoptée par l'État, qui vise en premier lieu la diversification de l'économie nationale, par le truchement d'associations d'une nouvelle dimension. Cette dernière s'articule autour d'échanges qui rejoignent les axes centraux des programmes de développement, notamment celui de l'investissement pérenne, établi sur les bases de la croissance. À ce titre, il y a lieu de convenir que dans ce domaine, la Turquie renferme un savoir-faire presque ancestral, qui a connu un grand essor, faisant de la construction navale turque une marque internationale depuis les années 1990, occupant la 5e place dans le classement mondial. les chantiers navals turcs comptent

15 quais flottants de différentes tailles et une cale sèche, avec une capacité de construction de nouveaux bateaux de 4,4 millions de tpl (tonnes de port en lourd). 

Sources : https://www.lexpressiondz.com/economie/alger-et-ankara-s-entendent-sur-la-construction-navale-373267

Partenariat universités-industrie Un moteur marin algérien mis à flot

Ce projet qui n’est que le prélude à une longue série de réalisations, fait partie d’un programme ambitieux de développement de la construction navale dans le pays.

Qui a dit que le génie algérien ne brille pas... Il brûle? L'exemple nous vient du groupement algérien Algeria Corporate Universities (Gacu), qui vient de franchir le pas vers l'excellence. En effet, selon le P-DG de Gacu, Sifi Ghrieb, le groupement vient d'achever la fabrication d'un moteur marin algérien, avec un taux d'intégration de 70%. Ce projet a été réalisé sur la base d'un partenariat avec plusieurs parties, dont le groupe de services portuaires «Serport», l'entreprise des moteurs «EMO» de Constantine et la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (Dgrsdt). Le moteur en question est déjà opérationnel au niveau du port d'Annaba, selon les propos du P-DG du groupement. Ce projet qui n'est que le prélude à une longue série de réalisations, fait partie d'un programme ambitieux de développement de la construction navale dans le pays. Il est projeté, selon le premier responsable de la Gacu, la réalisation d'autres types de moteurs dans l'avenir. Il y a lieu de rappeler que ce projet a vu la collaboration de plusieurs équipes de recherches, qui se sont investies dans ce projet phare, pour reprendre les termes du P-DG du groupement. A priori, les chercheurs algériens, usant du procédé «Reverse engineering» se sont focalisés sur «les systèmes de refroidissement et ceux de l'anticorrosion au sein du moteur, afin de l'adapter aux normes maritimes et navales», expliquera Sifi Ghrieb qui s'exprimait sur les ondes de la Radio nationale. Une telle prouesse devra préserver les caisses du Trésor, à travers la réduction de la facture des importations, selon ce responsable, qui a rapporté que «le prix du moteur importé est estimé à 10 millions de dinars, alors que celui fabriqué localement ne dépassera pas les 2,5 millions de dinars». Les projets du Gacu ne s'arrêtent pas à ce stade de réalisations, d'autres projets incubent et d'autres fleurissent dans ses ateliers et laboratoires. En fait, le partenariat passé avec l'université algérienne, qui semble avoir apporté ses fruits, est en passe de donner lieu à des résultats encourageants. Cela, à commencer par l'organisme de contrôle de conformité pour les produits importés ou encore ceux destinés à l'export, qui devra être entièrement réalisé par des compétences nationales, selon les dires du responsable. On croit savoir, à ce sujet, que des négociations qui ont été, d'ores et déjà, lancées conjointement avec une compétence nationale, sont très avancées, apparemment. Egalement, la mise en service de ce nouvel instrument de contrôle «permettra d'épargner beaucoup d'argent en matière d'expertise étrangère des produits et pour qualifier le produit algérien à l'exportation». Ce centre d'homologation et de certification constituera, à coup sûr, un plus qui devra faciliter et encourager la certification et la labelisation du produit algérien à l'export. Parallèlement, le partenariat entre les secteurs de l'industrie et de l'enseignement supérieur, conclu en 2020, a également donné lieu à «l'élaboration d'un référentiel des compétences des métiers de l'Industrie nationale réalisé en collaboration avec les groupes industriels algériens». Ce qui permettra, à l'université, de «concevoir des programmes de formation dans les métiers de l'industrie, afin d'éviter la déperdition du savoir». L'année 2022 verra également la création de plusieurs pôles technologiques de développement industriel, probablement deux à trois, selon les propos du P-DG de Gacu. Le domaine de prédilection de ces pôles sera axé sur la mécanique, l'agroalimentaire, la céramique, la mécatronique, ainsi que le génie pharmaceutique. Etant donné cette performance, le Gacu gagnerait à se reconvertir de groupe d'intérêt économique (GIE), à société par actions (SPA). 

L'entreprise "Ecorep" lance son premier bateau de plaisance fabriqué par des compétences algériennes.


TIPASA - L'entreprise de fabrication et de réparation navale "Ecorep" de Bouharoun (Tipasa), a levé le voile, samedi, sur son premier bateau de plaisance fabriqué par des compétences 100% algériennes pour le compte d'un investisseur privé dans le secteur du tourisme, ce qui reflète les efforts sérieux du Gouvernement visant à encourager l'industrie navale, a estimé le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun.

L'entreprise publique "Ecorep" a dévoilé, samedi, le premier bateau de plaisance d'une capacité de 72 passagers et d'une longueur de plus de 16 mètres, en présence de M. Aoun, ainsi que des ministres des Transports, Mohamed El Habib Zahana, et du Tourisme et de l'Artisanat, Mokhtar Didouche et du wali de Tipasa, Abou Bakr Seddik Boucetta, qui ont co-présidée la cérémonie d'inauguration du bateau.

Ce projet est le premier modèle élaboré et réalisé par l'entreprise Ecorep, de l'étude jusqu'à l'ingénierie, la conception et la fabrication, avec un taux d'intégration de 87 %, et une durée des travaux de 12 mois, avant de procéder aux essais techniques et à sa mise en conformité aux normes internationales en vigueur dans le domaine, selon le PDG de l'entreprise, Hamid Benderradji.

A cette occasion, M. Aoun a relevé une "amélioration significative" des performances de l'entreprise Ecorep en général, car ayant réussi à surmonter les difficultés rencontrées auparavant et à respecter ses engagements envers ses clients à hauteur de 85 %, notamment dans la construction de remorqueurs en aluminium pour le compte du groupe Sonatrach, entre autres commandes.

L'entreprise Ecorep, qui est entrée "en force" sur le marché, est appelée à intensifier ses efforts et à diversifier ses produits en fonction des besoins du marché local, soulignant avoir émis des instructions pour concrétiser la stratégie du Gouvernement visant à accompagner et à soutenir le développement de l'entreprise, à rendre son industrie plus compétitive et contribuer ainsi au développement de l'économie nationale dans le domaine du transport maritime, de la gestion portuaire et du secteur du tourisme.

Après avoir appelé les acteurs de l'industrie navale à investir dans la construction de bateaux de plaisance le long du littoral algérien, M. Aoun a souligné que le secteur industriel œuvre à mettre en place un cadre réglementaire pour l'établissement d'une véritable industrie navale et à encourager les investissements nécessaires à son développement, notamment en ce qui concerne la production et la maintenance de grands navires, tout en encourageant l'émergence de startups dans différents domaines de la construction et de l'industrie navales, permettant l'émergence d'un "cluster" spécialisé dans la construction et la réparation navale.

Le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Mokhtar Didouche a, de son côté, affirmé que ce genre de projets en lien avec la construction des bateaux de plaisance était à même d'apporter "une valeur ajoutée au secteur du Tourisme à travers la promotion des différentes destinations et la découverte de la beauté des plages algériennes".

Pour sa part, le ministre des Transports, Mohamed El Habib Zahana, a réitéré l'engagement de son secteur à accompagner et à encourager l'entreprise "Ecorep", notamment à travers l'accélération des procédures des études techniques relatives à la construction navale et à l'octroi des autorisations nécessaires pour commercialiser ses produits, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie du Gouvernement visant à encourager et à développer l'industrie navale dans tous ses volets, à l'instar de l'ingénierie et de la maîtrise de la technologie.

Lors de la visite de la délégation ministérielle au groupe public de fabrication de papier et d'emballage "Tonic", M. Aoun a souligné, dans les instructions et orientations données au staff administratif et aux travailleurs, la nécessité de redoubler d'efforts et de mobiliser les travailleurs en vue de développer cette unité, en parallèle avec la préservation et l'entretien du matériel, tout en s'attelant à l'amélioration de sa position sur le marché national.

Il a, en outre, affirmé que les autorités publiques "avaient pris une batterie de mesures en faveur de l'entreprise pour relancer son activité".

Sources : https://www.aps.dz/economie/172697-l-entreprise-ecorep-lance-son-premier-bateau-de-plaisance-fabrique-par-des-competences-algeriennes

Construction navale : Début de réalisation du plus grand navire de pêche



L’atelier de construction et de réparation navale d’El Marsa, nord-ouest de Chlef, a lancé la construction d’un grand navire de pêche, dans le cadre de la relance de cette industrie et de la couverture des besoins locaux en la matière, a indiqué, mercredi , la direction locale de la pêche et de l’aquaculture. Selon le directeur du secteur, Hocine Melikeche, il s’agit de la construction du «plus grand bateau de pêche à l’échelle nationale, produit localement», avec 42 mètres de long et une charge optimale de 423 tonnes. «Sa réalisation va constituer une valeur ajoutée pour la flotte de pêche du pays, et un saut qualitatif en matière de construction des bateaux de pêche», a-t-il ajouté. Ce projet est le fruit d’un partenariat entre deux sociétés algériennes Nautica.it.DZ d’Alger, et CMR Naval de Bousmaïl (Tipasa), avec un suivi technique assuré par un partenaire italien, a précisé le même responsable.

Sources : https://www.horizons.dz/?p=63796

Construction et réparation navales: l’Erenav se dotera de nouveaux chantiers navals

L'Entreprise de réparation navale (Erenav) entend consolider sa position à travers le déploiement de nouveaux chantiers de réparation et de construction de navires, dont un d'envergure internationale, dans l'objectif de satisfaire la demande du pavillon national, et partant limiter le recours aux chantiers étrangers.

Grâce à d’importants investissements en cours pour la réalisation de nouveaux chantiers de réparation à Oran, Jijel et Bejaia notamment, l’Erenav a l’ambition aujourd’hui de couvrir à court terme « 100% les besoins nationaux en matière de réparation » assure, dans un entretien à l’APS, son PDG Abdelaziz Tazarourte.

C’est dans ce cadre qu’elle vient de lancer en travaux, au port d’Arzew, (Oran) son plus important projet depuis des années et qui consiste en un vaste chantier, le plus grand d’Algérie et qui s’étend sur 5 hectares, précise-t-il.

Cette infrastructure de dimension internationale, avec ses huit ateliers de réparation et de construction, sera équipée d’un nouveau dock d’une capacité de 20.000 tonnes (220m de longueur). Il est plus grand que celui de Béjaia, jusque-là le plus important chantier naval de la côte algérienne.

Créée en 1987, après avoir pris le relais de l’ex- Société algérienne de réparation et de construction (SARCOS), l’Erenav, entreprise publique, dispose de trois unités: Alger, Oran et Bejaïa. Elle emploie un peu plus d’un millier de travailleurs.

La réalisation du chantier d’Arzew, qui fait partie d’un projet plus vaste, celui de l’extension du port, nécessite un investissement de l’ordre de 20 milliards DA, a fait savoir le PDG de l’Erenav.

L’entreprise portuaire d’Arzew se chargera de la réalisation des quais pour la réparation, l’Erenav celle des hangars, pour une mise en service prévue dans 15 mois, avance le même responsable.

Avec ce projet, dit-il, « on va couvrir à 100% le marché national de la réparation navale, et on pourra même s’ouvrir sur le marché international.

C’est notre plus grand projet .

L’Erenav, dont les principaux clients sont le Commandement des forces navales, les entreprises portuaires ainsi que les compagnies de transport maritimes, « contribue ces dernières années à réduire le recours des armateurs et compagnies maritimes nationales aux chantiers navals étrangers », pour de très coûteux arrêts techniques et réparations, souligne-t-il encore.

Des bateaux avec 70% de taux d’intégration.

D’ailleurs, note M. Tazarourte, les plus grands navires du pavillon national effectuent désormais leurs arrêts techniques dans les chantiers de l’Erenav, notamment dans celui de Bejaïa. C’est le cas récemment des navires Kherrata, Gouraya, de même pour les car-ferries de l’ENTMV.

Spécialisée notamment dans la réparation de navires, cette activité comprend principalement les arrêts techniques, qui incluent d’importants travaux de réparation exigés par les réglementations, et les travaux d’escale qui sont des maintenances de navire pour de courtes durées.

A long terme, l’entreprise compte aussi se déployer au niveau du port de Djen-djen (Jijel) en y érigeant une cale à halage (un bassin de réparation), similaire à celle se trouvant au port d’Alger, spécialisé dans la réparation des navires de calibre moyen.

Le premier responsable de l’Erenav, qui relève la bonne situation financière de l’entreprise, a fait savoir que son chiffre d’affaires en 2022 était de l’ordre de 2,487 milliards DA, en évolution de 14% par rapport à 2021.

Il a souligné dans ce sillage « la volonté des pouvoirs publics de créer un environnement propice à l’essor du secteur de la construction et la réparation navales ».

Par ailleurs, et dans le domaine de la construction de bateaux, l’entreprise qui s’est lancée dans cette activité en 2021, cible les entreprises portuaires, à qui elle propose des embarcations de servitude portuaire avec un important taux d’intégration national.

Selon M. Tazarourte, l’Erenav a déjà fourni cinq canots d’amarrage pour le port de Skikda (7,5m), un engin dépollueur pour le port d’Alger, alors que quatre canots d’amarrage (11 m) pour le port pétrolier d’Arzew sont en cours de construction de même que pour deux pilotins (16 m).

« Presque toutes les composantes de nos embarcations sont algériennes, y compris la conception, à environ 70% », indique le PDG de l’Erenav, ajoutant que l’entreprise possède son propre bureau d’études et de conception, animé par des diplômés issus de l’Université des sciences et de la technologie d’Oran.

Parmi les investissements en perspective, un chantier de construction et de réparation navales à Skikda et au port de pêche et de plaisance de Tala Ilef (Bejaia). Ce dernier sera opérationnel début 2024, selon les affirmations de M. Tazarourte.

Sources : https://www.horizons.dz/?p=1375

Ecorep de Bouharoun: Projet de construction de deux bateaux remorqueurs en acier

L’entreprise portuaire d’Alger, relevant du groupe Serport a signé, jeudi 30 novembre, un contrat avec l’entreprise de construction et de réparation navales (Ecorep) de Bouharoun, wilaya de Tipasa, pour la construction de deux bateaux remorqueurs en acier d’une poussée de 40 tonnes chacun.

Ce contrat est consécutif à la conclusion, au cours du mois de novembre dernier, d’une convention-cadre entre Algerian General Mechanics (AGM), le Holding, dont dépend l’Ecorep, et le Groupe Serport.

«Le délai de construction des deux remorqueurs en acier d’une longueur de 28 à 30 mètres est de 18 mois», affirme Hamid Benderradji, président directeur général de l’Ecorep.

Les deux remorqueurs en acier en question, dotés d’une puissance d’attraction de 40 tonnes et d’une longueur atteignant les 30 mètres, seront les premiers du genre à être construits en Algérie.

Mieux encore, le staff dirigeant de l’Ecorep table sur un taux d’intégration de 70%. «C’est notre deuxième commande pour ce type de bateau après celle conclue avec la STH (Société d’exploitation des terminaux marins à hydrocarbures, filiale de la Sonatrach)», rappelle le même responsable. Et d’ajouter: «Le contrat avec la STH porte sur la construction de trois remorqueurs en acier de 8 à 12 tonnes de poussée et d’une longueur de 14 mètres. Deux sont déjà livrés et opérationnels au niveau des ports de Bejaïa et Arzew, alors que le troisième quittera nos chantiers d’ici la fin de l’année».

Fort de cette expérience, l’Ecorep compte optimiser le taux d’intégration, grâce à l’appui substantiel des autres filiales de l’AGM. «Le projet de construction des deux remorqueurs sera, non seulement le point focal d’un réseau national de sous-traitants, mais autour duquel orbiteront des star-tup et des chercheurs pour que l’innovation soit l’un des vecteurs de qualité», prévoit le PDG de l’Ecorep.

Pour lui, le projet transcende le seuil purement commercial. «C’est un défi national sous-tendant l’essor de la construction navale, et, partant, une valeur ajoutée pour l’économie nationale qui a pris le cap de la diversification», remarque-t-il.

Et de souligner: «Grâce à la franche volonté des hautes autorités à promouvoir le produit national et à accompagner l’industrie nationale, tous secteurs d’activités confondus, dont la construction navale, l’Ecorep est en passe de faire sa mue.» Pour l’Ecorep, le taux d’intégration est un invariable objectif dans le plan de son développement. «Pour les trois premiers remorqueurs en acier réalisés, le taux d’intégration a été de 60%. Il sera porté à 70% pour les deux nouvelles commandes», assure Adel Oudjit, directeur technique et commercial au niveau de l’Ecorep.

«Outre l’acquisition de la tôle marine de grade A du complexe d’El Hadjar, un produit qui a été importé lors de la construction des trois remorqueurs de la STH, nous comptons également passer commande auprès d’opérateurs nationaux pour d’autres matériaux et équipements entrant dans le cadre de ce nouveau chantier», confie Adel Oudjit. Il s’agit, entre autres, de la peinture, de câbles électriques, des aménagements intérieurs, voire même de groupes électrogènes. Naturellement, ces composants et produits doivent-être certifiés.

«Afin qu’il n’y ait pas un glissement sur les délais contractuels, nous prévoyons le renforcement de la cadence d’exécution par le système 3×8», projette-t-il. «Avec les mêmes caractéristiques et envergure, le coût de revient de la construction d’un tel bateau remorqueur est moindre par rapport à l’achat d’un bateau de l’étranger», compare Hamid Benderradji.

D’après lui, en plus du fait d’éviter une déperdition de la devise et la réduction de la facture, la réalisation de remorqueurs en Algérie, répondant aux plus exigeantes des normes internationales, ses revenus resteront non seulement en Algérie, mais profiteront à l’essor économique de ce créneau prometteur. Dans les chantiers de l’Ecorep, d’autres projets sont lancés ou en voie d’être achevés.

C’est le cas du bateau pirate commandé par un opérateur privé. «Le chantier de construction d’un thonier en fibre de verre de 42 mètres a été lancé il y a quelques jours. Le projet sera livré dans 18 mois»,indique Adel Oudjit qui rappelle qu’en plus de la construction de différents types de bateaux, dont des sardiniers, des plaisanciers, des chalutiers et de petits-métiers, l’Ecorep est spécialisée également dans l’entretien et la réparation navals.

Amirouche Lebbal.

Sources : https://www.horizons.dz/?p=50623

13 décès par noyade à Tipasa


La Protection civile de la wilaya de Tipasa a effectué 12.816 interventions au niveau des 49 plages autorisées à la baignade sur le long de son littoral, depuis le début de la saison estivale, le 1erjuin au 27 août 2024.

«À titre comparatif, le nombre d’interventions a augmenté de 8,33% par rapport à la même période de la saison estivale de l’année dernière», remarque le capitaine Mohamed Michalikh, chargé de communication au niveau de la direction de la Protection civile à Tipasa.

Tendance légèrement haussière

Cette tendance légèrement haussière est quasiment observable dans les mêmes proportions s’agissant du nombre de personnes sauvés de la noyade. «En effet, cet été, du moins jusqu’au 27 août, le nombre de baigneurs sauvés d’une mort certaine a atteint les 8.618 cas, contre 8.020 cas similaires durant la même période de l’été écoulé. Idem pour le nombre de blessés soignés sur place qui est passé de 3.266 cas l’été précédent à 3.808 depuis le 1er juin à ce jour (27 août)», compare le même officier.

En revanche, le nombre de blessés et de noyés ayant nécessité une évacuation en urgence vers les structures de santé a, quant à lui, connu une baisse comparativement à la saison estivale de 2023, puisque cet été, du moins jusqu’à la date susmentionnée, la Protection civile de la wilaya de Tipasa a recensé 370 cas, contre 448 évacuations l’an dernier.

7 baigneurs blessés par des engins nautiques

«Nous avons également enregistré, depuis le début de cette saison, sept baigneurs blessés par des engins nautiques dans les périmètres autorisées à la nage. Les victimes souffrent de blessures plus au moins légères», souligne le même interlocuteur.

Concernant le bilan des décès par noyade, le capitaine Mohamed Michalikh fait état de 13 cas, dont neuf survenus dans les zones rocheuses ou sites interdits à la baignade. «Les quatre autres décès sont enregistrés dans des plages autorisées à la baignade. Deux en dehors des heures de surveillance et les deux autres en dehors du périmètre autorisé à la nage», précise-t-il.

Eviter les zones rocheuses

«L’année précédente et durant la même période, nous avons recensé 14 décès par noyade, dont 10 dans les zones rocheuses», ajoute le capitaine Mohamed Michalikh. Ce bilan, que ce soit celui de l’année dernière ou bien celui des statistiques arrêtées pour cette saison estivale, interpelle une fois de plus les vacanciers sur l’extrême nécessité de respecter les consignes et les règles de baignade pour éviter la survenance de drames.

«Nous invitons les vacanciers à se rendre dans les sites surveillés par nos équipes qui veillent sur leur vie et leur bien-être et respecter les consignes de sécurité. Chaque jour, nos surveillants de plage sauvent des vies humaines d’une mort certaine», insiste le même vis-à-vis qui met en garde les vacanciers sur les risques létaux encourus si l’on se rend dans les zones rocheuses.

L’été est synonyme de déplacement et de mobilité

Par ailleurs et durant la saison estivale, le flux des véhicules sur les routes de Tipasa augmente sensiblement. De ce fait, le nombre d’accidents de la circulation connaît automatiquement une hausse. «Du 1erjuin au 26 août 2024, nous avons enregistré 499 accidents sur les différentes routes de la wilaya, ayant engendré 10 décès et 829 blessés. Un bilan un peu plus élevé que celui recensé à la même période de l’année écoulée, qui faisait état de 526 accidents qui ont provoqué 796 blessés et sept décès», conclut le capitaine Mohamed Michalikh.

L’été est une période où les déplacements des personnes sont plus fréquents. Une mobilité qui accentue les risques d’accidents, notamment durant certaines périodes de la journée et particulièrement la nuit où la concentration baisse en raison de plusieurs paramètres, notamment la somnolence, la fatigue, la diminution de l’acuité visuelle et autres. Autant de raisons qui contribuent dans l’ascension vertigineuse de ces accidents de la circulation durant cette période de l’année

Amirouche Lebbal

Web : https://www.horizons.dz/?p=156505#:~:text=La%20Protection%20civile%20de%20la,juin%20au%2027%20ao%C3%BBt%202024.

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