UN SARDINIER CHAVIRE AU LARGE DU PORT DE BOUZEDJAR (AÏN TÉMOUCHENT) Un mort et un disparu


Dans la matinée d’hier un sardinier, parti du port de Bouzedjar, a chaviré au large, en pleine mer, avec à son bord 13 marins pêcheurs. Selon nos informations, les gardes-côtes et la Protection civile qui ont utilisé de gros moyens dans l’opération de sauvetage, dont un hélicoptère, ont réussi à secourir 11 marins pêcheurs. Malheureusement, l’un des marins âgé de 43 ans, originaire de Boutlélis (Oran), a perdu la vie. Son corps a été déposé à la morgue de l’hôpital d’El-Amria alors qu’un autre est toujours porté disparu.
À l’heure où nous mettons sous presse, les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver le marin disparu. Une enquête a été ouverte par les services habilités pour connaître les raisons de cet accident d’autant que la mer était calme.

Sources ; http://www.liberte-algerie.com/actualite/un-mort-et-un-disparu-278131

BÉCHAR Ouverture de la première base nautique du sud du pays



La première base nautique dans le sud du  pays sera ouverte en octobre prochain à Béchar à la pratique des sports nautiques et de voile, selon le directeur du secteur de la jeunesse et des sports de cette wilaya. Cette nouvelle infrastructure sportive et de loisirs de jeunes, implantée au lac du barrage de Djorf-Ettorba, sera ouverte officiellement au début  d’octobre prochain dans le but de promouvoir et de développer la pratique des différentes disciplines sportives nautiques, et sera dédiée aux loisirs de la population, surtout en période estivale. Cette base nautique, dont les travaux ont été lancés en 2015 et nécessitaient un investissement public de 54 millions de dinars, sera un centre de développement des activités sportives de la planche à voile, la voile légère, la plongée sous-marine, la pêche sportive ainsi que d’autres sports nautiques et leur vulgarisation auprès des amateurs et des jeunes de la région.

Sources ; http://www.liberte-algerie.com/actualite/ouverture-de-la-premiere-base-nautique-du-sud-du-pays-278051

Le commandant des forces navales inspecte le bâtiment de débarquement et de soutien logistique "Kalaat Beni Hammad"


ALGER- Le commandant des Forces navales, le  général-major Haouli Mohamed Larbi, a inspecté jeudi à l'Amirauté (Alger), le Bâtiment de débarquement et de soutien logistique "Kalaât  beni hammad", après sa participation à l'exécution, du 5 au 21 septembre, de la dixième (10) édition de l'activité de coopération opérationnelle "Raïs Hamidou-2017" dans le bassin occidental de la mer Méditerranéenne, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). 

Cette activité, qui s'inscrit dans le cadre de l'échange des expériences  et du renforcement de la coopération militaire entre nos Forces navales et  la marine française, "vise à renforcer la coordination opérationnelle dans  le domaine du contrôle et de la sécurité maritimes, à travers l'échange des  connaissances en vue de permettre le développement des capacités  d'interopérabilité et de réactivité entre les deux parties lors des  situations de crises (pollution, activités illicites, incidents en  mer...)", précise la même source.

Cet exercice "s'est déroulé en quatre (04) étapes, avec deux escales au niveau des ports de Toulon en France et d'Alger, incluant des exercices  tactiques au large de la zone s'étendant des côtes algériennes jusqu'aux  côtes françaises", souligne le communiqué. 

Ces exercices "sont dédiés à l'évaluation des connaissances acquises par  les unités engagées dans un exercice dont le scénario consiste en  l'interception d'un navire menant des activités illicites, en plus d'un  exercice de recherche et de sauvetage en mer, sous la conduite du Centre  national des opérations de surveillance et de sauvetage relevant du Service  national des garde-côtes au commandement des Forces navales", conclut le communiqué du MDN.

Sources : http://www.aps.dz/algerie/63100-le-commandant-des-forces-navales-inspecte-le-batiment-de-debarquement-et-de-soutien-logistique-kalaat-beni-hammad

Mort suspecte de mérous sur les plages d’Ain el Turck et Bousfer


Des pêcheurs activant sur les côtes de la corniche oranaise ne cessent de signaler, depuis quelques jours, la découverte de mérous morts sur les plages d’Ain el Turck et Bousfer, a révélé jeudi à l’APS le secrétaire général de l’association écologique Barbarous.

La découverte d’une trentaine de mérous morts a été signalée jusqu’à présent à l’association. Celle-ci a récupéré un échantillon de ces poissons morts de « manière suspecte » pour les faire analyser par un laboratoire spécialisé dans les sciences de la mer au niveau de l’université d’Oran, a précisé Amine Chakouri.

« La mort des mérous, jugés comme baromètre de la salubrité de la mer, est inquiétante », s’est alarmé M. Chakouri.

Contacté par l’APS, le directeur général de la pêche, Taha Hamouche, a indiqué que des scientifiques du laboratoire spécialisé dans l’analyse des poissons et leur milieu seront dépêchés à Oran pour tenter de déterminer les causes de la mort de ces poissons.

Pour le directeur général de la pêche comme pour le SG de l’association Barbarous, il est prématuré d’avancer pour le moment une quelconque cause de la mort de ces poissons. Celle-ci peut avoir de multiples raisons comme la pollution ou une épidémie virale.

Le même phénomène a été observé au Golfe d’Annaba en 2012, avec la découverte de centaines de mérous morts sur la plage de Draoueche. Le rapport de l’analyse biomoléculaire avait confirmé la thèse de la maladie virale, rappelle-t-on.

Par ailleurs, Amine Chakouri a tiré la sonnette d’alarme sur les risques de voir des pêcheurs peu scrupuleux mettre en vente des mérous retrouvés morts ou pêchés mourants près de la surface. Ceci peut constituer un danger réel sur la santé du consommateur, a-t-il mis en garde

Sources : http://www.algerie-eco.com/2017/09/21/mort-suspecte-de-merous-plages-dain-el-turck-bousfer/

Les Sablettes durant les week-ends Un cadre agréable pour la détente et la promenade


Les familles algéroises sortent de plus en plus, notamment aux Sablettes, où elles trouvent un cadre agréable pour la détente et la villégiature.

La promenade des Sablettes fait partie de ces nouveaux endroits qui attirent un nombre impressionnant de visiteurs, avides de distractions et de plaisance.

Elle constitue, en l’absence d’espaces de détente dans la capitale, une  véritable soupape de décompression. En dépit des travaux qui s’y déroulent toujours, les visiteurs passionnés de nature y affluent en grand nombre, particulièrement durant les week-ends, où ils occupent la partie ouverte au public. Cette dernière s’étend sur plusieurs centaines de mètres et offre toutes les commodités dont ils ont besoin. Entre le bruit des vagues, qui viennent mourir sur le rivage, et les carrés de végétation verdoyante, les randonneurs semblent arrachés, malgré eux, au tumulte de la ville et à ses tracasseries.

L’espace est un refuge tranquille aux abords d’une cité tentaculaire et bruyante. Une esplanade, grande de plusieurs centaines de mètres carrés, offre aux enfants un espace pour la pratique d’activités récréatives. Les adultes font du vélo dans un circuit prévu pour cela. Les plus enclins au repos se détendent sur l’herbe ou sous des niches en bois en forme de kiosque, qui les protègent des rayons du soleil. Les toboggans et autres équipements de puériculture sont pris d’assaut par les enfants, qui trouvent dans cet espace une liberté providentielle. Si la Promenade des Sablettes est devenue un lieu de prédilection pour les activités de loisirs, des jardins qui existent depuis fort longtemps sont laissés à l’abandon par les pouvoirs publics.

Le Parc zoologique de Ben Aknoun en est un exemple poignant. Le jardin est devenu, de ce fait, un lieu malfamé, où des délinquants de tous bords s’adonnent à la consommation de drogue et même à la prostitution. Cet espace dépend actuellement du ministère de l’Agriculture, qui, depuis des années, a démontré son incapacité à le gérer correctement. La wilaya d’Alger a formulé depuis quelques années son intention de le récupérer. Cependant, rien n’a été fait dans ce sens, et le parc continue de subir une dégradation affligeante. Par ailleurs, des espaces forestiers, pourtant aménagés à coups de milliards, sont boudés par le grand public. A l’est de la capitale, deux bois longtemps délaissés ont été réhabilités et aménagés, mais ne sont paradoxalement pas fréquentés par les familles. Des délinquants et des malfrats ont élu domicile dans ces bois avant d’être investis par les familles.

C’est un fait accompli, qui n’a pas suscité auprès des pouvoirs publics une quelconque disposition à vouloir corriger la situation. La Promenade des Sablettes est certes un projet intéressant et enthousiaste, mais ne doit en aucun cas être le seul et unique lieu du genre. Les habitants de la capitale ont besoin, plus que jamais de soupapes de décompression.

Les familles se sont longtemps cloîtrées dans leur maison. L’absence d’endroits où elles peuvent s’adonner aux plaisirs de la villégiature les a confinées, notamment durant la décennie noire, dans les espaces restreints de leur appartement et les murs protecteurs de leur cité.

Sources : http://www.elwatan.com/regions/centre/alger/un-cadre-agreable-pour-la-detente-et-la-promenade-14-09-2017-352630_148.php

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Boumerdès : 22 morts par noyade cet été


Pas moins de 22 personnes se sont noyées cet été sur la côte de la wilaya de Boumerdès, selon les chiffres communiqués par la Protection civile. C’est la première fois qu’un tel chiffre est atteint. Ainsi, on dénombre douze noyades rien qu’au niveau des plages gardées et dix au niveau de celles qui ne connaissent pas une couverture en maîtres nageurs. Certains pensent que l’augmentation du nombre de visiteurs, surtout durant les semaines de canicule, a rendu la tâche de la surveillance extrêmement difficile, avec une insuffisance des effectifs de la Protection civile. Certes, plus de 13 millions de personnes ont fréquenté les plages de Boumerdès, mais cela n’explique pas la hausse du nombre de noyés. Il  y a également le facteur de risques inutiles que prennent souvent de jeunes baigneurs, puisque la majorité des noyés ne dépasse pas la trentaine. D’ailleurs, le nombre d’interventions a été de l’ordre de 15 431, avec 12 414 sauvetages d’une mort certaine et  409 cas ayant nécessité des évacuations d’urgence vers des hôpitaux, selon le dernier communiqué de la Protection civile. A noter aussi le non-respect de la réglementation en vigueur et l’absence de contrôle, comme le prouve le malheureux accident qui a coûté la vie à un jeune homme de 20 ans, heurté mortellement par un jet-ski à Cap Djinet. 

Sources ; http://www.elwatan.com/regions/kabylie/boumerdes/boumerdes-22-morts-par-noyade-cet-ete-09-09-2017-352302_146.php

Traversée de la baie d'Alger en voiliers


Une journée portes ouvertes suivie d'une compétition de voiliers habitables a débuté hier. Organisé par la Fédération algérienne de voile, l'événement s'étale sur deux journées. Le premier jour, hier, c'était la journée des portes ouvertes au public à la plage et au port d'El Djemila (ex-la Madrague) pour faire découvrir aux jeunes et aux familles les secrets de la voile. La seconde journée, ce matin à partir de 10 h, laissera place à la compétition baptisée «La Traversée». Elle verra plusieurs voiliers parcourir la baie d'Alger d'un coin à l'autre. Une sortie en mer est aussi prévue pour les familles.

Sources ; http://www.lexpressiondz.com/article/0/0-0-0/275161.html

El Djamila (Alger)/ Le bateau-restaurant « Le Dauphin » entre en service


Le port de plaisance d’El Djamila (ex-La Madrague), dans la commune d’Aïn Bénian, à l’ouest  d’Alger, a vu, hier lundi, l’entrée en service du bateau-restaurant « Le Dauphin ».

Le « Dauphin » est d’une capacité de 300 places. Il effectue des balades en mer dans un rayon n’excédant pas les cinq miles. Sinon, il reste accosté au port, notamment lorsque les conditions météorologiques ne permettent aucune sortie.

En marge de la cérémonie d’inauguration de ce nouveau service, le ministre des Transports, Abdelghani Zaalane, qui était accompagné du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, a déclaré que son département a délivré 11 agréments à des investisseurs dans ce créneau, dont cinq itinérants.

Il a également affirmé que décret exécutif n°25 de juin 2016, qui encadre cette activité, ouvre également la voie aux investisseurs en matière de transport urbain maritime, de pêche de loisir, de croisière et à différentes embarcations à moteurs. Il précise en outre que depuis l’ouverture du secteur, plusieurs dossiers sont en cours d’étude au niveau des commissions régionales centre, ouest et est.

Sources : http://www.algerie-focus.com/2017/08/el-djamila-alger-bateau-restaurant-dauphin-entre-service/

La ligne maritime Oran-Ain El Turk très prisée


Elle a fait sa première rotation le 05 juillet dernier, la navette maritime de transport de voyageurs du port d'Oran vers  Ain El Türck ne désemplit pas. 2000 passagers sont enregistrés par jour.

En moins de deux mois à peine, les habitants de l’Oranie  ont essayé et adopté avec satisfaction la virée Oran-Ain El Turk par la mer. Le directeur régional de "Algérie ferries" d’Oran note, dans une déclaration à l’APS  une fréquence de près de 2000 passagers par jour. Un engouement particulier des estivants qui ont trouvé en cette saison un moyen de détente et de loisir particulier surtout, comme souligné par ce responsable que les prix de la balade en mer sont abordables.

Les rotations, au nombre de dix quotidiennement, s'effectuent à bord de deux bateaux d'une capacité d'accueil de 330 passagers chacun affrétés à une compagnie italienne. Arrivé à Cap Falcon dans près de 40 Mn le trajet zoom sur la corniche oranaise peut constituer aussi une véritable alternative aux désagréments que subissent à chaque saison estivale les automobilistes et les visiteurs de la capitale de l'Ouest. Le tarif a été ramené à 200 dinars, initialement prévu à 250 dinars la place pour adulte et 100 DA pour un enfant, a beaucoup joué en la faveur de l’attractivité de la mise en exploitation de cette ligne qui a toutes ses chances de faire des émules, pourquoi pas sur tout le ruban côtier.  

L’opération qui prend fin juste après l’Aid qui coïncide avec la fin des vacances, le rendez-vous est pris pour la saison prochaine.

Sources : http://www.leconews.com/fr/actualites/nationale/transport/la-ligne-maritime-oran-ain-el-turk-tres-prisee-29-08-2017-181634_294.php

Plages de Sidna Youchaa et Barbadjan (Ghazaouet) «Baraka» et beauté cachée


A défaut d’infrastructures touristiques, la plage reste la seule destination qui attire le plus grand nombre d’estivants à la recherche d’un moment de détente, de calme et de repos, notamment en cette période de grandes chaleurs.

Dans la wilaya de Tlemcen, la plage de Sidna Youchaa, située à environ une quinzaine de kilomètres de Ghazaouet, demeure toujours un endroit presque «familial», accessible aux petites gens, et où le tourisme spirituel séduit encore. En effet, de par ses lieux de culte et de pèlerinage, la présence sur son territoire de plusieurs sanctuaires qui abritent des tombes de saints, la plage de Sidna Youchaa offre aussi un tourisme dans lequel les aspects religieux et spirituel ont une part importante.

Située en contrebas du mont de Trara, à environ 5 km de la commune de Dar Yaghomracen, dont elle est rattachée administrativement, cette station balnéaire  fascine aussi par son authenticité et sa simplicité. Si l’on vient d’Elbor, le chef-lieu de la commune, on emprunte une route étroite et sinueuse accrochée au flanc du mont de Trara.

Ce chemin escarpé, tapissé de goudron antédiluvien, serpente à travers une forêt de pins d’Alep et un couvert végétal constitué principalement de genévriers et de romarin. L’odeur fleurie et très prononcée de ces deux  plantes aux multiples vertus vous chatouille agréablement les narines.

La plupart des usagers de cette route, même si l’envie de faire trempette dans les eaux claires et limpides de Sidna Youchaa se fait pressante, ne s’empêchent pas de s’arrêter un instant pour récolter quelques branches de ces plantes médicinales recherchées pour leur efficacité contre plusieurs maux. Si l’on vient de Dar Bentata, c’est à Aïn Bentaghla qu’on fait une escale «thérapeutique» pour s’abreuver de ses eaux curatives, ou remplir gracieusement des jerricans et bouteilles pour la durée de la cure.

Aïn Bentaghla, cette source aux vertus miraculeuses, dont la réputation a dépassé les frontières de la région, ne désemplit pas en été comme en hiver. A longueur de journée, des hommes et des femmes venues d’un peu partout font la chaîne devant cette fontaine pour s’approvisionner de cette eau aux vertus thérapeutiques avérées.

Les habitants et les consommateurs de cette eau fraîche et légère sont unanimes à vanter son pouvoir miraculeux indéniable   pour soigner les reins. Les deux chemins se rejoignent au niveau du pont Erriat et ne forment plus qu’un seul qui mène vers la plage. Quelques mètres plus bas apparaît une immense échancrure qui semble séparer la montagne en deux blocs et où baigne une belle plage de sable et de galets, de près d’un kilomètre, bordée de hautes falaises basaltiques. Là, on a l’impression que la montagne s’est retirée humblement de part et d’autre pour laisser passer la mer. Sidna Youchaa a changé ! Les assauts incessants de la mer ont laissé des traces largement visibles sur les façades délabrées des maisons qui bordent la plage.

Certaines, carrément abandonnées, travestissent malheureusement la beauté du site. L’homme aussi, de par son négligence et son insouciance, a fortement contribué à la défiguration de cette plage, autrefois magnifique. La plage de Sidna Youchaa a perdu de son charme, et la belle réputation dont elle jouissait s’est quelque peu flétrie. Aussi, la plage s’est beaucoup rétrécie et les estivants trouvent d’énormes difficultés à dénicher une petite place pour y planter leur parasol. Du côté est émerge un nouveau port de pêche de grande envergure. Sur  la plage, les cafetiers se sont emparés des meilleurs endroits, en toute impunité, pour installer des tables et des chaises  qu’ils louent aux estivants. Par ailleurs, de grands espaces sont occupés par de petites embarcations de plaisance. Face à cette situation des plus regrettables, les estivants ne manquent pas d’exprimer leur déception. Ils dénoncent fermement ces comportements déplorables et inacceptables qui ne semblent nullement déranger ceux qui ont la responsabilité de veiller sur leur bien-être et leur confort.

Ils s’accordent tous à dire que «Sidna Youchaa n’est plus Sidna Youchaa que nous avons connu autrefois». Ils désapprouvent aussi le tapage nocturne récurrent qui caractérise les nuits à Sidna Youchaa, autrefois tranquilles et paisibles. En revanche, côté spirituel, les habitudes sont restées intactes. Heureusement d’ailleurs, cette compensation permet aux estivants d’apprécier un peu leurs vacances. D’autant plus que le tourisme spirituel ne cesse de faire de nouveaux adeptes. Beaucoup de jeunes se mettent aux pratiques ancestrales, à la recherche de la baraka. Ce dévouement frénétique pour les saints se manifeste par ces visites incessantes de leur tombeau.

Peu après 18 heures, quand la température est plus clémente, les habitués de Sidna Youchaa empruntent ce petit sentier étroit creusé à flanc du cap Lalla Setti pour rejoindre le tombeau de la Sainte femme et implorer sa baraka. Cette procession de femmes, d’hommes et d’enfants, qui semble accrocher à la montagne, est un rituel qui rassemble les habitués des lieux. Le mausolée de Sidna Youchaa, le saint-patron du village, est aussi très visité. Nombreux sont ceux qui s’intéressent à l’histoire de ce saint, notamment depuis qu’une équipe de journalistes de la Télévison des Emirats arabes s’est déplacée jusqu’au village du saint pour le besoin d’une émission intitulée «Les terres des prophètes».

Les reporters émiratis ont constaté que la tombe gigantesque de presque 10 mètres de Sidna Youchaa est similaire à celle de l’autre Sidna Youchaa, enterré en Jordanie. Les familiers des lieux se rendent aussi presque quotidiennement à Barbadjani, une plage encore à l’état sauvage, à l’abri des déprédations de l’homme, car on ne peut y accéder que par mer. Là, vous pouvez profiter d’un paysage époustouflant et des odeurs fraîches de la grande bleue. La petite plage de Barbadjani se niche à l’ombre d’une grande falaise abrupte. Au pied du mastodonte, une grotte très spacieuse s’enfonce dans ses entrailles.

A l’entrée de la grotte, sur une plateforme surélevée, des tabourets en pierre disposés en cercle laissent penser qu’il y avait une grande table ovale au milieu. En s’enfonçant davantage dans la grotte, on y voit des tunnels qui descendent verticalement, probablement du sommet de la montagne, jusqu’à la grotte. Selon le P/APC de Dar Yaghomracen, ces tunnels serviraient de conduits pour transporter le marbre de Ziaten vers la plage, rapidement et sans danger. Selon toujours  Boughazi Omar, cette éventuelle table, encerclée par des tabourets en pierre, servirait de base aux tailleurs de marbre. Des indices «archéologiques» qui témoignent de l’existence très ancienne d’activités commerciales et artisanales à Barbadjani. L’endroit est auréolé par une source d’eau douce où tous les visiteurs se désaltèrent. Ici aussi, le tourisme spirituel est très présent.

Cette grotte miraculeuse, très spacieuse, creusée dans la falaise, jouit d’un pouvoir miraculeux. Les femmes qui n’ont pas eu d’enfants s’y rendent pour demander la fécondité. Elles attendent à l’intérieur de la grotte qu’une goutte d’eau suinte de la roche et tombe sur leur tête. Et, de là haut, du point saillant de la falaise, Sidi Noun, le père de Sidna Youchaa, semble veiller sur cette belle et paisible plage qui nous offre un décor presque irréel.

Sources : http://www.elwatan.com/regions/ouest/tlemcen/baraka-et-beaute-cachee-31-08-2017-351902_139.php

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