Coupe d'Algérie de nage avec palmes : Bejaia abrite la 1re édition
La première édition de la Coupe d'Algérie de nage avec palmes fond-2013 aura lieu samedi à Bejaia, a-t-on appris mardi auprès de la Fédération algérienne de sauvetage de secourisme et des activités subaquatiques (FASSAS).
Organisée par la Ligue de Bejaia des sports subaquatiques, la compétition aura lieu au port de Tala Ilef (place de Saket) de Bejaia, avec la présence attendue de 70 athlètes des catégories seniors, juniors et jeunes (hommes et dames), issus de six ligues de wilaya (Bejaia, Alger, Skikda, Annaba, Tipaza et Boumerdès), ajoute la même source.
Les épreuves arrêtées par les organisateurs porteront sur plusieurs distances : le 6000m (seniors hommes), le 3000m pour les juniors (hommes et seniors (dames) et le 2000m pour les jeunes (garçons et filles) et les juniors dames.
Le coup d'envoi de la compétition sera donné à 8h30, alors que la remise des récompenses aux vainqueurs est prévue à midi du même jour.
La FASSAS avait organisé, la semaine dernière, au port d'El Djamila à Aïn-Benian (Alger), le championnat d'Algérie de nage avec palmes fond, avec la participation de 144 athlètes des catégories (seniors, juniors et jeunes/hommes et dames).
Ces rendez-vous sont inscrits dans le plan d'action 2013 de la fédération
Reprise de la pêche au corail en 2014 après 13 ans de fermeture (ministre)
La pêche au corail, fermée en 2001 à cause d'une surexploitation, devrait être reprise en 2014, a annoncé dimanche le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi.
"Les textes réglementaires et juridiques seront définis durant le prochain trimestre en vue de réunir toutes les conditions de la reprise de la pêche au corail en 2014", a déclaré le ministre lors d'une réunion d'évaluation de son secteur.
"Si on reprend cette pêche, il faut le faire avec des conditions d'encadrement technique et administratif nécessaires pour éviter de retomber dans tout dérapage", a souligné M. Ferroukhi.
La pêche au corail a été fermée en 2001 suite à une surexploitation de cette ressource, accentuée par l'absence d'une évaluation du potentiel existant. Mais cette suspension n'a pas pour autant freiné le braconnage de l'or rouge.
L'Algérie dispose d'un potentiel important de corail notamment rouge, équivalent à 50% des réserves mondiales, selon le ministre qui se réfère aux estimations des spécialistes internationaux.
M. Ferroukhi a indiqué, en outre, qu'une étude d'évaluation de cette ressource halieutique réalisée entre 2006 et 2009 avait recommandé la création d'un organisme qui veillera à une reprise alternée et suivie de la pêche du corail afin d'assurer sa durabilité.
Il s'agit d'une agence de pêche durable qui sera l'instrument qui va encadrer, entre autre, la pêche de la ressource coralliaire dont l'exploitation sera faite à travers des concessions attribuées par adjudication, selon le ministre.
"C'est important d'ouvrir ce dossier parce que plus longtemps on laissera cette pêche fermée, plus l'informel et le braconnage deviennent difficiles à maîtriser", a-t-il affirmé.
La reprise de cette activité permettra aussi au secteur de contribuer à l'économie nationale notamment dans les zones potentielles comme Annaba et El Kala.
Belaredj "Les quatre ports d'Alger"
Un samedi, un port, une rencontre et un échange.
Samedi 07 septembre: Port d'Alger
Samedi 14 septembre :Port de la Madrague
Samedi 21 septembre :Port de Dellys
Samedi 28 septembre :Port de Tipaza et Cherchell
L’île Srigina de Skikda : Elle a tout d’une grande…
Savez-vous encore que Srigina a été le théâtre du premier coup de canon tiré lors de la Première Guerre mondiale ? Plus encore, savez-vous qu’elle a connu, à travers les siècles, d’étranges phénomènes naturels dignes des grands films d’Alfred Hitchcock ? Vous en voulez encore ? Suivez le guide.
Savez-vous que l’île Srigina continue encore de couver ‘‘Le lotier à fruits courbés’’, une plante classée rare au niveau mondial ? Savez-vous que les eaux marines de l’île regorgent de l’herbier à posidonie, considéré comme «rare» aussi, selon les critères de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) ? Savez-vous encore que Srigina a été le théâtre du premier coup de canon tiré lors de la Première Guerre mondiale ? Plus encore, savez-vous qu’elle a connu, à travers les siècles, d’étranges phénomènes naturels dignes des grands films d’Alfred Hitchcock ? Vous en voulez encore ? Suivez le guide.
L’île Srigina, qui somnole depuis des siècles près du rivage storasien à moins de 3 km à l’est de Skikda n’est pas un vulgaire rocher. Elle n’est pas non plus un simple piédestal naturel qui porte ce phare blanc qu’elle câline depuis 1906 et qui a fini, depuis, par s’identifier à sa marraine et porter son nom. L’espace plus ou moins réduit de l’île, moins de 8000 m2, ne devait, en principe, pas prédestiner Srigina à tant d’honneur. Pourtant. L’île domine un véritable chapelet de rochers, presque parallèles à la côte est de Skikda et qui comprend l’îlot des Lions, l’îlot des Singes, les Sept-îles, les Fardeles, des Pines…et d’autres. Mais elle reste, incontestablement, la maîtresse des lieux en se détachant de ses eaux sur plus 50 m dans les cimes comme pour veiller sur ces lieux.
Sa dénomination, mélodieuse, l’île, elle la doit aux romains qui, selon Chebli Mahieddine un des rares connaisseurs de la mémoire locale, n’est qu’une dérivation phonétique, à travers les siècles, de l’appellation latine originelle ‘Insula Reginae’ (île de la reine) que les romains lui auraient attribué en reconnaissance à sa beauté. Pour revenir à la riche biodiversité des lieux, il faudrait scinder l’île en deux sphères, indissociables ; celle, apparente et l’autre qui git à plus de 30 m de profondeur dans une eau toujours limpide et turquoise.
Savez-vous que l’ile Srigina continue encore de couver ‘Le Lotier à fruits courbés’, une plante classée « Rare » au niveau mondial ?
Savez-vous que l’ile Srigina continue encore de couver ‘Le Lotier à fruits courbés’, une plante classée « Rare » au niveau mondial ?
Sa dénomination mélodieuse, l’île, elle la doit aux romains qui, selon Chebli Mahieddine, un des rares connaisseurs de la mémoire locale, n’est qu’une dérivation phonétique, à travers les siècles, de l’appellation latine originelle ‘‘Insula Reginae’’ (île de la reine) que les romains lui auraient attribuée en reconnaissance à sa beauté.
Pour revenir à la riche biodiversité des lieux, il faudrait scinder l’île en deux sphères, indissociables ; celle, apparente et l’autre qui git à plus de 30 m de profondeur dans une eau toujours limpide et turquoise.
Les 4 et 5 mai 2008, des scientifiques œuvrant dans le cadre de la mission ‘‘Initiative pour les petites îles de Méditerranée’’ se sont rendus, à bord du fameux voilier Fleur de Lampaul de la fondation Nicolas Hulot à Srigina pour «prendre connaissance du patrimoine biologique présent sur les sites et d’identifier les besoins des autorités algériennes».
Pour revenir à la riche biodiversité des lieux, il faudrait scinder l’île en deux sphères, indissociables ; celle, apparente et l’autre qui git à plus de 30 m de profondeur dans une eau toujours limpide et turquoise.
Les 4 et 5 mai 2008, des scientifiques œuvrant dans le cadre de la mission ‘‘Initiative pour les petites îles de Méditerranée’’ se sont rendus, à bord du fameux voilier Fleur de Lampaul de la fondation Nicolas Hulot à Srigina pour «prendre connaissance du patrimoine biologique présent sur les sites et d’identifier les besoins des autorités algériennes».
Un Eden faunistique et floristique
Le 8 août de la même année, le rapport de cette mission exploratrice est rendu public. On y apprend que l’île Srigina est «intéressante du point de vue diversité floristique». Le rapport note la présence de «trois espèces endémiques» en précisant que les lieux abritent «Le Lotier à fruits courbés (Lotus drepanocarpus), une plante classée ‘‘Rare’’ au niveau mondial par l’UICN».
Le même rapport fait également état de la présence sur les lieux de «L’Epiaire à feuilles de marrube (Stachys marrubiifolia)» une autre plante rare au niveau mondial. Revenons maintenant aux richesses sous-marines qui baignent dans les eaux limitrophes de l’île. La personne la plus apte à en parler est incontestablement le professeur Farid Derbal. En plus de son statut d’universitaire et chef de service du Laboratoire Bio-ressources Marines à l’Université d’Annaba, il connaît les fonds de Srigina comme sa poche. Plongeur expérimenté, il s’est immergé des années durant dans ces eaux. Ecoutons plutôt ses impressions : «Les observations in situ (en plongée) ont permis d’observer la présence d’espèces communes à la Méditerranée, dont certaines considérées rares ou vulnérables selon les critères de l’IUCN.» Pour revenir aux espèces rares, M. Derbal cite le mérou brun (Epinephelus marginatus), le poisson Corbe (Sciaena umbra) et la nacre épineuse (Sciaena umbra), une mollusque comestible très rare en Méditerranée. «Cette île renferme une biodiversité faunistique et floristique riche et diversifiée avec des habitats assez remarquables», conclut M. Derbal.
Srigina l’historique
L’histoire de Srigina a de tout temps été liée à son phare. Ce dernier a été d’abord construit en 1847, comme le mentionnent les archives d’une adjudication datée du 28 septembre 1846. Il sera par la suite complètement reconstruit. Les travaux entamés en 1891 ne s’achèveront qu’en 1906, date de la mise en service du phare de jalonnement que nous connaissons aujourd’hui. D’une hauteur de 14,3 mètres à partir du niveau sol et 56,3 m du niveau mer, il dispose d’une portée lumineuse de 17.5 miles nautiques.
Ce phare a été le théâtre d’un étrange phénomène qui, en 1885, avait fait le tour du monde. Voici des passages d’un article de presse repris à l’époque par divers autres organes de presse : «Vers minuit, les gardiens du phare de Srigina entendirent un bruit singulier. Intrigués, ils ouvrirent la porte ; un grouillement montait de la mer. Cela grimpait, grimpait toujours, en petites vagues. Les gardiens allèrent au-devant de cette invasion et consistèrent qu’ils étaient assaillis par d’innombrables crabes. Les crustacés atteignaient l’enceinte de la petite cour qui ceinture le phare (…) Le mur fut franchi, et l’armée de crabes continua sa marche. Bientôt les mandibules de bestioles mordirent le crépissage du phare ; l’ascension commença. Les gardiens rentrèrent, fermèrent portes et fenêtres et attendirent».
L’article rapporte que la zone lumineuse du phare a fini par être envahie par les milliers de crustacés durant plus d’une heure, ce qui représentait un grand risque pour les navires empruntant le golfe de Skikda durant cette nuit de forte pluie. Finalement, poursuit l’auteur de l’article, les gardiens du phare ont eu l’ingénieuse idée de bouillir de grandes quantité d’eau et de les déverser, à partir du sommet du phare sur les bestioles. Le lendemain « plusieurs quintaux de cadavres rougis des crustacés» témoignent de cette fabuleuse et étrange histoire. Un phénomène presque identique s’est produit sur l’île durant la nuit du 8 février 1851. Dans son livre Histoire de Philippeville, Louis Bertrand raconte : «Lors d’une forte bourrasque du Nord, plusieurs centaines d’étourneaux se heurtent contre les glaces du phare de Srigina. On les trouve le lendemain matin gisant sur la première plate-forme ; les pêcheurs en ramassent aussi sur la mer».
L’île a également été citée dans le violent ouragan qui s’était déchaîné sur la baie de Skikda au mois d’octobre 1846. Dans son compte rendu Voyage à la Calle, le Dr Bonnafont raconte : «J’aperçus une énorme trombe derrière l’île Srigina, se dirigeant rapidement du nord-ouest au sud-est. Sa course très rapide, poussée par la tempête, s’opère par un mouvement de rotation qui enlève l’eau de la mer jusqu’aux nues. Un bateau de marins pêcheurs fut attiré insensiblement et d’une manière irrésistible vers le gouffre (…) ce malheureux bateau disparut dans le gouffre en tournant sur lui-même, et la trombe continua sa course.»
L’île a également été mise au devant de la scène internationale le 4 août 1914, date du premier bombardement de la première guerre mondiale. Lors de cette journée, le navire croiseur allemand, le Goeben s’était dirigé vers Skikda pour tirer cinquante coups de canon sur plusieurs cibles dont «le port, la gare, la caserne de France, l’usine à gaz. On compte 17 militaires français tués et trois algériens», selon des documents de l’époque.
L’île a également été mise au devant de la scène internationale le 4 août 1914, date du premier bombardement de la première guerre mondiale. Lors de cette journée, le navire croiseur allemand, le Goeben s’était dirigé vers Skikda pour tirer cinquante coups de canon sur plusieurs cibles dont «le port, la gare, la caserne de France, l’usine à gaz. On compte 17 militaires français tués et trois algériens», selon des documents de l’époque.
Vigile au pied marin
C’était là la première déclaration de guerre. Pour revenir à Srigina et à son rapport avec cet événement historique, contentons-nous de lire le rapport militaire dressé par les militaires du Fort El Kantara, qui avait tenté de riposter aux attaques du Goeben. «Philippeville. Le 4 août 1914, à 4 h30, est aperçu un navire venant de l’est et se dirigeant à grande allure sur l’île Srigina. Arrivé à hauteur de l’île, ce navire fait feu d’une première bordée (…). Dès que le navire ennemi a tiré son premier coup de canon, la batterie d’El-Kantara, la seule du front de mer de Philippeville qui soit armée, ouvre le feu. Au premier coup tiré par la batterie, le navire sans répondre prend une grande allure et disparaît bientôt derrière l’île Srigina, sortant ainsi du champ de tir de la batterie d’El-Kantara». Cet événement fera le lendemain les unes de toutes la presse mondiale. Il emmènera par la suite les Français à doter l’île, en 1917, d’une batterie de deux canons de 90 Mle pour faire d’elle un poste de défense contre les sous-marins.
Tout ceci n’est qu’une infime partie de l’histoire de cette île qui tente, aujourd’hui, de faire face à la cupidité des hommes et à leur insouciance. Elle demeure un repère local et un milieu riche mais fragilisé qu’il serait temps de sauver pour préserver des siècles d’histoire et une biodiversité des plus intéressantes de Skikda.
Khider Ouahab
Farid Derbal. Chef de service du laboratoire Bioressources Marines de l’Université d’Annaba
«Rehausser l’île Srigina en réserve marine reste possible»
Dans la continuité du dernier article consacré à l’île Srigina, nous vous proposons aujourd’hui l’entretien intégral relatif au même sujet que nous a accordé Farid Derbal, chef de service du laboratoire Bioressources à l’université d’Annaba.
M Derbal, un fervent écologiste fait également partie, avec Kara Hicham, du Groupe d’étude du mérou (GEM), une association méditerranéenne créée en 1986 pour «connaître le mérou brun, estimer sa population, suivre son évolution dans le bassin méditerranéen et œuvrer à protéger cette espèce».
M Derbal, un fervent écologiste fait également partie, avec Kara Hicham, du Groupe d’étude du mérou (GEM), une association méditerranéenne créée en 1986 pour «connaître le mérou brun, estimer sa population, suivre son évolution dans le bassin méditerranéen et œuvrer à protéger cette espèce».
- L’ile Srigina renferme-t-elle réellement une riche biodiversité marine ?
L’île Srigina est un site côtier situé à 15 minutes de navigation à l’ouest de la plage Stora. Les plongées exploratoires que nous avons effectuées autour de l’île montrent l’existence d’un fond mixte (rochers, herbier à posidonie et sable). En effet, cette île renferme une biodiversité faunistique et floristique riche et diversifiée avec des habitats assez remarquables, tels que la présence dès les premiers mètres d’immersion, de la posidonie Posidonia oceanica, un phanérogame endémique à la Méditerranée dont son extension va jusqu’à environ une trentaine de mètres de profondeur. En l’absence de toute action anthropique limitrophe, cet herbier semble visiblement être en bonne santé vue la densité et la longueur de son feuillage qui dépasse 50 cm. Cet herbier constitue pour de nombreuses espèces de poissons (labres, sars, rascasses, murènes, badèches, etc.) et d’invertébrés (nacres, oursins, étoiles de mer, holothuries, poulpes, etc.) des zones de frayère et de nurseries. Les observations in situ (en plongée) ont permis d’observer la présence d’espèces communes à la Méditerranée, dont certaines considérées rares ou vulnérables selon les critères de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). On peut citer à titre d’exemple, le mérou brun (Epinephelus marginatus), le poisson corbe ( Sciaena umbra) et la nacre épineuse (Sciaena umbra).
- Dispose-t-on d’un inventaire de la faune et de la flore de cette île ?
A ma connaissance, l’île Srigina n’a jamais fait l’objet d’inventaires exhaustifs aussi bien pour la flore que pour la faune.
- Srigina, renferme-t-elle les conditions pouvant faire d’elle une réserve marine ?
La présence d’espèces au statut écologique très particulier, comme c’est le cas de l’herbier à posidonie (P. oceanica), du mérou brun (E. marginatus), de la nacre (P. nobilis), est une preuve indéniable pour proposer l’île Srigina comme réserve marine. Toutefois, il est important de prévoir une étude plus exhaustive par des spécialistes, aussi bien au niveau de la qualité de l’eau qu’au niveau du compartiment biotique (inventaire de la faune et flore microscopique et macroscopique). La proposition de création d’un projet de réserve marine devrait impliquer tous les acteurs et instances concernés (tourisme, direction de la pêche, scientifiques, économistes, juristes, associations de la pêche, plongeurs sportifs et professionnels).
- Quelles sont, d’après vous, les menaces sérieuses qui pèsent sur cette île ?
Au cours de cette dernière décennie, cette île est convoitée abusivement par les autochtones, aussi bien par la population locale que par les plongeurs et les pêcheurs et les chasseurs sous-marins. La principale menace qui pourrait à moyen et long terme nuire cette île, est à ma connaissance la fréquentation abusive et non contrôlée par les visiteurs et les chasseurs sous-marins. La présence de visiteurs sur l’île signifie rejet et accumulation de déchets de nature diverse (sac et bouteille en plastique, canette, etc.), aussi bien sur l’île que dans l’eau. Quant à la chasse sous-marine, elle a été la principale cause de la raréfaction et/ou de la disparition des espèces de poisson noble, comme le mérou, la badèche et le corb.
Khider Ouahab
Sources :
Port d’Arzew : vers la création d’un chantier de réparation navale
Le bassin du port de pétrole et de commerce d’Arzew sera doté, incessamment, dans le cadre du renforcement du transport maritime et du développement des activités de pêche dans la région, d’un dock flottant de 8 000 tonnes, apprend-on de sources portuaires.
«Le projet en question a pour but d’assurer une meilleure assistance technique aux différents bateaux de pêche et ceux destinés aux activités commerciales». Par ailleurs, un chantier de réparation navale, s’étendant sur une superficie de 7 hectares, est également en projet au niveau de ce pôle maritime. Dans ce but, une enveloppe financière de 7 milliards de centimes sera dégagée par l’Entreprise nationale de réparation navale (ERENAV), chargée de la réalisation des deux projets d’investissement.
D’ailleurs, l’entreprise en question a déjà entamé des discussions avec l’EPA (Entreprise portuaire d’Arzew) pour la désignation d’un espace maritime approprié pouvant servir de bassin pour l’activité de la réparation navale. «Une étude portant sur l’identification du site abritant le futur centre de réparation navale est en cours d’élaboration. Le choix a été porté sur le flanc sud du port d’Arzew, selon le diagnostic préliminaire», a-t-on indiqué. En outre, nous apprenons, au passage, qu’un centre spécialisé sera réalisé à Arzew pour la formation de cadres et d’ouvriers qualifiés dans le domaine de la construction, de la réparation et de l’assistance maritime.
Traversée entre Oran et Carthagène en Espagne : «La route maritime de la mémoire»
Un accord de création de «La route maritime de la mémoire Oran-Carthagène (Espagne)» a été signé entre l’association, Phénicia d’Oran et le Real club regatas de Cartagena.
La signature de cet accord a eu lieu lors d’une réception offerte samedi soir à Oran en l’honneur de deux protagonistes espagnols ayant réussi la traversée en kayak entre les deux rives (214,43 km) en 35 heures sans interruption.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le président de «Phénicia», Othmane Doukhi a souligné que cet exploit sportif se veut une inauguration symbolique d’un nouveau pont d’amitié et de coopération multi-sectorielle entre les deux pays (l’Algérie et l’Espagne), annonçant l’organisation en 2014 d’une même traversée avec la participation d’une cinquantaine de voiliers.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le président de «Phénicia», Othmane Doukhi a souligné que cet exploit sportif se veut une inauguration symbolique d’un nouveau pont d’amitié et de coopération multi-sectorielle entre les deux pays (l’Algérie et l’Espagne), annonçant l’organisation en 2014 d’une même traversée avec la participation d’une cinquantaine de voiliers.
Pour sa part, le président de l’APW d’Oran, Abdelhak Kazi Tani, a rappelé le pont logistique économique Oran-Alicante, se félicitant de l’intérêt porté pour la capitale de l’Ouest algérien qui abrite depuis quelques jours une représentation permanente de la région Méditerranée pour l’Organisation R20 (Regions of Climate Action). Le président de l’APC, Noureddine Boukhatem a, quant à lui, mis en exergue l’histoire commune des deux pays et les liens d’amitié qui lient les deux peuples algérien et espagnol. Le président de Real club de regatas de Cartagena, Miguel Celdran Vidal, a notamment rappelé une première traversée en 1960 de voiliers allant de Carthagène à Oran pour pêcher. Pour sa part, le membre du club chargé du canoë-kayak, Antonio Cordero, a fait une présentation de cette traversée sur le plan technique.
Lors d’une conférence de presse qui a suivi la réception, à laquelle a assisté le consul général d’Espagne à Oran, José Manuel Rodriguez Martinez, les deux sportifs, Pedro Jesus Martinez et Alejandro Agüera Parron, ont fait, tour à tour, le récit de cette aventure, entreprise jeudi soir à Carthagène en compagnie d’un voilier d’assistance doté d’un équipage de trois membres. «La traversée a été très dangereuse, éprouvante avec la persistance d’un vent d’est mais passionnante», ont-ils souligné, évoquant la fatigue, le froid et les vagues atteignant 4 mètres de hauteur par endroits et par moments.
el watan
le 02/07/2013
Une chasse au trésor à Jijel
Vendredi 23 et samedi 24. Jijel.
Compétition nationale d’orientation sous- marine lors d’une chasse au trésor à la baie du Grand Phare de Jijel. Organisée par le club Raie Manta des activités subaquatiques de Jijel sous l’égide de la Fédération des activités subaquatiques de la même wilaya, l’événement aura pour objectif de promouvoir l’orientation sous-marine, une technique de navigation et spécialité de la plongée sous-marine peu connue du grand public algérien. «Nous voulons fonder une commission de l’orientation sous-marine au sein de la fédération et espérons également dans le cadre de cette commission organiser les premières compétitions nationales et fonder une équipe qui représentera l’Algérie lors des compétitions mondiales», affirme Yacine Fates, président du club Raie Manta et de l’Association locale de la discipline sportive.
Lors de la chasse au trésor, les compétiteurs devront retrouver l’épée légendaire du corsaire et dey (gouverneur ottoman) d’Alger, Baba Aroudj, qui, selon la légende, avait jeté l’objet précieux lors d’une attaque pirate sur la route de Jijel. La compétition réunira, pour l’instant, dix binômes et sera divisée en deux épreuves. La première épreuve éliminatoire, qui débutera le 23 août à 10h, consistera à trouver la carte au trésor sur un parcours de 650 mètres à l’aide d’une carte, d’une boussole pour suivre le cap et la distance entre trois bouées immergées dans l’eau (trois bouées apparaîtront en surface pour les spectateurs). Deux groupes s’affronteront le lendemain en finale à partir de 11h pour trouver le trésor grâce à la carte. L’équipe gagnante remportera en guise de trophée une épée argentée et des cadeaux offerts par les sponsors de la compétition, lors d’une soirée de clôture qui débutera le 24 août à 21h.
Fériel Kolli
El Watan : le 23/08/2013
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