Après sept longues années faites de péripéties et de batailles administratives, les travaux de réalisation du chantier naval d’Azzefoun, à 70 km au nord-est de Tizi Ouzou, ont été enfin lancés, mercredi, au port de pêche de cette même ville côtière, où sera implanté ce projet économique considéré comme un des plus importants dont a bénéficié la région durant cette dernière décennie.
Les caractéristiques techniques et économiques de ce chantier, où sera désormais possible pour la première fois en Algérie la construction et la réparation des bateaux de pêche de plus de 18 m, ont été présentées par le PDG de la Société Algérie-Koréa Marine Service (Sakomas), à l’occasion d’une cérémonie organisée en présence de plusieurs responsables locaux. “Nous sommes heureux de rendre aujourd’hui concret ce projet qui revêt une grande importance pour l’économie nationale, qui a été agréé par les instances dirigeantes du pays, et ce, malgré toutes les difficultés rencontrées et les sacrifices consentis tant sur le plan humain que sur le plan financier pour arriver à cette ultime étape”, a déclaré à l’occasion le président-directeur général de Sakomas, M. Benaoudia, pour qui la fierté d’avoir réussi un projet aussi grandiose est d’autant plus justifié qu’il est “attendu avec impatience par toute la population de la région d’Azzefoun qui y voit la résorption du chômage, et tous ces hommes de la mer qui y trouvent une infrastructure spécialisée dans le domaine de la réparation et de la construction navale”. Selon les responsables de l’entreprise réalisatrice, ce projet d’investissement, qui sera implanté sur une superficie totale de 11 000 m2 (6000 m2 sont affectés à la partie construction et 5000 m2 à la réparation) sur le terre-plein du port d'Azeffoun, est d’un coût 186 millions de DA. Certains équipements dont les moules des bateaux à construire ont été présentés sur place, alors que d’autres équipements nécessaires au fonctionnement du projet sont toujours au port, ont indiqué sur place les mêmes responsables. “Ils seront installés en janvier, soit dès que les hangars prévus seront achevés”, ont-ils encore souligné, tout en précisant que les experts sud-coréens seront sur place en janvier 2013 pour lancer la construction des bateaux. La partie sud-coréenne, représentée par le chantier naval Iljin, devra apporter les équipements technologiques et l'ingénierie nécessaire à la construction de bateaux de pêche de dimensions allant de 10 à 30 m, dont des petits métiers, des antipollution et des thoniers dont la motorisation sera confiée à la firme coréenne Hyundai. Selon les explications fournies sur place, ce chantier permettra la construction de 50 bateaux durant la première année pour atteindre 250 bateaux durant la 5e année. En termes d’emplois directs, il compte en créer 80 au démarrage pour atteindre 120 au cours de la 2e année. Lors d’un point de presse qu’il a animé en marge de la cérémonie de lancement, le PDG de Sakomas n’a pas manqué de déplorer le retard accusé par les pouvoirs publics dans la réalisation de l’estacade qui permettra d’installer la Roulev de 300 t, la première du genre en Algérie qui évitera, une fois fonctionnelle, aux grands bateaux de se rendre en Tunisie ou en Espagne pour leur réparation qui coûtent des sommes colossales en devises.
Les caractéristiques techniques et économiques de ce chantier, où sera désormais possible pour la première fois en Algérie la construction et la réparation des bateaux de pêche de plus de 18 m, ont été présentées par le PDG de la Société Algérie-Koréa Marine Service (Sakomas), à l’occasion d’une cérémonie organisée en présence de plusieurs responsables locaux. “Nous sommes heureux de rendre aujourd’hui concret ce projet qui revêt une grande importance pour l’économie nationale, qui a été agréé par les instances dirigeantes du pays, et ce, malgré toutes les difficultés rencontrées et les sacrifices consentis tant sur le plan humain que sur le plan financier pour arriver à cette ultime étape”, a déclaré à l’occasion le président-directeur général de Sakomas, M. Benaoudia, pour qui la fierté d’avoir réussi un projet aussi grandiose est d’autant plus justifié qu’il est “attendu avec impatience par toute la population de la région d’Azzefoun qui y voit la résorption du chômage, et tous ces hommes de la mer qui y trouvent une infrastructure spécialisée dans le domaine de la réparation et de la construction navale”. Selon les responsables de l’entreprise réalisatrice, ce projet d’investissement, qui sera implanté sur une superficie totale de 11 000 m2 (6000 m2 sont affectés à la partie construction et 5000 m2 à la réparation) sur le terre-plein du port d'Azeffoun, est d’un coût 186 millions de DA. Certains équipements dont les moules des bateaux à construire ont été présentés sur place, alors que d’autres équipements nécessaires au fonctionnement du projet sont toujours au port, ont indiqué sur place les mêmes responsables. “Ils seront installés en janvier, soit dès que les hangars prévus seront achevés”, ont-ils encore souligné, tout en précisant que les experts sud-coréens seront sur place en janvier 2013 pour lancer la construction des bateaux. La partie sud-coréenne, représentée par le chantier naval Iljin, devra apporter les équipements technologiques et l'ingénierie nécessaire à la construction de bateaux de pêche de dimensions allant de 10 à 30 m, dont des petits métiers, des antipollution et des thoniers dont la motorisation sera confiée à la firme coréenne Hyundai. Selon les explications fournies sur place, ce chantier permettra la construction de 50 bateaux durant la première année pour atteindre 250 bateaux durant la 5e année. En termes d’emplois directs, il compte en créer 80 au démarrage pour atteindre 120 au cours de la 2e année. Lors d’un point de presse qu’il a animé en marge de la cérémonie de lancement, le PDG de Sakomas n’a pas manqué de déplorer le retard accusé par les pouvoirs publics dans la réalisation de l’estacade qui permettra d’installer la Roulev de 300 t, la première du genre en Algérie qui évitera, une fois fonctionnelle, aux grands bateaux de se rendre en Tunisie ou en Espagne pour leur réparation qui coûtent des sommes colossales en devises.
Par : Samir Leslous
Liberté : le 15/09/2012